𝐉𝐞 𝐧𝐞 𝐦𝐞 𝐫𝐞́𝐩𝐞̀𝐭𝐞𝐫𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 [Akashi. S - Kuroko. T]

Je ne me répèterais pas (OS)

bon- y'aura peut-être du ooc, ça fait un bail que j'ai plus vu knb.

- Tetsuya.

Une main se posa fermement sur l'épaule droite du prénommé Tetsuya. Ce dernier se retourna d'un geste las, sachant déjà à qui il parlait. Après tout, qui d'autre l'appelait Tetsuya ?

- Akashi-kun. Qu'y-a-t-il ?

- Je t'attends à l'entrée du bâtiment. J'ai quelque chose à t'annoncer.

Kuroko hocha lentement la tête, gardant ce même air neutre. Nous voilà à la suite du match entre le club de basketball du lycée Seirin, et celui du lycée Rakuzan, en l'occasion de la Winter Cup. Ce match s'était terminé sur une victoire pour Seirin, l'équipe du passeur. Ce dernier fila vite vers les vestiaires, il savait les conséquences qu'il pouvait engendrer s'il osait contrarier Akashi.

- Kagami-kun, ne m'attends pas. J'ai quelque chose à faire.

- Fait ce que t'as à faire, Tetsu.

Sur ce, Kuroko chopa son sac de sport qui contenait toutes ses affaires, et s'en suivit une marche rapide jusqu'à l'entrée du bâtiment.

- Tu as fait vite.

Voici ce que Kuroko avait entendu à peine la porte ouverte, Akashi non plus ne semblait pas perdre de temps. Le rouge s'était adossé dos contre le mur, les mains occupés à tenir 2 milkshakes, ses beaux yeux vairons perdus dans le ciel. Il semblerait que le Akashi impérial ait reprit les contrôles du corps.

- Une paire de ciseaux dans la tête ne me réjouit pas. Soit. Qu'est-ce que tu avais à me dire, Akashi-kun ?

L'empereur posa ses yeux sur l'adepte de la misdirection. Il lui tendit d'abord la boisson qu'il lui avait acheté, un milkshake à la vanille, tandis que Kuroko le remercia d'un hochement de tête. Les deux prirent une gorgée avant que Seijūrō ne se décide enfin à briser ce silence.

- Je ne me répèterais pas, alors tu as intérêt à m'écouter.

Kuroko resta silencieux. Depuis le temps, il s'était habitué à obéir aux ordres d'Akashi, même si c'était plus par craignance que de son propre gré.

- Je vais aller droit au but. Tetsuya, avec le temps qui nous sépare, j'ai pris conscience que je ne pouvais ignorer ton manque de présence, et ma théorie s'est vue confirmée quand j'ai enfin reposé mes yeux dans les tiens, lorsque j'ai regroupé l'ancienne Génération Miracle... Tout ça pour dire que je t'aime.

Kuroko hocha parfois la tête lors de son léger récit, bien qu'il s'arrêta à la toute fin. Le fait que sa tête s'inclina légèrement sur le côté, signe de son inconscience, arracha un soupir au plus âgé.

- Décidément... Tu es un idiot, Tetsuya.

Pour lui faire comprendre clairement ce qu'il avait à lui dire, il lâcha son milkshake, le posant sur le mur juste à côté, et saisissa fermement les joues du bleuté, avant de déposer ses lèvres sur les siennes d'une manière... Eh bien, pour le moins brute. C'était à prévoir venant du grand Seijūrō Akashi, de toute manière. Et c'est là que Kuroko ouvrit grand les yeux. Donc c'était bien ce qu'il pensait, il évoquait ses sentiments comme bien plus qu'amicaux. Malgré tout, il ferma les yeux et répondit lentement à son baiser. Déjà, parce qu'il partageait également ses sentiments, et de deux, parce qu'il savait les conséquences qu'il pouvait engendrer s'il osait contrarier Akashi.Les deux se séparèrent avant de se regarder un bon moment dans les yeux, chacun se perdant dans le regard de l'autre.

- Ryōta, avise de mieux te cacher, la prochaine fois.

Et voilà qui confirmait une des autres intuitions de Kuroko : Ils étaient observés. Et le caché sortit de son terrier, un sourire gêné sur les lèvres, une main derrière la tête.

- Désolé, Akashicchi... Mais félicitations à vous deux ! Kurokocchi, t'as été incroyable sur le terrain.

- Kise.

Dit-il simplement, comme s'il venait de remarquer sa présence.- Merci.

- De rien !

Cette fois, Kise souriait de toutes ses dents, un sourire qui faisait comprendre à Kuroko pourquoi autant de filles l'admirait.

- Ryōta.

- Oui, désolé.

Il avait immédiatement compris. Le simple ton du rouge avait suffit à lui faire comprendre qu'il devait déguerpir, ce qu'il fit sans plus attendre.

- Akashi-kun.

- Oui, Tetsuya ?

- Je t'aime aussi, Akashi-kun.