Une divine torture

Chapitre 25

Cela fait un moment que Kostas est enfermé dans son bureau. Il est vingt-et-une heure passée et il n'a toujours pas mangé.

Je lui ai réchauffé un repas mais j'hésite à entrer. Je reste quelques secondes devant la porte avant de frapper.

La voix de mon amant résonne et je pénètre dans la pièce. Concentré sur son ordinateur, il m'offre tout de même un regard.

Je pose prudemment devant lui l'assiette chaude avec les couvertes.

- Merci, dit-il.

Il jette un coup d'œil au plat avant de retourner à ses occupations.

- Cela fait des heures que tu travailles, tu devrais te reposer, lui dis-je timidement.

Kostas ne répond pas et je pique un fard.

Je quitte la pièce pour aller dans la chambre. Il n'y a qu'une seule façon de le faire réagir. Cette robe. Michelle m'a offert une robe super sexy en sachant que je ne la mettrais jamais car je serais trop mal à l'aise. Elle est dans ma valise et devait trainer au fond du placard de la chambre de la maison de mon père.

Sans hésiter je me déshabille. En me regardant devant le miroir, je comprends pourquoi je ne l'ai jamais porté.

Son décolleté plongeant met en avant ma poitrine et presque la totalité de mon dos est dénudé. La couleur vert émeraude n'est pas horrible sur moi. En revanche, le tissu moule mes hanches et mon bassin. L'ouverture sur le côté découvre l'une de mes jambes. Kostas ne pourra pas me résister.

Je prends du maquillage pour en mettre un peu sur mon visage puis je chope les seules chaussures à talon de ma garde-robe, des escarpins noirs tous simples.

En me regardant une dernière fois dans le miroir, je jubile. Mon amant sera fou de moi, il ne pourra jamais me résister.

C'est la première fois que je me fais belle pour quelqu'un. D'habitude, je n'accorde pas trop d'importance à mon apparence. Quand je suis sur mon trente-et-un c'est pour moi et personne d'autre, mais je ne vois pas pourquoi ce serait mal de vouloir plaire.

Je déambule doucement dans la villa pour ne pas tomber.

Cette fois-ci, je ne frappe pas pour entrer dans la pièce. Mon amant est toujours absorbé par son ordinateur et ne semble pas me remarquer.

- Je crois qu'il est temps d'arrêter de travailler Kostas, dis-je.

Je pense que l'entendre prononcer son nom l'interpelle. Il lève les yeux vers moi et ils s'écarquillent.

- Qu'est-ce...

Il reste bouche bée devant moi. Je lui lance un sourire charmeur avant d'avancer dans la pièce.

Je sens sa respiration s'accélérer. Sa chemise entre-ouverte dévoile une partie de son corps parfait.

- Je suis contente que tu m'accordes enfin de l'attention.

Mon amant ne répond toujours rien et me regarde comme une déesse venue sur Terre.

- En quel honneur ?

- Nous n'avons pas terminé ce que nous avions commencé, je complète pensive.

Je vois les rouages du cerveau de Kostas fonctionner à mille à l'heure. Je sais qu'il pense à plein de choses cochonnes.

Il m'attrape par le bras et me fais basculer sur lui. Je me retrouve assise sur ses genoux. Sa main caresse ma cuisse nue alors que sa bouche est sur la mienne.

Notre baiser devient de plus en plus ardent. Je sais que mon amant va en vouloir davantage mais je préfère l'arrêter avant.

Je m'écarte doucement de lui en posant une main sur son torse. Ensuite, je passe mes doigts sur la bosse de son pantalon.