Evy

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Kyle est rentré avec une très grande nouvelle. Ils ont eu les aveux de celui qui a essayé de nous tuer pour pouvoir arrêter Stuart. Nous fêtons ça avec du champagne et une nuit très érotique.

Le lendemain, Kyle m'annonce que Stuart s'est fait la malle et qu'ils ne savent pas où il se trouve. Je ne suis vraiment pas rassurée. Alors la police a fait mettre des agents devant notre immeuble et un devant la porte d'entrée. Je ne suis rassuré qu'à moitié. Certes, j'ai trois agents avec moi, mais tant que Stuart ne sera pas mis derrière les barreaux, je ne serais pas très rassurée.

Une semaine passe et toujours rien sur l'arrestation de Stuart. Je parle au téléphone avec Kelly avec mon oreillette sans fil tout en descendant les escaliers avec l'agent pour aller chercher le courrier. C'est la seule sortie que j'aie quand Kyle est au travail. J'arrive devant les boîtes aux lettres. J'écoute Kelly me parler de sa situation, que ce soit au boulot ou avec Steven. Tout a l'air de bien se passer pour elle, mais tout comme moi, elle a hâte de retrouver sa liberté.

Au moment où je viens lui parler, je vois l'agent tombé à terre à côté de moi et deux mains m'empoignent. Une sur la bouche et l'autre autour de ma taille. Elles me soulèvent quand j'entends la voix me dire « Salut chaton, je t'avais dit qu'on n'en avait pas fini ». Mon cœur bat à cent à l'heure. Stuart est en train de m'enlever et le flic est à terre. Il ne peut pas m'aider. J'essaie de me débattre, mais rien n'y fait. On arrive à une voiture, il m'attache les mains, me bâillonne et me jette sur le siège arrière. Je sens que j'ai perdu mon oreillette, mais j'espère que Kelly est toujours en ligne avec moi et qu'elle va prévenir Kyle et la police.

On roule pendant un long moment. Soudain, il s'arrête. Il me fait descendre en me tirant par les pieds. Je regarde autour de moi et découvre, une espèce de vieux garage abandonné. Il me fait monter à l'étage dans une pièce qui devait être un bureau et me jette au sol après m'avoir détaché les mains et retirer le bandeau de ma bouche. Je pousse un cri.

- Stuart, s'il te plaît, laisse-moi partir. Dis-je les yeux pleins de larmes.

C'est une plaisanterie mon chaton. Pas après tout ce que tu m'as fait.

- Ce que je t'ai fait. C'est toi qui...... S'il te plaît laisse-moi partir et je te promets que je ne dirai rien. Je retirais ma plainte et tout ce qui va avec.

- Trop tard chaton. Tu as gâché ma vie.

Et les premiers coups commencent à tomber. Je crie de douleur. J'ai du mal à retrouver mon souffle.

- Stuart, je t'en prie arrête !

- Tu te fous de moi ! Dit-il fou de rage. Tu te barres sans me parler et je te retrouve avec un autre mec. Est-ce que tu sais ce que ça m'a fait ? Te voir te mettre à poil sur la plage et de te regarder te frotter à lui. De te savoir tous les soirs dans son lit ! Est-ce que tu sais ce que ça m'a fait ?! Mais non ! Tu t'en fous, il n'y a que toi qui comptes ! Tu es à moi et à personne d'autre ! Tu m'entends ?! Dit-il en hurlant et en me donnant un coup de pied dans le ventre.

Je lâche un énorme cri de douleur. Je sens que je vais en prendre encore plein.

- Stuart arrête ! Je t'en prie. On peut essayer d'en parler tranquillement. Dis-je tout en pleurant.

Je voudrais arrêter, mais je n'y arrive pas.

- C'est une blague, j'espère ! Je t'aimais comme un fou et toi, tu te laisses baiser par un autre et en plus, vous avez le culot de porter plainte contre moi.

- On va la retirer. Je te le promets. Dis-je en levant les mains vers lui. Mais je t'en supplie, arrête !

Il me roue de coups sur tout mon corps tout en me traitant de salope, de garce, de traînée. J'ai juste le temps d'enrouler ma tête dans mes bras pour protéger mon visage. Je hurle de douleur. Et comme par automatisme, je me retrouve dans ma bulle de défense. Comme à chaque fois qu'il me frappait.

- Kyle, je t'en prie. Viens m'aider. Chuchotais-je.

Mais il m'a entendu.

- Ta petite flicaille ne viendra jamais chaton. Ils ne savent même pas où te trouver. Et après toi, c'est de lui que je vais m'occuper. Dit-il en me remettant un coup de pied.

Soudain, il aperçoit mon téléphone dans la poche sur le côté de ma jupe. Il l'attrape et le pose sur le sol.

- Tu es devenu sale chaton, tu me donnes envie de vomir, mais on va y remédier. Je vais te refaire mienne et tu vas retrouver ta pureté. Dit-il en sortant une arme à feu.

Il sort une arme de derrière son dos. Il fait des allées et venues dans la pièce tout en tapotant l'arme contre sa tempe.

- Stuart, pose cette arme. On va en discuter. Que fais-tu ? Ne fais pas ça !

- Non ! Non !............ Kyle !!!! Hurlais-je.

Puis, un coup de feu retentit.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant