Kyle

107 5 0
                                    

Je vois qu'Evy à encore très envie de faire l'amour et je ne peux pas le lui reprocher, je suis dans le même état qu'elle. Je bous à l'idée de refaire l'amour encore et encore. Mais ce soir, je veux la faire languir un peu. Et on ne peut pas dire qu'elle ne fait rien pour m'aider. Ces mains qui passent sur mes fesses, la douche ou nos doigts touchent nos corps, mais qu'il ne se passe rien d'autre. Mais là, devant le dressing, je n'en peux plus. Elle laisse tomber sa serviette. Je sais qu'elle en fait exprès et ça m'excite encore plus. Elle enfile un boxer et attrape mon t-shirt. Elle le fait tomber et se penche comme il faut tout en jetant un petit regard dans ma direction. Je ne tiens plus et pendant qu'elle le ramasse, je me lève et l'attrape par la taille pour l'allonger sur le lit.

- Tu ne devrais pas jouer avec moi ma puce.

Elle rit à mes paroles et se trémousse sous mon corps. « Bon sang, elle est tellement belle ». Surtout quand elle a les joues qui rosissent. Je sais que depuis le temps qu'on se fréquente, elle est toujours un peu gênée par ces manières. Et franchement, j'adore ça.

- Tu es véritablement belle mon cœur. Dis-je en la fixant dans les yeux tout en passant mes doigts sur son corps.

Tu n'es pas mal non plus dans ton genre. Dit-elle en souriant.

Ah ouais. Il me semble pourtant que je suis le dieu du sexe. Il va falloir que je te le montre encore une fois.

- Seulement une fois.

- Il va falloir que je fasse taire cette jolie bouche. Dis-je en grognant.

Elle n'attend que toi.

Je grogne à nouveau sous ses paroles et fonce sur sa bouche. Je l'embrasse, lui mord la lèvre inférieure et glisse ma langue à la recherche de la sienne. Ces mains se promènent sur mon dos. Je les lui attrape doucement et les lui place au-dessus de sa tête. Je maintiens ces poignets avec une de mes mains pendant que l'autre se promène de son épaule à l'élastique de son boxer tout en passant par la clavicule, vient caresser son sein et fait le contour de son téton raide. Glisse en dessous de celui-ci et descend le long de ces côtes jusqu'à ses hanches. Elle se cambre sous mes caresses, son baiser devient féroce. Je sens sa poitrine gonflée de plus en plus au rythme de sa respiration qui s'accélère. Elle essaie de retirer ces poignets de ma main, mais je la maintiens encore comme ça. Je glisse ma main dans son boxer et caresse tendrement son intimité. Un hoquet s'échappe de sa bouche et vient s'étouffer dans la mienne. Je glisse un doigt entre ses lèvres et « bon sang » elle est plus que mouillée. Je gémis dans sa bouche. Ce qui l'excite encore plus. Je la caresse un peu plus vite et viens glisser un doigt en elle. Un léger cri lui échappe. Je l'avale aussitôt. Je frissonne tellement je la désire. Je lui en glisse un second puis un troisième. Elle crie un orgasme. Je continue les mouvements de mes doigts en elle pour prolonger celui-ci. Elle force sur ces poignets pour que je la libère, mais je ne veux pas la lâcher tant qu'elle est en plein orgasme. Je m'accroche à sa bouche jusqu'à la fin de celui-ci. Une fois qu'il est passé, je relâche ses poignets. Ces mains se dirigent aussitôt sur mon corps dont une sur mon sexe bandant entièrement. Un râle rauque sort dans ma gorge. Elle le caresse doucement et accélère un peu le mouvement.

- Bon Dieu Evy. Tu me rends totalement fou. Ne me quitte jamais. Dis-je en relevant la tête en l'air.

Jamais. Souffle-t-elle avant de reprendre ma bouche.

Elle le caresse un peu plus fort. Il faut que je rentre entre elle sinon je vais jouir entre ses doigts. Je retire mon sexe de sa main et viens le coller devant son intimité encore bien trempée. Est-ce que c'est moi qui lui fais autant d'effet alors qu'elle vient d'avoir un putain d'orgasme ? Elle m'attire contre elle et mon membre s'introduit en elle. Une décharge me brûle le ventre pendant qu'un cri sort de sa bouche. Elle se cambre légèrement. Je malaxe un de ces seins pendant que ma bouche s'occupe de l'autre. Mes mouvements se font tremblants tellement je brûle de désir. Mais il faut que je tienne encore un peu. Elle doit le sentir, car elle tremble, elle aussi, sous mes caresses.

- Je ne vais pas tenir longtemps ma puce. Viens avec moi.

Je ralentis le mouvement, mais c'est encore pire. Elle doit ressentir la même chose que moi, alors elle se cambre encore plus et accélère ses mouvements de bassin pour me faire accélérer. Je suis son rythme tout en plantant mes doigts dans ses hanches.-

- Evy !!!!

Tout son corps se tend et son sexe se contracte autour du mien. Elle pousse un putain de cri qui me fait défaillir. Je lâche tout. Mon dos se courbe sur elle et un râle puissant s'échappe de ma bouche. Je continue à remuer doucement en elle pour prolonger notre orgasme. Je m'écroule à côté d'elle. Nous essayons de reprendre notre souffle. Je prends sa main dans la mienne et l'apporte à ma bouche pour y déposer un baiser. Elle me regarde avec un large sourire. Soudain ce mot « jamais » qu'elle a dit me revient à l'esprit lorsque je lui ai dit de ne jamais me quitter. Je l'aime et je veux la demander en mariage. Est-ce que ça lui fera peur ou non ? La dernière fois qu'elle sait fiancer, ça a mal tourné. On s'allonge l'un en face de l'autre, le drap remonté et le bras sous l'oreiller. Je repousse une de ces mèches derrière son oreille.

- Tu sais que je t'aime ma puce ?

- Bien sûr. Pourquoi me demandes-tu ça ?

- Juste pour en être sûr.

- Je t'aime aussi. Tu le sais aussi. Dit-elle en caressant doucement ma joue.

Je hoche la tête et attrape sa main pour la garder contre mon torse.

- Qui pourrait se passer du Dieu du sexe ? Dit-elle en souriant.

- Je suis le Dieu du sexe, car tu en es la déesse et c'est toi qui me rends comme ça.

Elle sourit et passe un regard tendre sur tout mon visage avant de revenir sur mes yeux. Mes doigts caressent la paume de sa main. Je n'ai jamais rien connu de pareil. Je sais qu'on peut vivre notre amour sans être marié, mais c'est plus fort que moi. Je voudrais qu'elle devienne ma femme. Si elle refusait, je crois que ça pourrait me flinguer. Je l'accepterais, car ça ne changera pas nos sentiments, mais ça me ferait quand même du mal. Maintenant, il faut que je trouve une bague qui lui corresponde. Je demanderai à un de nos dessinateurs de me montrer des modèles par rapport à ce que je recherche.

Flic, milliardaire et ennemiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant