Soulmate ❤️

CHAPITRE 27 : Une douleur lancinante

MAMY SOPHIA NAËL 🎤

Un village tellement paisible, super calme et tranquille. Un mois s'était écoulé depuis la mort de maman Saly et j'avais réussi à faire mon deuil. Je me sentais assez soulagée. Mon cœur était léger et ma tête reposée.

Quant à Junior, je ne le voyais presque plus de la journée car ma cousine Nabou le gardait avec ses autres enfants du même âge. Il adorait tellement rester chez Nabou qu'il se mettait à bouder quand je venais le récupérer le soir.

Mes journées étaient trop chargées et cela m'aidait à ne pas penser à Salam. J'aidais les filles de Tata Fatou à cuisiner et nettoyer la maison. Elles étaient très gentilles avec moi.

Une matinée, je proposai à Tata Fatou de me laisser aller au marché car je voulais me promener un peu et elle accepta du coup je me suis réveillée très tôt pour prendre un bon bain.

Après le bain, je pris mon temps pour bien hydrater ma délicate peau noire et ensuite porter une légère taille basse qui donnait de la valeur à mes formes généreuses. Je n'avais pas mis de maquillage. J'ai toujours adoré le naturel.

Le marché du village était animé vu que c'était un Samedi. Je ne passais pas inaperçue car tout le monde complimentait ma tenue et surtout ma beauté naturelle.

Sur le chemin du marché, les garçons me m'interpellaient et me demandaient mon adresse mais je souriais simplement avant de tracer ma route sans répondre car mon cœur appartient à Abdou Salam Tall même si j'étais loin de lui.

Après mes achats, je fus débordée et épuisée car le panier était un peu lourd. Je voulais prendre une charette mais je n'en voyais pas du coup je me retrouvais sous le soleil ardent à me démener difficilement avec mon panier bien garni.

__ Puis-je vous aidez charmante dame ? Me demanda une voix derrière moi.

Je me suis alors retourné pour faire face à un homme, oui un très bel homme même. Il avait de beaux yeux et des sourcils bien tracés. Son regard était charmant et trop perçant. Et il affichait un sourire éclatant.

__ Si cela ne vous dérange pas bien sûr car je suis crevée, répondis-je en lui tendant le panier.

Il prit le panier et commença à marcher sans piper un mot. Je marchais derrière lui et soudainement il s'arrêta devant une voiture.

__ Montez, lança-t-il en ouvrant la portière de devant.

__ Non non messieurs, vous êtes vraiment galant mais c'est trop. Vous m'avez déjà aidé avec mon panier et maintenant vous voulez me ramener. Désolée mais je ne veux pas abuser de votre gentillesse. Merci beaucoup vraiment, maintenant laissez-moi attendre une charette, répliquai-je en voulant partir.

__ Pourquoi vous les femmes, vous aimez jouer à la fière ? Je vous propose quelque chose de simple et facile qui est de vous déposer et vous vous obstinez à vouloir rester sous ce chaud soleil seulement par fierté. Vraiment, je ne vous comprendrez jamais, déclara-t-il en riant.

__ Montez avant que je ne vous laisse ici. Il est clair que vous n'aurez pas de charette à cette heure, ajouta-t-il en tenant la portière de devant.

Je roulais des yeux avant de monter. Je ne savais vraiment plus quoi dire car il avait raison, le soleil était trop ardent ce jour-là.

Le chemin vers la maison se fit en silence car je ne savais vraiment pas quoi dire et je sentais le regard intense de cet homme posé de temps en temps sur moi.

Je lui indiquai la maison et il gara sa voiture devant la porte. Je vis Tata Fatou sortir en souriant.

On descendit de la voiture et avant même que je ne fasse les présentations, l'homme en question se jeta dans les bras de Tata Fatou en souriant.