Ça devait bien faire une demi heure que cet ascenseur avait décidé de se bloquer et personne n'avait daigné le remettre en route.
Je commençais à transpirer tant il faisait chaud là-dedans.
Et l'autre fou n'arrangeait rien, il commençait à tapoter ses doigts contre les parois et contre ses jambes par moments.
Ces petits bruits m'énervaient.
"Arrêtez ça.
-Pourquoi? Hein? Pourquoi?
-Parce que vous me stressez. Râlais-je.
-Ah ouais?"
Il se lève sur les nerfs et commence à donner de violents coups dans les portes.
"Je veux sortir... Il faut que je sorte de là... BORDEL DE MERDE OUVREZ! Hurle t'il.
-Calmez-vous. Vous stressez tout le monde ici.
-J'EN AI RIEN À FOUTRE. JE VEUX SORTIR".
Il continue de tambouriner sur les portes et tente même de les ouvrir à mains nues. Sa force ne lui permet pas de réussir mais il parvient à entrevoir qu'on est juste au dessus d'un des étages.
Quand il se rend à l'évidence de sa force insuffisante, il commence à mettre des coups de pieds de rage.
Je finis par me lever en ayant marre de ses bruits de ferrailles assourdissants.
"Ça suffit ! M'écriais-je.
-Quoi? T'es qui pour m'interdire ça hein? Fous moi la paix".
Il me pousse et je me cogne le dos par terre en tombant.
Je me rassois et tâche de me taire, le laissant terminer sa crise.
Quel genre de claustrophobe prend l'acensceur hein?
Il faut vraiment être stupide.
Je fixe mes jambes blanches et songe qu'il faudrait que je m'expose un peu plus au soleil.
Mais je n'arrivais pas réellement à penser à autre chose que les coups incessants des pieds de Kyle sur la porte en ferraille.
Ma tête commençait à bourdonner et je sentais que ça allait être un cauchemar pour moi s'il n'arrêtait pas immédiatement.
Je plaque mes mains sur mes oreilles tandis qu'il hurlait des insultes.
Ça recommençait à me lancer de la nuque au front et je n'arrive pas à contenir quelques larmes de douleur.
Bordel.
À chaque fois, il faut qu'il en fasse toute une histoire, et à chaque fois, il me fait beaucoup trop de mal.
Il frappe une énième fois son poing d'une violence déroutante, puis se laisse tomber au sol essoufflé et en sueur.
Il fixe le plafond un moment et passe ses mains sur son visage.
"Putain... J'en peux plus..."
Déjà qu'il fait chaud là-dedans, maintenant sa température corporelle doit être égale à 50 degrés celsius.
Je le fixe sans rien dire et laisse mes mains tomber contre mes cuisses.
Il reprend son souffle et finit par tourner sa tête vers moi.
"Tu pleures?" Remarque t'il avec une voix éraillée.
Je ne sais pas pourquoi, mais il me paraissait absolument sexy avec cette voix et cette expression au visage.
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Class Codes - Ancienne Version
RomanceCeci est l'ancienne version de Class Codes, la nouvelle version est à lire sur mon compte principal: LouLabies :) *** Les clichés vous connaissez ? Ces histoires stéréotypées où la jolie blonde riche et extravagante se fait enlever par un garçon bru...