GUILTY SOCIOPATH ┊ᵐⁱⁿˢᵘⁿᵍ

× CHAPITRE 3: Les Han.

×♥︎×

Le vendredi, c'était le jour de ce fameux test en physique chimie. Jisung s'était levé de bonne heure et n'avait honnêtement pas révisé du tout. Il s'était préparé, il avait enfilé son uniforme d'école, un uniforme bleu marine avec en dessous une chemise blanche et une cravate ébène, le logo de l'école était brodé sur le côté gauche de la veste de l'uniforme. En sortant de sa chambre, il descendit les escaliers en réajustant sa cravate, son sac à son dos. Et une fois à l'étage du bas, il croisa sa mère qui était assise à table, buvant son café du matin habituel. En se tenant droit, il la salua.

« - Bonjour, il se racla la gorge, mère. Dit-il, propre sur lui. Sa mère leva le regard vers lui, un regard sévère et ferme.

- Hoyeon t'amène au lycée aujourd'hui. Réussis moi ce test où je te renvoie de là où tu viens. Menace la dame. »

La mère adoptive de Jisung était quelqu'un de colérique, elle a adopté le noiraud quand il était tout petit à cause du décès de ses parents biologiques dont la cause était inconnue aux yeux de Jisung, du moins, approximativement. Jisung avait découvert de lui-même que ses parents n'étaient désormais plus de ce monde. Sa mère avait l'habitude de lui dire qu'ils l'avaient abandonné.

Sa mère adoptive à toujours été dépendante à l'alcool. Tout simplement parce que son mari n'était jamais présent, jamais là à cause de son travail, la raison pour laquelle leur famille possède autant d'argent. Jisung n'as alors vu son père adoptif que deux fois quand il était petit, et puis, plus jamais. Sa mère était méchante, elle lui reprochait toujours de tout, elle lui mettait toujours la pression et n'en avait pas grand chose à faire de la santé mentale déplorable de son fils. Quand à Hoyeon, vous vous demandez sûrement qui elle est? Hoyeon est la dame de chambre de la maison, les Han sont très aisés et donc, quand sa mère n'as pas le temps, Jisung se fait conduire sur son lieu de savoir par la vieille femme qui lui faisait son lit tout les jours. Le noiraud opina poliment à ce que sa mère venait de lui dire, obligé de la respecter sous peine de se prendre une claque sur le visage. Il ne lui parla pas plus, sauta le petit déjeuner et alla voir sa dame de chambre qui arrosait les fleurs devant la maison. En sortant de cette dernière, il l'interpella.

« - Madame Hoyeon? Demande Jisung. La vieille dame sursauta et se tourna vers lui.

- Oh! Excusez-moi, que puis-je pour vous Monsieur Han? Demande-t-elle avec un sourire poliment adressé au noiraud. Il détourna la regard, gêné de la déranger.

- Hum, il se gratta la nuque, mère a dit qu'elle n'avait pas le temps de m'amener au lycée aujourd'hui, et que vous deviez le faire à sa place. Dit-il timidement, Hoyeon était une vieille dame étrange, elle avait souvent l'air dans les nuages et souriait toujours d'une manière effrayante, on dirait presque qu'elle se forçait. Jisung devait avouer avoir légèrement peur d'elle.

- Bien sûr, pas de soucis. Affirma Hoyeon en opinant du chef. Vous pouvez aller vous installer dans ma voiture Monsieur Han. Elle lui tendit ensuite les clés de son véhicule que le noiraud saisit sans dire un mot. »

Sur le chemin, Jisung n'avait pas échangé un seul mot avec sa dame de chambre. C'était long, silencieux. Un silence désagréable et pesant. Alors une fois qu'il était arrivé à son lycée, il descendit de la voiture et remercia la vieille femme avant de filer vers sa classe, là où il croisa Minho qui, comme depuis le début de la semaine, somnolait sur son pupitre. Il s'assît a côté de lui sans le saluer et sortit son cours dans le plus grand des calmes. Il releva la tête en entendant quelqu'un entrer dans la pièce, c'est là qu'il remarqua Lewis, un étudiant d'échange venu des États-unis d'Amérique. Il était connu pour être misogyne et ayant répandu des rumeurs salasses sur le dos de Jisung l'année précédente. Le noiraud fronça les sourcils et grimaça en le voyant, il baissa alors le regard vers son cours quand l'américain s'en alla à sa place dans le fond de la classe. Minho ouvrît légèrement les yeux et tourna sa tête vers son voisin, toujours affalé sur le bureau.