Chapitre 18

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Il me répond presque immédiatement qu'il est rentré parce que la porte était entrouverte. J'ai du mal la fermer en rentrant de lycée.
-Mia !
-Oui je suis là-haut !

C'est Jules qui est arrivé. Je sors de ma chambre et dès qu'il est en haut des escaliers, je lui saute dans les bras et l'embrasse. Nous allons ensuite dans la chambre et nous nous allongeons dans mon lit. Nous nous endormons peu de temps après, dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain, nous nous réveillons au alentour de midi. Nous nous levons et décidons de déjeuner. Après avoir mangé, je vais m'habiller pendant que Jules va prendre sa douche. J'enfile un pull blanc, un jean bleu délavé, un kimono blanc et Bordeaux et des bottines noires. Alors que je fini de m'habiller, Jules m'appelle et me demande une serviette. Je lui en emmène une et en profite d'être dans la salle de bain pour finir de me préparer.

Peu de temps après, il sort de la douche avec la serviette enroulée autour de sa taille. Je peux alors admirer ses muscles parfaitement dessiné. Il s'habille tandis que je retourne dans ma chambre. Je sors mon fer à lisser, et attends qu'il chauffe. Lorsqu'il est enfin chaud, je l'utilise pour dessiner des boucles dans mes cheveux ondulés. Je mets un peu de laque puis débranche mon fer. Jules arrive et me propose une sortie en roller. J'accepte surtout que j'adore en faire. Nous prenons sa voiture et allons au bureau de location le plus proche. Nous louons deux paires et nous les enfilons. Nous nous mettons debout tout en se tenant par la main et avançons à une allure soutenue. Nous rentrons dans le parc situé en face du bureau de location et nous roulons en dépassant un bon nombres de personnes.

Au bout d'un moment nous arrivons dans une allée où il n'y avait personne. Jules me propose de faire la course. J'accepte en partant immédiatement. Il se plaint et part. Il me dépasse assez rapidement tandis que je fais semblant de tomber dans l'herbe. Il tourne la tête et me voit par terre. Il fait demi tour et m'aide à me relever. Puis je le pousse, il trébuche légèrement et je reprends la tête dans notre course. Dès que j'arrive au bout de l'allée, je m'arrête et il arrive presque instantanément.
-Tu as triché !

Je m'approche de lui et pour seul réponse je l'embrasse. Il répond à mon baiser et lorsqu'il le stoppe, il me propose de retourner chercher nos chaussures. Je remarque que ça fait presque deux heures que nous avons nos rollers. En arrivant, le loueur nous redonne nos chaussures que nous enfilons. Lorsque nous ressortons de la boutique, Jules me propose d'aller au parc. Nous retournons donc au même parc mais cette fois-ci nous prenons un chemin différent. Après avoir marché pendant une demie heure, nous rejoignons la voiture et rentrons chez moi. Arrivé là-bas, nous nous installons dans le canapé et nous regardons la télé.

Soudain mon téléphone sonne et le numéro de Lucie s'affiche. Je décroche et l'entends énervée.
-Qu'est ce qu'il y a ? Lui dis-je.
-Comment as-tu pu ?
-Faire quoi ?
-Embrasser Hugo !
-Haha ! Jamais de la vie. Si tu veux parler de la sortie dans les studios, c'est lui qui a commencé à me chercher en me chatouillant. On est tombé par terre et il m'a dit qu'il m'aimait. Ensuite Louis l'a remis à sa place.
-Je ne te crois pas ! Je te déteste, ne me parle plus jamais !
-Tant mieux, depuis le temps que tu cherches une aiguille dans une botte de foin, tu l'as trouvé !

Lorsque je raccroche, Jules me demande ce qu'il se passe et je lui explique. À la fin de mon explication, je vois sa mâchoire se crisper. Je décide alors pour le calmer de mettre mes jambes par dessus les siennes et d'enrouler mes bras autour de son torse. Il relève ma tête et m'embrasse doucement. Il me murmure un je t'aime à l'oreille auquel je réponds par un autre je t'aime suivit d'un baiser. Je regarde l'heure et remarque qu'il est l'heure de manger. Je demande à Jules ce qu'il veut manger. D'un commun accord, nous préparons du riz avec des cordons bleus. Nous nous servons dans une assiette chacun et nous retournons dans le canapé.

Après avoir mangé, nous nous allongeons sur le canapé ensemble. Jules m'enlace et enfouit sa tête dans mon cou, sous mes cheveux. Lorsque je commence à m'endormir, après une heure et demie de visionnage de télé, je propose à Jules d'aller se coucher. Nous nous retrouvons peu de temps après dans mon lit, sous la couverture. Je le taquine en le chatouillant. Il se tourne alors vers moi et me bloque. Il commence à me chatouiller et je ne peux m'empêcher de rire. Je lui demande d'arrêter mais il ne veut pas. Son bras est assez près de mon visage, je décide alors de le lui lécher.
-Ah ! T'es dégueulasse !
-Fallait pas me chatouiller !

Il approche son visage pour m'embrasser mais au dernier moment il se retire. Je passe mes bras autour de son cou et je le tire de toute mes forces pour l'embrasser mais pour m'embêter il tourne la tête. L'essai de la dernière chance, je me tracte à la force des bras et finis par lui arracher un bisou. Il se relâche sur moi et m'écrase.
-Tu te fou de moi là ?
-Oui !

On rigole et on se dit qu'il faut dormir maintenant. Nous nous endormons dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain matin, je suis réveillé par la sonnette. Mais qui peux venir à cet heure ? Je descends tout en m'attachant les cheveux en un messy bun. J'ouvre la porte et y découvre mon père.
-Papa ? Qu'est ce que tu fais ici ?
-Je me disais qu'on ne se voyait pas assez. Et puis ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu.
-Je ne peux pas aujourd'hui. Et tu ne t'es pas dit qu'il y avait une raison à cette absence ?
-Si bien sur Mia mais je ne la trouves pas.
-Et bien je vais te les dire papa ! Tout d'abord, quand je viens chez toi je ne fais rien, tu n'es jamais là ! Je ne vois aucun intérêt à venir ! Ensuite je ne vois pas pourquoi je devrais supporter ta femme alors que je la déteste ! Et tu crois que ça m'amuses de faire la route pour venir chez toi et au final ne rien foutre !
-Tu vas te calmer tout de suite !

Il commence à me crier dessus et à avancer vers moi d'un pas menaçant. Les larmes me montent aux yeux.
-Je savais que ta mère t'avait mal élevé depuis que vous êtes parties !
-Elle ne m'a pas mal élevé ! C'est pas elle le mauvais Parent !

Il s'approche dangereusement de moi et il sert les poings.

Happy new yearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant