La vie compliquée d'une jeune fille qui se retrouve du jour au lendemain à devoir se poser la question s'il s'agit de vivre ou survivre à la plus grosse tragédie qu'elle ne pensait pas avoir à subir.
Quand il ne s'agit plus de vivre pour soi, mais...
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Je ne suis pas de nature très curieuse. J'aime bien que les gens s'occupent de leurs propres histoires. Mais bosser sur les circuits automobiles ces dernières semaines m'aura appris une chose, c'est que les murs ont des oreilles !
Les qualifications venaient de se terminer, signe d'une fin de journée pour les trois quarts du circuit. J'avais regardé ça depuis mes bureaux, histoire d'être au calme. Les garçons avaient dans l'ensemble bien travailler car Charles partait P2 pour demain, Max P1.
Je redescendais de l'étage où je me trouvais, foulard autour du cou et veste sur le dos, comptant bien rentrer pour me poser. La journée avait été longue et le fait de devoir travailler sur mes rapports ne m'avait pas rendu la tâche moins facile.
Les murs avaient des oreilles, et les miennes allaient se traîner là où je commençais à entendre des bribes de conversation alors que je partais.
- Je ne comprends pas ce qu'il a. Ca fait des semaines qu'il me tire la gueule à tout va. On se prend la tête pour un rien, et il ne me parle plus.
- Le championnat le travaille peut-être ... Vous avez pris du temps pour vous ?
- Je lui ai réservé un week-end en Sardaigne après Monza. Je veux vraiment retrouver cette complicité qu'on avait auparavant.
- Je te le souhaite en tout cas.
Les deux voix féminines s'éloignèrent au moment où je voulus passer l'ultime porte pour partir de mon côté. J'avais reconnu Charlotte et Luisinha parler sûrement de Charles et cela ne faisait que me confirmer qu'il était grand temps qu'on parle lui et moi pour mettre tout ça au clair. J'étais aussi étonnée de la voir là pour le coup.
Un coup, j'entendais ici et là qu'ils n'étaient plus ensemble et là l'inverse ! Je fulminais au fond de moi n'aimant pas être prise pour une idiote et encore mois faire partie d'un triangle amoureux !
L'envie de rentrer directement chez moi était donc de mise suite à ce que je venais d'entendre. J'étais sur mon téléphone lorsque je sentis une masse me rentrer dedans.
- Put...
- Et ba alors jeune fille, on regarde plus où on va ?
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