la sélection version sasunaru 🧡💙

chapitre №¹★ ²

J'observe maman en catimini. Elle est plutôt enrobé, ce qui est inhabituel pour une Cinq. Sa silhouette n'a pas été épargné par ces cinq grossesses. Ses cheveux rouges sont semée de filaments argenté apparus sans crier gare il y a deux ans. Des rides se sont creusées au coin de ses yeux et elle se déplace la tête rentrer dans ses épaules, comme voûté sous le poids d'un fardeau invisible. Ses responsabilités l'oppressent, je m'en rends bien compte, et je comprends pourquoi elle tente de me manipuler. Nous nous tirons souvent et, à l'approche de l'automne sa nervosité augmente, ce qui n'arrange pas l'ambiance. Elle doit me trouver stupide de ne pas vouloir poser les yeux sur ce formulaire.

Le souci je le répète, c'est que certaines choses me tiennent à cœur et cette feuille de papier me sépare d'elles aussi sûrement qu'un mur en brique. Possible que mes rêves ne rime à rien. Qu'il me filent toujours entre les doigts. Mais il m'appartiennent et je n'ai pas la moindre envie de tirer un trait sur eux, de me plier indéfiniment au 4 volonté de ma famille. J'ai déjà fait pas mal de sacrifices.

Désormais, Karin est une femme mariée et deidara vol de ses propres ailes. J'ai repris le flambeau et j'ai enfilé le costume de grand frère dès qu'ils ont quitté la maison. Je travaille d'arrache-pied, en donnant la priorité à la musique et aux répétitions qui occupe la majeure partie de mes journées, entre le chant et les différents instruments auquel j'essaye de m'initier. Mais la lettre est arrivée et tout ses efforts ont été relégués aux oubliettes. Ma mère me voit déjà sur le trône d'Illeá. Si j'avais été plus malin, je l'aurais caché, ce fichu courrier, avant le retour des autres. Je ne pouvais pas me douter que maman le glisserait sous sa ceinture. Elle le sort au beau milieu du dîner, comme un magicien tire un lapin de son chapeau.

– Destinataire: maison des Namikazé-Uzumaki chantonne t'elle

Je tente de lui arracher la lettre des mains, elle réussi à esquiver mon geste. La traîtresse.

–Maman s'il te plaît ! Donne-moi ça !

–Mais ça m'intéresse ! Piaille Naruko, ma sœur cadette

Naruko est mon clone en fille avec trois ans d'écart. Ma copine conforme sur le plan physique uniquement, car en ce qui concerne le caractère nous sommes diamétralement opposé. Exubérante et extraverti, Naruko commence déjà à s'intéresser de très près aux garçons. La Sélection va faire vibrer sa fibre romantique...

Je me sens rougir jusqu'à la racine de mes cheveux. Papa tend une oreille attentive et ma fofolle de sœur bondit sur sa chaise, presque hystérique. Teïko, qui ne se laisse pas distraire par si peu garde le nez dans son assiette. Maman s'éclaircit la voix et se met à lire :

— «le dernier recensement porte à notre connaissance qu'un jeune homme célibataire dans l'âge aussi entre 16 et 20 ans, réside actuellement dans votre foyer. Nous nous permettons de vous signaler une occasion unique de participer à l'Histoire de cette grande nation qu'est Illeá

— C'est toi, le jeune homme célibataire ! Braille Naruko en m'agrippant le bras.

— Je c'est que c'est moi petite guenon. Arrête tu vas me briser les os.

Elle se tortille de plus belle sur sa chaise. Imperturbable, maman poursuit :
—« Notre prince bien-aimé, Sasuke Uchiwa attends sa majorité ce mois-ci. Au seuil de cette nouvelle phase de sa vie, il espère fonder une famille avec un(e) épous(e) loyal(e) originaire de notre beau pays. Si votre fils/fille sœur/frère ou pupille souhaite embrasser son destin en tant qu'epou(se) et Prince(sse) d'Illeá, n'hésitez pas à remplir le formulaire ci-joint que vous retournerez, dûment compléter, au bureau administratif de votre province. Dans chaque zone géographique, un tirage au sort désignera la/le jeune fille/homme qui aura le privilège de rencontrer le prince.
«Les candidates désignées par le tirage au sort seront logés au cœur même du palais royal, à Angeles, pendant toute la journée de leur séjour. La famille de chaque candidat(e) recevra une compensation généreuse pour service rendu à la couronne», ajoute ma mère en appuyant bien sur les mots, «compensation» et «genereuse».