55 - CARLOS SAINZ

Chapitre 14

Je me reculais en laissant mon front collé au sien. Il me regardait avec le souffle court.

« Céleste : C'est pas bien... on devrait pas.

Carlos : Qu'est ce que tu racontes ? Il se remettait légèrement plus droit. Chaque mouvement je sentais mon corps devenir de plus en plus incontrôlable

Céleste : Je peux pas Carlos, je... et les écuries.. Je me déplaças pour reprendre ma place initiale a côté de lui

Carlos : Tu ne te posais pas autant de questions avec Daniel. Je le regardais en fronçant les sourcils. Qu'est ce que je suis conne, il ne veut pas plus que ce que Ric a eu.

Céleste : je.. on s'est mal compris. Je me leva pour quitter la terrasse, il attrapa mon bras.

Carlos : Attend non. On peut y aller doucement.

Céleste : Mais bon aller où au final Carlos ?

Carlos : Je sais pas on verra ? Il caressa ma joue avec un sourire doux. Je regardais nos pieds en réfléchissant.

Céleste : D'accord, on verra. Je ne savais pas ce que j'acceptais mais c'était Carlos alors je me laissais tenter par l'idée la plus abstraite actuellement.

Carlos : Rentre je te rejoins plus tard. Il se pencha en attrapant mon menton et embrassa avec douceur la commissure de mes lèvres »

Je recula en le regardant, tentant de mémoriser chaque détail de lui ce soir, puis entra dans l'enseigne. Je retrouvais mes amis et re-commanda quelques shots pour me redonner un peu de courage.

Nous étions dans le minibus taxi pour rentrer, j'étais tout au fond avec Charlotte et je lui racontais l'épisode de la terrasse a l'oreille. Elle poussait des bruits de surprises, je rigolais en voyant sa tête.

Je rentrais seule a ma chambre, ayant dit au revoir a tout le monde depuis l'ascenseur. Je m'engouffra dans mes draps rêvassant ce qu'il s'est passé plus tôt. Je ne savais pas dans quoi je m'embarquais. J'avais peur qu'il ne voit en moi qu'une sex-friend, car il avait évoqué ma relation avec Daniel, je ne voulais pas de ça. Je ne savais pas ce que je voulais avec lui a vrai dire, mais une chose était sûre, je ne voulait pas être l'une de ses multiples conquêtes en coup de vent.

Je passa le mercredi a faire du sport, me reposer et relire les offres que Toto avait envoyé, demain j'avais un entretien avec Alpine et ensuite avec Mclaren, il fallait que je réussisse a me vendre. Je pris mon téléphone et appela mes parents qui me briefèrent de manière intensive.

Je toqua à la salle de réunion du motorhome d'Alpine, nous étions jeudi et les paddocks avaient fini d'être mis en place, j'entra dans la pièce, Laurent Rossi, Otmar Szafnauer et Matthew Harman se tenaient là. Je m'installais sur l'une des chaises face à eux avec mon directeur actuel et futur agent si tout se passe bien, Toto.

Une fois sortie je souffla un grand coup, Toto me prit dans ses bras.

« Toto : T'es un vrai requin. Tu t'es super bien débrouillée, ils ont vraiment l'air emballé.

Céleste : J'espère bien. Parce que je compte pas quitter la formule un sans avoir eu un siège dans une monoplace. Je rigolais en le remerciant.

Toto : Tu m'as presque donner envie d'acheter une écuries pour t'y mettre en premier pilote.

Céleste : Qu'est ce que tu attends ?

Toto : D'être Riche ? Il explosa de rire. Allez, reste concentrer pour Mclaren, et laisse pas ton appréhension pour Daniel prendre le dessus. »