Is It Love Drogo: Le jeu de notre amour

Peter

Fin du chapitre précédent:

Peter: Lyra... Ne pleure pas s'il te plaît...
Je suis désolé que tu ai à subir tout ça…

Il me serra un peu plus et je me laissa
aller dans ses bras. Si il ne pouvait
écarter ni le froid ni la tristesse, Peter
m'apportaient un sentiment de sûreté et
étais un vrais pilier rassurant. Il chassait
la peur, la solitude et la fatigue.
Fatigue de plus en plus présente. Le
mouvement des pas du beau vampire me
berçait et je finis à m'endormir contre son
torse, dans la froideur de l'automne.
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PDV:Lyra
Les draps était bien chaud et doux.
Une personne a mes côtés caressait
doucement ma main.
Je serrais ma peluche contre ma poitrine.
Les rayons du Soleil perçaient doucement à
travers les volets, je pouvais le discerner
malgré mes paupières fermées.
Les oiseaux chantaient.
Un cocon de chaleur et de sécurité.
Je remua lentement et vint porter mon
doudou à mon nez pour en inspirer l'odeur
familière, faisant s'arrêter le trajets du
doigt qui me caressait la main.
La voix de Nicolae retentit doucement à
mon oreille.

Nicolae: Bonjour, Lyra.

J'ouvris lentement les yeux vers la
personne qui me tenait la main, mais ce
ne fut pas Nicolae, mais Peter que je
découvris à mes côtés. Son grand frère
lui, se tenait appuyé au mur, près de la
fenêtre.
Je rangea précipitamment mon petit loup
en peluche sous la couette et rougit, gênée
qu'ils m'aient vu dans une telle situation.

Moi: Bonjour.

Ma voix était enroué. Moins sexy on ne
fait pas. Je rougis un peu plus.

-Nicolae: Tu te sens bien? m’interrogea alors que je me redressait. Je te conseille d'y aller
doucement, il est courant que les gens
souffre de migraine après une morsure.

Peter vint doucement redresser l'oreiller
derrière ma tête pour me laisser m'y caler; je le remercia. Ses yeux était toujours aussi beau et si tout autour de moi me paraissait flou, ses yeux étaient comme ancrés dans les miens.
En effet une douleur fulgurante me
traversa soudainement me faisant
grimacer. Je ne me sentais même plus capable de réfléchir correctement.

Nicolae: Tu te sens bien? Tu as sûrement faim.

Moi: Non ne t'en fais pas, merci. Que
s'est-il passé?

Les deux frères me lancèrent des regards
étonnés.

Peter: Tu ne te souviens pas?  Tu as dormis pendant 2 jours Lyra... Tu as eu des crises d'hallucinations, de la fièvre, des spasmes…

Il glissa doucement sa main sur mon
front pour prendre ma température et je
soupira de contentement. J'avais chaud
et sa main froide était incroyablement
agréable.


- Non. J'ai du être malade... Désolé de
vous avoir inquiété…

Leurs yeux reflétaient toujours autant
d'inquiétude mais il y avait quelque chose
en plus. Une pointe de tristesse, qui ne me rassura en rien. Je n eus pas le temps de les questionnez puisque un petit être aboyant joyeusement passa la porte suivis d'une petite masse de cheveux rose. Twix bondit sur mon lit pour venir me barbouillée le visage de léchouille.
Je le repoussa en riant.

- Calme toi! Je sais que je
t'ai manqué mais tu as l'air de m'avoir
remplacé rapidement.

Je lança un sourire malicieux à Lorie qui
faisait la moue en voyant ses frère
affectueux avec moi. Elle n'avait jamais vraiment apprécier de ne pas etre la seule fille au centre de leurs monde meme si il n'y avait rien de comparable a l'amour qu'il lui portait. Si on ne m'avait pas annoncé qu'ils étaient tous frères et sœurs adoptifs je ne l'aurais pas cru, tant l'amour qu'il se portait etait fusionnel. Je souris doucement heureuse que cette petite fille ait trouvé une famille aussi bienveillante. J'aurais aimé etre a sa place a l'epoque ou je me suis trouvé seule au monde.
Pour mon plus grand plaisir, les gestes affectueux de Peter parurent lui deplaire mais elle ne fit aucune remarque, ce qui etait rassurant. Je n’avais pas la force de supporter ça aujourd’hui.

Moi: Tu t'es bien occupé de lui pendant
que j'étais au lit?

La petite fille sourit.

Lorie: Oui! Je lui ai même apprit quelques
tours! Twix! Au pied!

La petite boule de poil pencha la tête vers
elle avant de décider qu'il en avait assez
d'être là. Alors il fila hors de la chambre,
la petite fille criant son nom sur ses
talons. Leur bonne humeur avait pendant quelque instant allégé l'ambiance pesant sur la pièce.
Je ria.

Peter: Elle s'en est bien occupé, je l'ai rarement vu aussi heureuse.

Il me lança son sourire. Celui entre la joie
et cette mélancolie qu'il portait toujours. J’adorais ce sourire, car trop rare même si il me fendait le cœur chaque fois que je le voyais. Il me donnait envie de le serrer dans mes bras pour le rassurer, lui montrer que la vie valait la peine de sourire, qu'il y avait toujours de bel chose dans ce monde.

Moi: Je n'en doute pas. Ils ont du bien s'amuser.

Une personne manquait toujours à
l'appel. Et l'envie de le voir me percait toujours.

Moi: Où est-il?

Je n'eus pas besoin de préciser qui.
Mais le regard des deux hommes était
emplis de quelque chose qui ne
m'inspirait pas.

Nicolar: Lyra... Tu ne te souviens vraiment de rien? Après ton shooting...?

Je lança un regard emplis
d'incompréhension à Peter mais celui ci
se contenta de s'asseoir à mes côtés
pour me prendre doucement contre lui. Rien de rassurant.

Peter: Il t'a agresser Lyra. Il t'a maintenu
au sol pour te mordre…

Je frissonna.
Tous me revenais.
La pluie.
Le froid.
La peur.
Le bonheur.
La douleur.
Tous.
Une larme coula.
Un deuxième.
Un cri étouffé.
Une voix lointaine. Presque inaudible.
Crie.
L'envie était irrésistible, comme une
libération attendue. Je me sentais en proi a une pression enorme, quelque chose au fond de ma poitrine me paraissait a deux doigts d'exploser. Je ne trouva rien de
mieux à faire que de placer mes deux
mains sur la bouche. Comme si cela allait empêcher la bombe en moi de partir.
La voix anxieuse de Peter retentit:

Peter: Lyra? Qu'est-ce que tu as?

Je lança un regard alarmé à Nicolae. Ils devaient me prendre pour une folle. C’est ça et je finirais bientôt a l’asile avec d’autre fou dans mon genre.
Mais un éclair de compréhension passa dans ses yeux.

Nicolae: Lyra. Regarde moi. Respire.
Doucement.

J’obéis, comme de force, mais tout s'embrouillaient dans mon esprit. Je ne voulais pas repenser à ça. Je me laissa aller contre le torse de Peter.
Inspirer.
Expirer.
Recommencer.
Tout était flou. Je ne percevait que cette
voix qui semblait implosé en moi.
Inspirer.
Expirer.
Recommencer.
Ma respiration se calma lentement. Mais pas la douleur fulgurante qui me percait le crâne et faisait monter les larmes de douleurs.
Inspirer.
Expirer.
Recommencer.
Les tremblements cessèrent.
Inspirer.
Expirer.
Recommencer.
Aussi soudaine qu'elle était arrivé la
petite voix repartit très loin, au fond de
moi-même, me laissant perdue, haletante et en larme.

Nicolae: Tu sais ce que tu es Lyra. N'est-ce pas?

Les yeux de Nicolae me sondait. Je lui lança un regard de nouveau remplit rempli d'incompréhension. Je ne m'en étais pas rendu compte mais Peter m'avait fait asseoir sur ses genoux pendant ma crise. Il me berçait lentement alors que mes doigts serraient son haut avec force. J’avais vraiment l’air d’une enfant a protéger. Je détestais ça, mais la force de bouger manquait.

Moi: De...quoi ?

Nicolae: Tu n'es pas humaine.

Woaw, merci le génie.