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-ˋˏ ༻Le quotidien de Harin a toujours été tranquille, sans la moindre perturbation, et ce même en tant que policier. Bien qu'il soit souvent appelé à résoudre des affaires, jamais il ne s'est retrouvé mêlé à l'une d'elle. Seulement, lorsqu'un soir lui et son coéquipier sont confrontés à un nouveau meurtre, Harin comprend bien vite que plus rien ne risque d'être comme avant. ༺ ˎˊ-
Le calme régnait depuis un bon moment maintenant, la nuit était tombée depuis quelques heures sur la petite ville où habitait Harin, inondant ainsi les rues de doux rayons lunaires. Seulement, un bruit strident finit par retentir, brisant la bulle dans laquelle le noiraud se trouvait. Ce dernier se réveilla brusquement, jusque-là paisiblement endormi sur son canapé. Il n'avait même pas réalisé qu'il s'était assoupi, la fatigue avait dû prendre le dessus. Ça n'avait été que lorsque son téléphone avait sonné, qu'il avait réalisé que plusieurs heures s'étaient écoulées depuis son dernier souvenir.
Bien qu'encore perdu entre la réalité et ses songes tout juste quittés, le jeune homme chercha la provenance de la musique stridente. Il savait pertinemment qu'il s'agissait de son cellulaire, mais il n'avait strictement aucune idée d'où il se trouvait. Les seules fois où l'on cherchait à le joindre tardivement, il s'agissait de son coéquipier qui lui annonçait qu'ils avaient une nouvelle affaire et que par conséquent, il lui fallait venir sur les lieux au plus vite.
Cela faisait déjà trois ans qu'Harin travaillait dans les forces de l'ordre, dès son plus jeune âge il avait su que c'était ce qu'il voulait faire. Alors, ça n'avait été une surprise pour personne lorsqu'il avait réussi le concours d'entrée. Néanmoins, à chaque fois qu'il lui fallait se rendre sur une scène de crime, il y allait avec le cœur serré, il ne s'y habituerait jamais et ce peu importe son temps de carrière.
À peine s'était-il redressé, qu'il se mit à chercher son téléphone, il fallait vraiment qu'il puisse répondre à cet appel. Fort heureusement, l'appareil ne se cachait pas bien loin, alors lorsqu'il le vit, le noiraud s'en saisit et décrocha, le souffle court à cause sa recherche.
