Des sentiments mortels

Chapitre 23. Le loup est dans la bergerie.

Vendredi 15 février 2019. La suite...

Points de vue de Jérémy.

De très bonnes humeurs aujourd'hui, je suis assis derrière mon bureau, le bout de mes doigts sur les touches du clavier de l'ordinateur, les lettres défilent sur l'écran pendant que j'attends Baptiste qui aurait quelque chose à me montrer. Soudain, on frappe à la porte et mon rendez-vous au cheveux bouclés et châtains clairs rentre dans mon bureau en souriant bêtement comme s'il avait fait une bêtise.

- Pourquoi tu souris comme un débile Baptiste ?
- Bonjour déjà, et ensuite, promets moi de ne pas t'énerver ?
- Non, je ne promets rien du tout, tu as fait quoi ?
- On m'a forcé.
- Aller dit moi !!!!
- Ok, ok, je sais que tu veux plus voir Arnaud, mais on a un sketch à te proposer en fait.
- Je t'avais dit non, Baptiste !
- Je sais...
- Aller montre moi, t'a de la chance, je suis de bonne humeur hein.
- Génial, tu vas kiffé, tu peux rentrer Arnaud.
- Attends, quoi ?

Je vois Arnaud rentrer dans le bureau en robe tout en dansant, il se met près de Baptiste en souriant pendant que le blondinet me donne le sketch sur une feuille de papier.

- Mais c'est quoi cette merde !?
- Le sketch Jerem.
- Je sais bien Baptiste, je te parle du mec déguisé en pute.
- Mais ça ne te plaît pas ? C'est Esmeralda Jerem. S'exclama Arnaud avec une voix plus aigüe que la normale.
- Alors toi, je te demande de ne plus venir ici, et tu viens accompagner de quelqu'un d'autre pour pouvoir rentrer, espèce de merde, j'appelle du harcèlement Arnaud, tu veux que je porte plainte ?
- Hein ? Tu ne vas pas faire ça Jerem ? Répond Arnaud en étant tendu.
- Non, je plaisantais, t'inquiète.
- Ah, c'était très drôle, bravo. Dit-il en souriant à moitié pendant que je prends la feuille des mains de Baptiste.

Je lis leur sketch et leurs idées en trouvant que ce n'est pas mauvais.

- Notre trio nous manque Jerem. S'exclama Baptiste.
- Et ça, c'est ma scène préférée ?! Ajouta Arnaud en mettant son index sur la feuille en frôlant ma main au passage.
- La scène du viol ?
- Oui !
- T'es vraiment un gros débile.
- ...
- Bon, ce n'est pas si mal. Dis-je en posant la feuille sur le bureau avant de prendre ma vapoteuse en main.
- C'est vrai ? On le fait alors ?
- Ouais, on le fait, à une condition. Dis-je en vapotant.
- On t'écoute mon copain. S'exclama Arnaud.
- On prend Guillaume dans le sketch.
- Ok, parfait ! Réponds Arnaud et Baptiste en même temps.
- Par contre, Arnaud, on reste pro, tu n'es pas mon pote, alors rêve pas, et Baptiste, si au cas où je déraillerais, je deviens fou, je fais une dépression à cause d'Arnaud, je te tiendrai pour le seul responsable. Dis-je en n'étant pas rassuré du tout limite angoissé.
- Pourquoi ? Réponds Baptiste.
- Parce que c'est toi qui l'as amené, tu forces avec lui, tes rentré dans son jeu, alors que j'avais dis non, maintenant, on vas passer du temps ensemble, et j'espère pour vous deux que ça va bien se passer.
- T'inquiète ça va aller, tes passer à autre chose maintenant, tes forts. S'exclama Baptiste.
- Si tu le dis, aller dégager, je veux vous voir lundi à 9 h ici, et je veux que tu sois à l'heure Baptiste.
- 9 h ! Comment tu veux que je fasse ? Je dois conduire les enfants à l'école, puis avec les bouchons, je serais jamais ici à 9 h Jerem.
- Tu fais comme Arnaud, tu divorces et tu mets ton gosse chez ton ex.
- Très drôle Jerem. Réponds Arnaud.
- Sérieusement Jérémy. S'exclama Baptiste inquiet.
- Bon ok, 10 h ça va ?
- C'est déjà mieux.
- Super, à lundi. Dis-je en regardant Arnaud tout en me levant de ma chaise.

Après avoir angoissé, regretter, ruminer, en ayant Arnaud en tête tout le reste de l'après-midi, je rentre enfin chez moi à 19 h en ayant envie de me détendre en attachant ma compagne au lit pour lui faire l'amour.

Mes baskets et ma veste retirée à l'entrée, je rejoins Cindy dans la cuisine en plaquant mon corps derrière elle pour sentir ses fesses contre moi, je viens lui embrasser le cou passionnément en prenant ses poignets dans mes mains.