Chapitre 1: Conscience

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Aoi, âgé de 5 et demi, ouvrit les yeux. Elle est sur une vieille chaise en bois, les mains et les pieds attachés par des chaînes en fer, elle a la tête baissée et les yeux vides. Elle releva doucement la tête, son cou saigne, elle a mal et elle voit flou. Un homme se tient en face d'elle devant une marre de sang, des hommes morts. 10 non 11 homme à terre mort. L'homme tourna son regard vers elle. Il avait un chapeau, des cheveux roux courts et une étrange aura rougeâtre autour de lui. Il s'approcha pas à pas d'elle, Aoi ne bougea pas. Elle le regarda faiblement le roux s'accroupir vers elle. Elle le regard avec des grands yeux vides, l'homme parle mais elle ne distingue que des mouvements, elle ne perçoit aucun son. Elle finit par s'évanouir.

Aoi ouvre les yeux, elle est allongée sur une sorte de petit lit. Une personne est entrain de la regarder. Elle se releva doucement et se met assis sur le lit. Elle regarda la/le petit.e fille/garçon qui est à genoux pas loin d'elle. Iel remarque que Aoi est réveillé et se lève pour aller la voir.

-Oh tu es réveillée ! Je m'appelle Q et toi ? Demanda l'enfant aux cheveux bicolore.

Aoi se repondit pas, elle resta silencieuse. L'enfant en tenue blanche se leva et courut en dehors de l'endroit elle se trouvais. Aoi regarda ses mains qui étaient bandés. Son cou l'était également. Soudain l'enfant aux cheveux bicolore revint avec un homme avec des cheveux noir.

-M. Mori la fille est réveillée !

-J'ai vu cela Q.

L'homme avait un grand sourire, il voulait être rassurant. Il s'approcha de l'enfant assit dans le lit et s'accroupi près d'elle.

-Tu peux partir Q, je m'occupe d'elle à présent. Dit l'homme au costume noir et rouge.

L'enfant parti alors, il écouta les ordres bien sagement.

-Alors, comment tu te sens ? Demanda-t-il d'un ton rassurant.

Aoi le regarda, ses yeux froids se plongeait dans les yeux de l'homme. Elle se sentie obligée de répondre.

-Bien.

Un simple "bien" avait l'air de convenir à M. Mori.

-Je me présente, je m'appelle Ogai Mori et toi ?

-Aoi...Aoi Fujiro.

La voix de Aoi était aussi froid que ses yeux. L'homme rigola, comme si ce qu'elle venait de dire était drôle. Elle resta insensible à ses rires et ne prononça pas un mot.

-Ahaha, je suis désolée. Aoi Fujiro, j'ai eu affaire à ton père il n'y a pas longtemps. Il a hurlé de douleur, j'avoue ne pas avoir y été de main morte.

Le regard de Aoi se figea. Cet homme venait de dire qu'il avait tuer son père. Aoi n'en revenait pas. Elle pensait à ces bons moments avec lui, quand il lui faisait des chatouilles alors qu'elle était dans les bras de sa mère, quand il l'a poursuivait alors qu'ils jouaient aux pirates, ou encore quand ils arrosaient les plantes dans leur maison. Aoi le regarda, étonnée de ce qu'il venait de dire.

-Vous avez...tué mon papa ?

Le parrain de la mafia portuaire souria. Il avait l'air content qu'Aoi réagisse un peu à ses propos.

-Tuer est un grand mot petite, je dirais que je l'ai envoyé rejoindre les démons en enfer ! Dit il presque fier de lui.

Aoi le regarda.

-Les démons ? C'est bien ou mal l'enfer ? Demanda la petite Aoi

-L'enfer pour les gens comme toi et moi c'est bien Aoi. Il faut en avoir conscience.

-Les gens comme vous et...moi ? Comment on y va en enfer alors si je doit y aller ?

Le parrain souria. Il était content que la fillette demande cela. Il lui tendit sa main avec un grand sourire sympathique.

-Si tu veux je peux te montrer le chemin Aoi. Mais il va falloir faire pleins de choses pour y aller. Tu veux rejoindre mon organisation pour aller jusqu'en enfer ? Demanda l'homme aux cheveux noirs.

Aoi ne prit même pas le temps de réfléchir. Elle prit la main de M. Mori pour accepter son offre.

-Oui, montrez moi Monsieur. Je ferais tout pour y aller et rejoindre mon papa.

-Tu as conscience de ce que tu fais Aoi ? Après tu ne pourra plus retourner en arrière. Dit il pour être sûr que Aoi sois sur de son choix

-Je le sais.

M. Mori souria et se leva. Il était content de sa nouvelle recru. Toujours main dans la main, il accompagna la fillette jusqu'à son bureau.

Une fois arrivé dans le bureau, Aoi regarda par les grandes fenêtres la vue. Quant à M. Mori, il chercha une tenue pour Aoi. Une petite fille blonde apparut.

-Tiens, encore une autre fille. S'exclama la fille blonde

Aoi ne se laissa pas perturbée et continua d'observer la belle vue sans répondre à la jeûne fille à la robe rouge. Cette dernière ne se mit pas en colère et disparut d'un coup pour aller se ranger près du parrain.

-Qui est cette fille ? C'est la deuxième, elle ne me répond même pas. Dit elle l'air de boudée.

-Eris-chan !!! Tu es revenue !!! S'exclama l'homme complètement gaga de la jeune fille.

-Oui, mais je crois que je vais repartir avant que tu ne me demande de-

La jeûne blonde n'eu même pas le temps de finir que l'homme d'âge mâture lui coupa la parole.

-Que dis tu d'essayer une nouvelle robe ? Eris-chan !

La jeûne fille soupira, on aurait dit que les rôles étaient inversés.

-Non, tu devrais trouver une tenue pour la fille là bas.

L'homme hocha la tête et sorti des gants bordeaux, un débardeur noir, un short ainsi que des collants et des chaussures. Il apporta ses vêtements à la petite Aoi.

-Voilà pour toi, Eris va t'accompagner jusqu'à la où tu vas séjourner. Tu te changeras là bas. On se retrouve demain pour que tu t'entraînes avec une dame très compétente. Tu verras sûrement l'homme qui t'as retrouvé. Expliqua M. Mori

Elle hocha la tête, les deux petites filles partirent en direction des cellules de la mafia portuaire.

Juste une foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant