4. Informations et stéréotypes

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Pourquoi existe-t-il une telle récurrence dans les schémas des Systèmes ?

Je n'ai jamais remis en cause la légitimité des Systèmes que j'ai rencontré... notamment parce que j'ai vécu tant d'années en psychiatrie, ça m'a rendu plus tolérant que la norme et très flexible, mentalement. Néanmoins, c'est une question que je me suis très vite posé : il y a les protecteurs, les littles, les sexuels... d'où vient cette récurrence ?!

Plus je me suis renseigné sur le sujet et plus j'ai compris : les alters se forment selon des "chocs" précis (plus ou moins) et ils répondent à des besoins. Ces besoins sont à la fois récurrents et définis : si on créé des catégories assez larges et précises alors on peut classer et nommer les choses.

Voici comment j'imaginais les choses :

Choc sexuel = alter sexuel
Besoin de protection = protecteur / persécuteur*
Enfance volée = little

* je fais parti des gens qui pensent que les persécuteurs sont des protecteurs qui s'y prennent mal et/ou de manière inadaptée.

Bref, c'était un peu flou et pas forcément correct...
... mais c'est comme ça que j'ai pu accepter le concept.

Et moi, dans tout ça ?!

Bah c'est pas très clair...

J'ai toujours cru que la découverte d'un alter se faisait dans cet ordre : découverte d'un trauma > révélation d'un alter > mise en contact et apaisement du groupe.

Je pense qu'il n'y a pas de généralités et que ça n'est pas aussi linéaire...
... mais j'ai SURTOUT l'impression que c'est à l'envers.

En ce qui me concerne c'est plutôt une première étape qui me fait réaliser/conceptualiser une multiplicité : je suis tout seul > j'ai des personnages en moi qui parlent mais c'est moi qui contrôle / c'est un jeu > et si ça l'était pas ? > on pourrait être plusieurs.

Ensuite, comme j'ai pu l'expliquer au chapitre précédent, j'ai "senti" des personnages plus fortement que d'autres. Voici comme ça s'est passé : suspicion d'un groupe d'alter > ...

Ouais, c'est TOUT !

Ils ne sont pas rangés correctement dans des petites cases et ils ne viennent pas chacun avec un trauma clair et défini... je ne sais même pas depuis QUAND ils existent et je ne peux même pas me baser sur la date de mes textes puisque j'en ai certainement pris conscience assez récemment pour qu'ils prennent ces identités-là mais ils pourraient exister en moi depuis plus longtemps que l'existence de ces romans / fanfictions.

MAIS !
... parce que sinon, j'en ferai pas un chapitre.

Je vous rappelle que je fais des recherches pour écrire et par curiosité depuis environ un an, ça signifie que je connais assez bien les rôles et/ou les types d'alters... quand j'ai eu une liste assez précise de ce groupe d'alters, j'ai noté DEUX rôles dont je suis sûr. Je pense que vous êtes capable de le faire, vous aussi.

ARTHUR = hôte. Je sens que c'est moi... je sais pas si c'est moi la plupart du temps mais c'est mon prénom et plus que ça, je l'ai choisi moi-même. L'hôte étant le "mode par défaut" d'un système, ça me semble cohérent.

TILOU = little. Bah ouais, c'est clairement un gamin. Il parle trop bizarrement... une toute petite voix et il adore tout un tas de trucs mégas enfantins même si paradoxalement, je le connais très mal : c'est le seul avec Arthur qui soit pas basé sur un personnage que j'écris.

Et puis, d'ailleurs ?!

PAN = sexuel, je sais pas pourquoi ni comment mais ça me paraît évident de par sa personnalité en tant que personnage... je l'ai jamais "senti en moi" ou "moi être lui" ou j'en sais rien mais SI c'est bel et bien une part, c'est forcément une part sexuelle.

WALTER = protecteur. Je ne sais pas trop pourquoi j'ai écris ça, je vais être honnête mais je l'ai juste écrit comme une évidence... oh ! attendez deux secondes ?!

ASH = persécuteur.ice et j't'emmerde. C'est... juste... ça me semble limpide.

MAX ? J'en sais rien, je POURRAIS écrire "ado" mais là, j'extrapole un peu.

C'est pour ça que j'en fais un chapitre dédié et que je l'ai pas inclus au précédent : je pense que les alters n'ont pas de rôles... mais qu'ils peuvent en avoir. Pas très clair, hein ?! Vous inquiétez pas, j'ai une métaphore !

C'est comme la musique.

Quand on écoute de la musique sans rien y connaître, c'est juste de la musique... ça, c'est moi qui fais la liste de mes alters pour la première fois avec tous les doutes et les angoisses qui se dissipent toujours pas (mais ça serait trop beau, hein ?!)

Et puis, on apprend qu'il existe des types de musiques différentes : la pop, le rock, le jazz...

Les chansons qu'on écoutait sans trop savoir ce que c'est "juste de la musique, quoi" s'affinent et on peut les classer dans différents genres musicaux. C'est la CONNAISSANCE de ce qu'est la musique qui nous donne cette habilité...

Je crois que c'est exactement pareil pour les alters : à la base, c'est juste des fragments d'identité ou des identités à part entière ou des morceaux d'un tout ou... bref, on s'en fout de comment chacun défini et/ou ressent ses alters. C'est juste des personnes : parfois un nom, parfois plus... D'un coup, on accède à l'information des "rôles" (little, hôte, social, sexuel, ado, non-humain, fictif, etc) et PAF, comme par magie, on peut soudainement les trier.

L'accès à l'information donne un cadre.
Ce cadre offre des repères qui aident.
Ces aides sont perçues comme une récurrence bizarre.

Mais en fait... non.
Tout n'est pas forcément limpide ni fixe ni quoique ce soit, ça devient une possibilité pour s'aider et/ou aider à comprendre son système et/ou l'expliquer à autrui.

Arthur... ou Ash ?
... ou les deux ???

Interlude n°1 : Switch et orthographe

C'est marrant, ça, première fois que je SENTIRAIS Ash mais j'ai l'impression que c'est elle qui écrit à partir de son nom... notamment j'ai fais pleins de fautes que je fais parfois mais ça s'est accentué à ce point-là. Je saurai pas expliquer ce ressenti.

Heureusement que j'ai une bonne connaissance des règles d'orthographe, enfin, on va dire que "ça passe" pour pas attirer bêtement des grammar-nazi parce que je SAIS que j'en fais, ça va, hein. En plus, mon texte est automatiquement corrigé par l'auto-correcteur soit de mon téléphone soit d'un ordinateur... je sais que je fais des fautes quand je suis fatigué et je viens de ne pas dormir (Walter ?!) donc ceci expliquant peut-être cela. Mais imaginez que je fasse plus ou moins de fautes selon les moments de la journée et que je m'en sois JAMAIS rendu compte parce que j'écris toujours sur mon téléphone ou un ordinateur ???

MIND FUCK.

DELT∆ I Journal d'un SystèmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant