Chapitre 8

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Rose

Il ne restait pas une seule chose qui n'a pas brûlé, donc on est partie lui acheter les trucs les plus utiles, c'est-à-dire des habits, mais les affaires de cours qu'il n'avait pas pris dans son sac. Il était démoralisé tout le long des magasins. S'apitoyer autant n'est pas vraiment utile, je veux dire, il doit avoir un compte en banque rempli de l'argent de son très cher papa. Même s'il lui parle plus, il doit lui rester beaucoup. Bref, vraiment, il est désespérant. Donc, suite à notre sortie, on est rentré et là, on monte les escaliers.

– Hum... Soit tu dors avec moi ou dans ma chambre, mais alors ca serait dans le lit à baldaquin. Sinon je peux te trouver une chambre d'ami dans la maison, mais ça serait dans l'étage 1 donc très loin de moi et entourer des gars que tu as vu dans le salon, parce que parfois, ils dorment ici.

– Je-, je préfère dans le lit à baldaquin parce que les messieurs, ils font grave flipper.

– Tu as raison d'avoir peur d'eux. Parce qu'ils n'hésiteront pas à te tuer si tu me fais du mal.
Je le vois devenir aussi blanc qu'un linge, ce qui me fait sourire discrètement.

– Tu rigoles ? N'est ce pas ?

– Bien sûr que c'était une blague, ils ne vont pas te tuer.

- Ah, tu me soulages, je ne veux dire pas que j'ai quelque chose à me reprocher juste que je voulais savoir.

– Ils ne vont pas te tuer de suite du moins, ils vont d'abord te torturer jusqu'à que tu les supplies de te tuer puis, eux, verront si tu mérites qu'ils te fassent cette faveur... Ça va ? T'es tout blanc.

– Oui oui je- je réfléchissais juste.

– D'accord bon du coup, tu peux mettre toutes tes affaires dans ce meuble, ça sera ta chambre le temps que tu puisses avoir une nouvelle maison. Tu peux utiliser ma salle de bain.

– Je vais me dépêcher de m'en trouver une, ne t'en fais pas.

– Pas trop non plus, je veux dire sinon je ne pourrais pas te montrer tout ce que cette chambre peux t'offrir.

Je m'avance doucement vers lui alors que je parlais et commence à caresser son torse.

– Non. Attends. Pas de suite. Je-, je vais me reposer, je viens de voir ma maison brûler, je ne suis pas de super humeur.

– Oh... Hum d'accord, je- je vais y aller alors.

– Attends ne m'en veux pas, je ne veux pas te blesser en te repoussant, c'est juste que ce n'est pas le moment.

– Ça ne me blesse absolument pas, je pensais que ça allait te remonter le moral et te faire penser à autre chose. Mais j'avais tort pour une fois. Je te laisse et si tu me cherches, je suis dans ma bibliothèque.

– D'accord, euh, bah, tu peux venir me réveiller vers 22 h s'il te plaît, comme ça, on va manger ensemble quelque part.

– Tu as un téléphone non ? Alors tu peux mettre un réveil t'a pas besoin de moi, sinon je suis ok pour manger dehors. On ira au macdo, ça fait un bail que je n'ai pas mangé là-bas.

– Euh... D'accord.

Je pars pour sortir de la chambre, mais m'arrête avant de la passer.

– Oh et aussi, je viendrais te réveiller. Bonne nuit trésor.

Je pars et souris fier de moi. Mon plan marche à merveille jusqu'ici...

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Il est bientôt 22 heures, et j'ai passé tout le reste de la journée et soirée à lire, ce qui fait en tout 3 h donc j'ai eu le temps de lire 2 livres. Avec plein de détails que j'ai beaucoup appréciée, je vous laisse imaginer ce qu'il y avait à l'intérieur. Ils m'ont même fait mal à mes bras. (NDA: c'est une phrase que une amie a voulu mettre donc je l'ai laisser écrire et je l'ai laisser) Les deux étaient plutôt intéressants du coup. Et j'ai mis beaucoup de post-it rose.

Rose & JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant