Chapitre 25

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Jane habite à 20 minutes de Willows. On passe le trajet à se taquiner pour oublier notre mésaventures. 

Stanley ne gâchera plus ma vie. Je veux profiter de ce Noël avec l'homme que j'aime et sa famille.

- On est les derniers arriver, me dit Kaïs en se garant devant la porte de garage de sa maison d'enfance qui est vraiment telle que je l'imaginer.

On se détache et il m'embrasse tendrement. 

- Je profite avant de devoir te partager.

Je l'embrasse à mon tour et des coups à la fenêtre conducteur nous font sursauter comme des adolescents prient en faute.

- Dépêchez vous les enfants, nous dit Jane en faisant des grand gestes.

J'éclate de rire et Kaïs lève les yeux au ciel exaspérer.

- 5 minutes, je ne demandais que 5 minutes, grommèle t'il.

Il sort de la voiture et en fait le tour pour venir m'ouvrir la portière, suivi de près par sa mère qui le pousse pour me prendre dans ses bras.

- Je suis tellement contente de te voir ma petite chérie, me dit-elle.

- Merci de nous avoir inviter Jane, lui répondis-je en répondant à son étreinte.

- Venez vous réchauffer à l'intérieur les enfants, poursuit-elle, vous prendrez vos bagages plus tard.

Kaïs me prend la main et on suis sa maman jusqu'à la porte de la maison. On est accueilli par ses sœurs qui nous sautent littéralement dans les bras. Je me retrouve les fesses sur le tapis de l'entrée avec Alia morte de rire sur moi. 

- Vous nous avez trop manquez, disent-elles en cœur.

- Les filles vous abusez vous avez squattez chez nous y a 15 jours.

On éclate tous de rire et Jane nous invite à nous installer sur le canapé autour du feu de cheminée.

J'adore les voir interagir tous les quatre et loin de me sentir à l'écart, j'ai la sensation d'avoir enfin rencontrer ma vrai famille.

Jane nous ramène du lait de poule et des cookies avant de me raconter des anecdotes sur ses trois diablotins qui sont tantôt choqués, tantôt mort de rire par les révélations de leur mère.

Quand à moi, je pleure de rire, j'en ai même des crampes d'estomac. Une nausée se fait ressentir.

Je repose ma boisson et prend un cookie mais la sensation à du mal à partir.

- Ça va Néa ?, me demande mon petit ami soucieux.

Je le regarde en souriant entre mes larmes de joies.

Il les ressuie avec son pouce et m'embrasse tendrement, oubliant complètement qu'on est dans le salon de sa mère et que trois paires d'yeux nous observent attentivement.

Un raclement de gorge nous sépare quand il commence à caresser ma cuisse et c'est rouge de honte que je baisse la tête sous les éclats de rire des trois femmes Wilson.

On passe le reste de l'après midi à préparer des petits gâteaux de Noël ainsi que le repas de ce soir. On a vite viré Kaïs de la cuisine qui faisait que de faire des bêtises et nous ralentir, ramasser un bol de farine par terre ce n'est pas une mince affaire.

- Néa, m'appelle t'il depuis le salon.

Je me lave les mains avant d'aller le rejoindre.

Il est assis sur le canapé et il ne semble pas m'avoir entendu arriver. J'essaie donc de l'attaquer par surprise mais il est plus rapide que moi et il me renverse sur le canapé avant de se mettre au dessus de moi, me tenant ainsi prisonnière.

L'appartement 1725Où les histoires vivent. Découvrez maintenant