MINUSCULE ENQUÊTE (Premier Jet)

Difficile à croire.

Je... Où?
PUTAIN! Quel mal de tête! Comme si mes tampes se faisaient écraser par une presse hydraulique! Je ne me rappelle pas avoir bu hier soir! Mais attendez! On est le soir où dans la journée? Je suis où exactement?
Attends, Réfléchi une seconde Nathan. Et commences par ouvrir les yeux.
J'exécute mon ordre.
J'ai les yeux qui collent. J'ai du mal à les ouvrir. Mais quand j'arrive péniblement à les fendres, l'aperçoit une faible luminosité venant du font de cette pièce sombre.
La lumière se faufile entre mes cils, et je vois une petite boule ronde avec des trais lumineux. Si je devais dessiner ce que je vois, je ferai comme quand on était petit, et que l'on dessinait un soleil rond avec des traits autour pour la diffusion des rayons.
Sauf que là, je ne suis pas petit, et que je me retrouve dans la cave sombre d'une maison.
J'ai été enlevé, et je suis séquestré, je ne sais où!

J'ai maintenant les yeux grand ouverts, mais j'ai du mal à me tenir sur mes jambes. Des hauts le cœur, viennent compléter mon malheur.

Je met bien une dizaine de minutes à émerger complètement. Cela me laisse le temps de me rappeler ma chronologie, avant d'arriver ici. Le point positif est, que, je ne suis pas ligoté. Dans cinq minutes, je monterais les escaliers en bois qui me séparent de la porte, pour voir si elle est ouverte.

Depuis que j'enquête sur cette ville disparue, du New Jersey, tout semble obscur. Personne n'a l'air de se soucier de ce qu'est devenue cette ville et ses habitants.
Mais une fois sur place, un cratère. Mais pas de traces d'explosions, ni d'astéroïdes. Rien. Même pas de traces de maisons...
Tout le monde avaient oublié qu'elle avait pu exister jadis. Pourtant, l'endroit est très beau, avec des lacs aux alentours, et beaucoup de verdures.
J'ai eu beau, questionner les patelins voisins, le service postal ou les administrations avoisinantes, personne ne put me répondre.
Cependant, il y en a quand meme des traces dans les registres de Trenton. Il y a des noms, des adresses.
Après des heures à chercher dans un monticule de  paperasse, les informations glanées, me ramenait à un seul endroit : Fort Greene à New York.

Cette rue, de briques rouges était sensé abriter tous les habitants de la ville disparue. Seulement, voilà! J'ai eu beau frapper à toutes les portes, personne ne me répondait. Seul un concierge avait prit la peine de m'adresser quelques mots pour me dire que les gens devaient travailler. Cela m'étonne beaucoup...

Je me suis donc mis en planque dans la rue, derrière les vitres teinté de ma vieille camaro.
En deux jours, à part le concierge, une seule personne était rentré chez elle. De temps en temps, ce personnage regardait pas sa fenêtre, dans ma direction. Il m'avait repéré.
Je décidais donc d'aller me rendre compte.
Je n'avais pas eu le temps de frapper à la porte que cet homme d'âge mur, au cheveux long et grisonnant, m'ouvrit d'un coup sec.

— Bonjour, je me présente cher monsieur. Je suis Nathan Ackerman. Journaliste au...

— Je ne comprends pas pourquoi un journaliste, reste devant chez moi pendant si longtemps! Suis-je soupçonné de quoi que ce soit ?

— Non, j'aurais juste voulu savoir, pourquoi vous êtes le seul à vivre dans ce cartier ? Et pourquoi, monsieur François, vous êtes le seul qui ne vivait pas dans la ville disparue. Toutes les personnes ont été reloger dans ce cartier.

— Voilà une chose intéressante ! Un mystère... J'adore les mystères. Et surtout, les résoudre.

— Oui, je sais que vous êtes professeur. J'ai eu le temps de parcourir votre dossier. Vous avez plusieurs doctorats. Vous pouvez m'en dire plus?

— Évidement! J'adore parler de mes travaux!

Il m'invite à entrer. Mais je suis surpris de voir le concierge dans le salon. Je ne l'ai pas vu entrer. Depuis quand est-il là ?