chapitre 4

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Le bulletin du Capitole d'Illeá et diffusé à 20h le vendredi soir. Aucun citoyen est obligé de le regarder, même si ça a été plus que je ne recommander à l'ensemble de la population. Les Huit -SDF, mendiant, etc. - se réfugie dans les magasins ou dans les bars pour ne rien manquer de la diffusion. Avec la sélection qui approche, tout le monde est sur des charbons ardents.

—  Tu crois qu'il faut annoncer les gagnants de ce soir ? Me demande Naruko, la bouche pleine de purée.

— Non, ma puce. Les retardateurs ont encore le jour pour rendre leur formulaire. On aura les résultats d'ici deux semaines, je pense, réponds maman d'une voix calme.

–Oh ! C'est trop long! Gémit ma petite sœur.

Trop long ? Je rêve. C'est mon nom pas le sien, qui est dans l'urne !

Papa se tourne vers moi.

Ta mère me dit que vous avez dû vous armer de patience au bureau administratif, fait-il remarqué.

–Oui. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de monde. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi ils accorde un délai aussi long ; je suis certain que tous les jeunes de la province se sont inscrits dès le premier jour.

–Et tu t'es amusé à donner des notes à tes rivaux ?

–Ça ne m'intéressait pas. J'ai laissé ça à maman.

–Oui, je n'ai pas pu résister, avoue ma mère. Mais Naruto n'a rien à leur envier. À la fois raffinée et sans  artifice. Tu es vraiment très beau, mon chéri. Si ils épluent les candidatures au lieu de choisir les prétendants au hasard comme nous l'a confié Léna, tu as toutes tes chances !

–Ça m'étonnerait. J'en ai vu une qui s'était tartiner une grosse couche de rouge à lèvres, on aurait dit qu'elle saignait des gencives. Peut-être que le prince aime ce genre de fille...

Ma remarque déclenche les arrêtés général et maman nous régale d'anecdotes moqueuse sur toutes les tenues qu'elle a pu repérer ce jour-là. Naruko boit nos paroles et Teïko joue de la fourchette en étouffant des éclats de rire.

À vingt heures précises, nous nous entassons dans le salon –papa dans son fauteuil, Naruko et maman dans le canapé, Teïko sur les genoux de sa mère, moi allongé sur le tapis– et nous allumons la télévision. La chaîne taxe publique est la seule chaîne non payante du pays, accessible même aux Huit – quand ils ont la chance de posséder un écran.

Les premières mesures du l'hymne national s'égrènent. Cela peut sembler stupide, mais j'ai toujours aimé notre hymne. C'est ce que je préfère chanter.

La famille royale apparaît enfin. Je peux reconnaître le roi Fugaku, debout sur l'estrade et entouré de ses conseillers. La caméra effectue un panoramique surtout ses dignitaires au visage soucieux et je devine que plusieurs allocution sont programmées ce soir. A sa gauche, la reine et le prince Sasuke siège sur leur trône, majestueux. « voilà des gens qui n'ont certainement jamais travaillé de leur vie », me dis-je.

–Regarde, c'est ton petit copain, Naruto ! S'exclame Naruko, malicieuse
*C'est officiel j'adore cette meuf 😂*

Il est vrai que le prince maxon est beau, à sa façon. Rien à voir avec Sai, malgré tout. Ses cheveux courts, tu as un bleu nuit, et ses yeux noirs. Lui donne une allure mystérieuse. Presque sombre. Malgré il a un je ne sais quoi une allure qui lui attire la sympathie de tous. Le souci, c'est qu'il se tiens trop droit sur son trône. À croire qu'il à avaler un parapluie. La nerfosité sûrement. Avec sa coiffure impeccable (pas un cheveu ne dépasse ), son costume gris taillé sur mesure et sa veste remplacer au cordeau, il m'évoque un mannequin de cire. J'ai presque pitié de la personne qui va se retrouver enchaîner à lui. Sa vie ne sera plus qu'un long tunnel d'ennuis.
*Si tu savais si tu savais...*

la sélection version sasunaru 🧡💙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant