Chapitre 27 (partie 2)

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Point de vue de Coral

Un bouquet de ce qui avait été des roses, mais a présent fanées, se trouvait dans ma main. J'avais peur de l'idée de Fegg, mais nous n'avions pas le choix. Puis, silence dans les arbres.

-Que fais-tu ici, Coral ? Demanda une voix que j'eux de la difficulté a reconnaitre.

Je me retourna lentement, le cœur battant comme milles tambours de guerre. Après deux mois, il était devant moi. Toute joie et arrogance avait disparut de son regard, mais il n'avait pas réellement changé. Ses cheveux flottaient au vent, les mains dans les poches, il attendait une réponse.

- Je.. Je suis venue.. porter les fleurs sur la tombe de..

Je me maudissais intérieurement d'être si faible face a lui. Il pencha sa tête sur le coté comme un enfant quine comprenait pas. Cela le rendait mignon malgré tout.

- Tu n'as plus tes ailes? Dommage, elle t'allait bien. Dit-il

- Je les ai encore, mais cachées. Je me sens mieux sans elles. Répondis-je d'une voix mal assurée.

J'avais apprise un petit tour, il y a de cela un mois, qui les faisaient rentrer dans mon dos. Elles étaient, toutefois, toujours présente sous forme de tatouage. C'était bien plus pratique pour se déplacer de les sortira volonté. J'avais même reçut un message de félicitation de la Mort lors de cette découverte. Pendant mon bref égarement, il s'était approché de la pierre tombale.

- Ostaha, mère adorée et sœur dévouée. Lut-il a voix basse.

-C'est la mère de Lotha.

- Pourquoi viens-tu la voir et pas lui ? Demanda-t-il.

-Je te poses la même question Tyson ?

Il me regarda tout surprit. Il communiquait avec Lotha depuis des semaines déjà. Comme si on pouvait me cacher quelque chose ! Je savais aussi ce qu'il allait me répondre. Je balança le bouquet et partit. Je l'entendis crier mon nom dans mon dos. J'arrivais presque a un pont lorsque j'entendis ses pas derrière moi. Je le sentis m'attraper par la veste. Il me collait a lui en entourant ses bras autour de ma taille. Je ne pouvais plus bouger.

- S'il te plait, laisse moi t'expliquer. Me supplia-t-il.

- Non.

Mon cœur cognait trop fort dans ma poitrine. Mes yeux voyaient flous. Le corps tremblant, je tentais de me dégager. Proche, trop proche. Les larmes commencèrent a couler malgré moi en même temps que ma respiration devenait difficile. Je commençais a paniquer.

- Laisse moi partir. Dis-je brusquement.

- Je ne peux pas. S'il te plait, écoute moi.

Je cria de toute mes forces. Je me débattais comme une furie, mais rien ne marchait. Un homme que je ne connaissait que trop bien passa. Je l'appela. Il vint aussitôt dans notre direction. Le visage paniqué, il frappa Tyson afin qu'il me lâche. J'étais tombée par terre, les joues noyés de larmes. L'homme criait sur Tyson. J'étais devenue si faible. Je m'en dormit a même le sol sous les regards ahurit des deux hommes.

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