Chapitre 5

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Une fois arriver, ma servante m'annonça tout d'abord avant de me laisser rentrer, une fois à l'intérieur, je trouvais la table étrangement garnie, et ma mère comme toujours à la droite de mon père affichait son plus beau sourire. Habituellement je me serai assis à l'autre bout de la table, mais cette place étant déjà prise par notre invitée je traversais la salle allant m'asseoir au côté de mes parents en ne manquant pas de lui adressait un regard dédaigneux. Je saluais alors mon père et ma mère d'une révérence avant de m'asseoir, un silence sombre pesa un instant puis ma mère ouvrit la discussion.

- Alors racontez moi tout, comment trouvez-vous notre empire ?

- D'une beauté à couper le souffle, il y a tellement de verdure, et les habituations sont fort belle, je ne parlerai même pas de votre imposant palais. Répondit-il en souriant.

- La flatterie est l'atout des serpents, crasha mon père avant de commencer à manger.

- Haha, c'est un proverbe très rependu par chez moi aussi. Essaya-t-il de rebondir bien qu'un peu mal à l'aise.

Un long silence s'installa durant lequel les seuls bruits qui résonnait dans l'immense pièce était ceux des couverts s'entrechoquant. Au bout d'un moment, notre invité usa de ses dons pour faire venir de l'eau d'une carafe au centre de la table jusque dans son verre. Moi et mon père le regardions de travers alors que ma mère elle semblait simplement amuser. Remarquant nos regards insistants, il finit par demander :

- Un problème ?

- Il est de coutume de ne pas utiliser ses capacités à tables, le seul endroit où il est permis de les utiliser est dans une cour dédier à cela. répondit ma mère dans un sourire.

- Je vous présente toute mes excuses pour ma méprise, je ne suis pas encore habitué à vos coutumes. Chez moi on considère que ce don doit être utiliser le plus souvent possible pour ne jamais faiblir et nous rappeler notre histoire à chaque utilisation.

- C'est parce que vous pensez comme ça que votre pouvoir est faible. Lançais-je froidement sans arrêter de couper la viande dans mon assiette.

- Je vous demande pardon ?

- Aurai-je toucher un point sensible ? demandais-je narquois tout en arquant un sourcil.

- Ce n'est pas parce que nous n'avons pas les mêmes coutumes et que je suis seul dans votre palais que vous pouvez vous permettre de critiquer mon don et par conséquent mon peuple. Dit-il tout en commençant à s'exaspérer.

- Pourtant...

- Ignis. M'interrompit mon père d'un ton sec me retenant de déraper.

- Bien, je m'excuse si mes propos on put vous offensez, ce que j'entendais par-là était plutôt, une piste de réflexion afin de vous améliorer, prince Suijin.

- Si vous le dites.

- J'ai une idée, pourquoi ne pas organiser une séance d'entrainement en commun, comme cela Ignis pourra vous montrez ce dont il voulait parler et installer une certaine confiance entre nos deux peuples. Proposa ma mère en souriant de plus belle.

- Ma chère, comme l'a très justement fait remarquer notre invité, nous n'avons pas les mêmes coutumes et certain peuple préfère garder les capacités de leurs détenteur cacher des autres. fit remarquer mon père.

- Ne vous en faites pas pour cela, chez moi nous n'avons aucun problème avec cela. Répondit-il du tac au tac.

- Très bien dans ce cas comme tous le monde est d'accord, organisons cela dès demains matin. Conclut ma mère avant de se reconcentrer sur son plat.

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