𝐘𝐨𝐮 𝐀𝐫𝐞 𝐌𝐲 𝐎𝐭𝐡𝐞𝐫 𝐇𝐚𝐥𝐟 ☂︎𝐖𝐨𝐨𝐬𝐚𝐧☂︎

𝗖𝗵𝗮𝗽𝗶𝘁𝗿𝗲 22

Pdv de Wooyoung :

Six jours plus-tard.

Je suis sorti de l'hôpital aujourd'hui et j'arrive chez moi à dix heures du matin.
"Merci Yeo." Dis-je à Yeosang qui est entrain de m'aider à monter mes affaires.
"De rien Woo, voilà." Dit-il en posant ma valise devant ma porte d'entrée. "Repose toi, et si t'as besoin de quelques choses appelle-moi." Dit-il en partant.
"Bye." Dis-je en fermant la porte quand il disparaît de ma vue.
Je me retourne et je m'assoie doucement sur mon sofa et je soupire.

J'ai passé littéralement la pire semaine de ma vie, entre les douleurs et mon père qui n'arrêtais pas de m'harcelait et pour couronner le tout San qui m'ignorait, j'ai essayé de l'appeler plusieurs fois, j'ai envoyé des centaines de messages rien, il ne prenait même pas le temps de lire.
Ça m'a extrêmement blessé, mais ça se comprend totalement, je le comprends et je ne lui en veux absolument pas.
C'est vrai j'aurais pas dû cacher qui est mon père, mais j'avais tellement peur, au début j'avais tellement peur de mourir, puis ça s'est transformé en peur de le perdre, j'aurais pas supporter ça, en si peu de temps il est devenu quelqu'un d'important pour moi, vraiment important.
Même si il est entrain de m'ignorer en ce moment, je ne vais pas abandonner, je vais juste laisser passer quelques jours le temps que les médias et aussi mon père se calment, après j'irai chez lui pour lui parler, on doit avoir une discussion.

Je soupire en prenant la télécommande pour allumé la télé et je tombe nez à nez avec mon père donnant un discours d'excuse, voilà il n'a pas fallu longtemps pour qu'il commence à lécher le cul des médias.
Je soupire et change rapidement de chaîne, en cherchant quelques choses de potable à regarder, j'entends mon téléphone sonner, je le prends rapidement en mains en espérant que c'est San, mais malheureusement c'est ma mère, je soupire et je réponds.
"Allô, mère." Dis-je.
"Je ne vais pas parler longtemps car je n'ai pas de temps à cause de tes conneries." Dit-elle et je roule des yeux. "Demain tu vas donner une interview aux médias." Ajouta-t-elle.
"Quoi ? Pourquoi ?" Demandai-je.
"Pour t'excuser voyant, ton père est dans la sauce par ta faute, l'élection est proche et ce n'était vraiment pas le moment pour créé des problèmes" Dit-elle.
"Pourquoi devrais-je m'excuser ? J'ai rien fait, je suis une victime, je te rappelle que je suis sortie de l'hôpital aujourd'hui." Criai-je.
"Tu t'excuseras que tu le veuilles où non compris !" Cria-t-elle à son tour. "Si tu savais tenir ta place on ne serai pas dans ces histoires en ce moment putain, pour une fois agis comme un adulte , la réputation de notre famille est en jeu, tu comprends ?" Crie-elle
C'est la première fois que je l'entends parler comme ça.
Je soupire et je lui raccroche au nez , je ne veux même pas débattre avec elle, il n'y a que la réputation et l'argent qui l'intéresse,
Je ne ferai jamais leur putain d'interview, jamais ! Et jamais je ne m'excuserai.
J'éteins et je pose brutalement mon téléphone sur la table basse devant moi et je m'allonge en soupirant fortement.
J'allais m'endormir jusqu'à ce que j'entends quelqu'un sonner à ma porte.

Je me lève et marche vers ma porte d'entrée "C'est qui ?" Demandai-je.
"Ah bonjour monsieur Jung, je suis Ahn Su-Ho directeur de la police, puis-je vous parler ?" Dit-il
Je soupire, je ne veux pas, mais malheureusement je ne peux pas l'ignorer,
J'ouvre la porte et je vois qu'ils sont deux, je leurs fais un petit sourire.
"Oh monsieur Jung, comment allez vous ? " Demanda l'un d'entre eux.
"Je vais bien, rentez ne rester pas sur le pallier." Dis-je en les invitant dans mon appart.
On s'assoit et l'un d'entre eux me sourit, "Je sais que vous êtes sortis de l'hôpital aujourd'hui, ça n'a pas du être facile pour vous j'en suis sûr, on ne voulait pas venir vous déranger à l'hôpital donc on a attendu votre sortie." Dit-il calmement et je hoche la tête en souriant doucement.
"Est-ce que vous allez bien ?" Demanda-t-il "Êtes-vous prêt à répondre à nos questions ?" Dit-il.
"Oui je vais bien ne vous inquiétez pas." Dis-je pour le rassurer. "Et oui je peux faire l'interrogatoire." Affirmai-je.
"D'accord dans ce cas commençant et si vous sentez que c'est dur pour vous à répondre on fera une pause." Dit-il.
"Je vais dans ce cas vous poser plusieurs questions et veuillez me répondre sincèrement s'il vous plaît, ça nous permettra d'avancer dans l'enquête." Dit-il en sortant un carnet de sa poche.
"Oui, d'accord." Dis-je.
"Racontez moi comment et où ça c'est passé monsieur ?"demanda le policier.
"Et bien c'était à l'hôpital dans le parking plus précisément, je m'avancais vers ma voiture et c'est là que je l'ai vu.." dis-je en faisant une pause pour soupirer.
Malgré que je sais que je ne vais pas vraiment coopérer avec la police pour protéger San, mais raconter ce qui s'est passé me fait mal au coeur.
"Buvez un peu d'eau monsieur, prenez une respiration profonde." Dit-il doucement.
Je fais comme il me dit et je le regarde et hoche la tête, "Je suis prêt à continuer." Dis-je.
"D'accord, qui avez vous vu ?" Demanda-t-il.
"Justement, je ne l'ai pas vu il était masqué." Dis-je.
"Il m'avait frappé et j'avais perdu conscience ..et quand je l'ai repris j'étais dans un endroit inconnu.." dis-je en faisant une pause pour reprendre mon souffle.
"Monsieur Jung je ne vais pas vous cacher qu'on a vu les caméras de surveillance donnant sur le parking, donc l'homme ne vous a pas frappé directement." Me dit-il, "On a remarqué que vous aviez discuté." Dit-il en me regardant.
"Oui, il me menaçait.." Mentai-je.
Techniquement ce n'est pas un mensonge puisque Dae-ho l'avais vraiment fait.
"D'accord..je vois." Dit-il en écrivant sur un carnet. "Et après que c'est-il passé ?" Demanda-t-il.
"Quand j'avais repris conscience, je me trouvais dans un endroit presque délabré." Dis-je.
"L'endroit où vous vous êtes fait photographier ?" Questionna-t-il.
"Je n'en suis pas sûr, je n'avais pas toute ma tête à ce moment, je ne savais même pas qu'un endroit pareil pouvait exister à Séoul." Dis-je en soupirant.
"Que c'est-t-il passé quand vous aviez repris conaissance ?" Demanda-t-il.
"On..m'a frappé." Dis-je en déglutant..
"Et savez-vous pourquoi ont-ils fait ça ?" Demanda-t-il doucement.
"Apparemment à cause de l'élection de mon père" mentai-je.
Il me regarde surpris et je hoche la tête.
"Oui.. la personne qui paraissait être le chef n'arrêtait pas de me demander des information concernant le travail de mon père et son programme.. quand j'ai refusé de coopérer on m'a frappé." Dis-je difficilement.
Je n'aime pas mentir, je hais ça habituellement mais c'est la seule issue que j'ai.
Je ne peux pas dire la vérité car ça mettrai San dans la mouise et c'est inconcevable pour moi.
"Ça a dû être traumatisant monsieur Jung." Affirma-t-il. Et je hoche la tête pour réponse.
"Quand vous aviez repris conscience où étiez-vous ?" Demanda-t-il.
"À l'hôpital." Dis-je.
"Donc vous ne savez pas comment ni qui vous a secouru ?" Dit-il.
Je bois une gorgé d'eau et répond : "Non, je n'avais rien vu ni entendu." Dis-je en hochant la tête.
"Halateez." Dit-il soudainement.
"Q-quoi..?" Demandai-je surpris.
"Et bien c'est ce charmant gang qui vous a sauvé." Affirma-t-il.
"Ah bon ? Je n'en ai pas la moindre idée." Répondis-je.
"Qu'elle est votre relation avec ce gang?" Demanda-t-il.
"Et bien rien, puisque je ne les connais pas." Mentai-je.
"Ils vous ont quand-même sauvé la vie." Répondit-il.
"Et bien je vous assure que je connais aucun membre du Halateez, ni de l'autre Gang aussi."
"Comment vous savez qu'il y avait deux gang ?" Dit-il en me scannant de haut en bas.

Oups.

"Euh, et bien quand il m'ont enlevé le bandeau des yeux j'ai vu leurs tenues qui étaient blanche hors que celle du halateez est noire non ?" Dis-je en essayant de rester convaincant.
"Effectivement, oui." Dit-il "Comment vous connaissez les tenues de Halateez ?" Dit-il.
" Et bien monsieur c'est le gang le plus connu et terrifiant de la Corée du sud tout le monde les connais." Affirmai-je
"Dans ce cas pourquoi ils se sont pris à vous ?" Demande-t-il encore une fois.

Bon il commence à m'énerver avec ces questions répétitif.
"Je vous l'ai dit, c'est à cause de mon père." Dis-je, "Son élection est proche et s'attaquer à son fils est une technique pour le faire arrêter dans sa compagne." Dis-je et le policier hoche la tête.
"D'accord je comprends vous avez raison." Dit-il.
"Merci monsieur Jung de nous avoir accordé de votre temps, on est arrivé à la fin de l'interrogatoire et vos réponses vont être très utile." Ajouta-t-il.
"Je suis heureux de vous avoir aidé." Dis-je.

"Et bien dans ce cas nous allons partir , on va vous laisser vous reposer et on va continuer à enquêter ne vous inquiétez surtout pas, on va les mettre derrière les barreaux." Ajouta-t-il.
"Je vous fais confiance messieurs." Dis-je en leurs souriant.

Je ferme la porte derrière eux et je roule des yeux.
Jamais je coopérerai avec la police contre le gang. C'est sur même.