La fille de M. Morow

Chapitre 2

Un long râlement s'échappe de ma bouche, j'aimerais qu'il m'enmene à ses missions pour une fois, il ne me dit jamais ce qu'il fabrique, mais il veut contrôler mes moindres faits et gestes, n'est ce pas trop injuste?

- Bon, on y vas. conclu t-il en se levant de sa chaise

Je me lève à mon tour, j'ai vraiment rien mangé, à part boire du thé, mais ça me suffit largement, on sort tout les deux de la maison et nous nous dirigeons dans notre zone, c'est à dire le désert..., nous sommes arrivé, il n'y a vraiment rien ici, et le soleil nous tape dessus, à chaque fois que je viens ici je sue comme pas possible, mais d'après Hisoka c'est le but, j'ai attrapé des coups de soleil un millions de fois.
Mais plus je m'entraîne ici plus ma peau est devenue résistante

Il se met en face de moi, me toisant de son regard cruel

- Les règles sont les mêmes, tu dois te donner à ton maximum, je ne serai pas indulgent, à tout moment je peux te tuer si tu ne te défend pas, bats toi pour survivre Hayami.

Je me mets en position et ferme les yeux pour me concentrer, je sais qu'il ne bluff pas, ça lui importe peu que meurt, je le sais depuis que je suis petite, avant je pleurais à cause de ça, maintenant c'est ma force puisque je l'accepte

J'ouvre les yeux et fonce vers lui avec toute ma puissance, je lui donne d'abord des coups rapides qu'il arrive facilement à esquiver, il essaie de me mettre un coup de pied mais je l'esquive facilement également, je vois un sourir diabolique se former sur son visage, c'est son moment préféré

- Montre moi ta puissance chérie~

Mon nen est le renforcement, je rassemble toute ma force dans mon poings, et fonce droit devant lui, évidemment il attrape mon bras avant que ça ne l'atteigne, mais par la même occasion j'arrive à trouver un angle mort et lui donner un coup de pied dans le ventre, j'ai une puissance désastreuse comme celle d'un missile, mais avant que je sois à deux doigts de lui mettre la raclé il arrive à m'attraper le pied sans difficultés

Il affiche une mine déçu

- Oh je t'en prie ma chérie, arrête de jouer et sois sérieuse, je connais tes capacités comme si c'était les miennes, et tu sais faire beaucoup plus que ça, t'es pas assez réveillé, c'est pas avec tes coups de poings minables que tu vas devenir hunter.

L'agacement s'empare de moi

3h plus tard

- On va en rester là pour aujourd'hui, tu m'as arraché à moitié l'oreille c'est déjà ça.

Je suis transpirante, essoufflé, maintenant qu'il ma bien énervé j'ai pas envie de m'arreter là, je lui lance un regard de défi

- Non. J'en ai pas fini avec toi.

Ma détermination le faire sourire et il se mord la lèvre, avec une expression que je connais bien en lui : le désir

- Bon sang, si tu n'etais pas ma fille je t'aurais déjà... hum enfin bref, si tu insistes on peut continuer jusqu'à que tu meurs de fatigue.
Tu me fais penser au petit garçon aux cheveux brun, lui aussi a ce genre de détermination dans les yeux, si exitant...

- Arrête de parler et bats toi, je vois même pas de qui tu parles.

Il hausse les épaules et se met en position

Je respire profondément pour me concentrer, la concentration est primordiale pour lancer une attaque précise, au moment où j'allais attaquer le téléphone de mon père sonne, il me fait signe de la main de m'arreter, je m'arrete et je ne peux m'empêcher de râler
Non mais pourquoi ce moment précisément! J'allais l'envoyer dans les nuages si son téléphone nous avait pas interrompu

- D'accord, j'arrive. Dit-il à son interlocuteur à travers le téléphone
Puis il racroche et me regarde en soupirant

Pendant que moi je me plains

- Papa...!! , tu vas quand même pas arrêter là ?

- Désolé ma chérie, la brigade fantôme m'appelle.

- Oh, je peux venir ?

- Bien-sûr. Que non. Répond t-il en souriant

Je lui jette un regard noir
Il est vraiment un mauvais entraîneur, à partir au milieu de la séance

- J'y vais, tu rentrera à la maison toute seule, oh et tu rentres bien à la maison, ne vas nulle part.

- Évidemment.

Que non, c'est hors de question que je l'attende à la maison, il le sait pas mais quand il est pas là je traîne dehors à la toure céleste, et c'est ce que je vais faire encore, gagner un peu d'argent en battant des gens, c'est génial, de plus je cherche quelqu'un qui puisse se mesurer à moi.

Il part à une vitesse rapide, et je me dirige à l'opposé

Après plusieurs minutes de marche, j'arrive enfin en ville, je sors si rarement qu'être dehors est un délice, je regarde les gens autour de moi, les boutiques, les restaurants qui me donnent faim
Je sais pas pourquoi mon père n'aime pas que je sorte, je suppose qu'il a peur qu'il m'arrive quelque chose, même si le mot " peur " et "Hisoka" ne vont pas ensemble

Je vois une dame et son enfant passer à côté moi se tenants la main, sa mère regarde sa fille avec un grand sourire chaleureux
Une sensation étrange me traverse le corps
Je me demande qui est ma mère...

La dernière fois que j'ai posé cette question à Hisoka il m'a giflé, il ne m'a pas répondu il s'est contenté de me regarder avec colère, c'etais la première fois que je le voyais avec cette expression si violente envers moi, j'avais 6 ans, ça m'a traumatisé et je n'ai plus jamais osé demander
Bien que je me pose cette question sans cesse avant de dormir, je n'ai jamais eu les réponses à mes questions, et j'ai peur de les savoirs

Enfin bref, je suis pas là pour me torturer l'esprit au contraire

À suivre...

Fin du chapitre 2 :