Les auteures Mary C. Lamia, et Marilyn Krieger définissent le syndrome du sauveur comme : «Nouer des relations pour de mauvaises raisons, perdre son identité en jouant les saint-bernard, ne plus pouvoir se libérer d'un rôle trop lourd à porter, il se pourrait que nos meilleures intentions mettent en péril nos histoires affectives. Aider les autres est souvent signe de générosité et source de satisfactions morales. Cependant certaines personnes construisent leurs relations sur l'unique base de l'aide qu'ils peuvent apporter à leur partenaire de vie. Endosser les habits du sauveur sans pouvoir déposer le costume ou avoir conscience d'en être dépendant, peut non seulement nuire à nos relations mais de plus nous emprisonner dans un rôle douloureux»
Il s'agit malheureusement d'auteur que Jonathan ne connaissait pas...
Après des années de vie guidées par l'écoute incessante de ses envies, sans la moindre contrepartie, sans aucune complication. Jonathan avait noué cette promesse dévastatrice. S'en était suivi une douloureuse période de rêves d'évasion, d'espoirs avortés, jusqu'à ce que Jonathan, dans une aspiration de résurrection, ôte les vêtements jusqu'ici portés, pour les remplacer par de nouveaux, qui ne lui sied guerre, mais dont il était prêts à s'accoutumer, dans l'ultime perspective de trouver une nouvelle raison d'être dans ce monde.
Décision peut lucide, et plus destructrice que tout ce que Jonathan avait traversé jusqu'ici, mais pour le moins fort louable...