🔦🔦 Chapitre 12

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De bouche à oreille, ce qui était il y a peu une petite rumeur gagne des proportions inquiétantes. L'information est relayée très vite. Chaque étudiant la rapporte à ses connaissances. L'on s'interroge sur la véracité ou non des faits. Les faits allégués sont si graves qu'y croire n'est pas facile.

Des groupes pêle-mêle se forment pour s'échanger sur ce qui se passe. Des soupçons garnissent les esprits. On est pressé de connaître les étudiants qui s'ennuagent derrière ces accusations.

C'est ainsi que Macky a reçu la notification qui à jamais bouleversera ses attitudes. Il a eu mille et un maux pour se refaire un moral d'acier. Ses injonctions le trahissent plus qu'il s'engage à les expliquer. Il parle désespérément de la situation à Sydia.

- Je croyais que tout était sous contrôle. Tu sais que ces vidéos sont les nôtres.

- Mon ami informaticien m'a clairement dit que le système iOS est bien sécurisé, du coup le stockage interne s'avère inatteignable.

- Donc, d'où peuvent provenir ces vidéos ?

- Je ne sais pas si ce sont les nôtres ou pas. Je prie de toutes mes forces pour que ça ne soit pas le cas.

Le même jour, alors que la nuit vient de tomber, beaucoup de pensionnaires de l'université postent les mots suivants sur leurs statuts WhatsApp : « Tic Tac Boom ».

Un compte Tik Tok a été créé par un numéro inconnu. Ce n'est pas un numéro sénégalais. Tout semble dire que le gérant du compte n'est pas du pays. Les abonnements pullulent à l'aune de ce qui va se produire.

Il est vingt-deux heures quand une vidéo est mise en ligne. Un érotisme hilarant perpétré par deux mecs, visages cachés, sur une fille. La vidéo est brouillée, les scènes ne sont pas claires. Mais, tout montre que les « acteurs » maîtrisent très bien les coins et recoins de l'Université de l'Excellence. Le gérant du compte finit par surppimer la vidéo et informe à ses abonnés, qu'il y en aura d'autres plus compromettantes.

Quelques heures s'écoulent. Yandé a déjà fait ses ablutions. Elle prend sa natte de prière et attend que toute la maisonnée se réunisse pour la prière de l'aube. Yandé rejoint son lit. Elle n'est pas stressée pour rien. Elle a vécu une expérience qui a laissé ses marques indélébiles dans sa mémoire.

Des jours avant sa crise, en cours, elle était assise comme à son habitude, devant le prof et elle n'arrêtait pas de penser à lui. Elle eut alors l'idée de lui envoyer un petit message histoire de le chauffer.

- Il fait très froid aujourd'hui, aurais-tu une solution pour moi ?

À la réception de son message, il lui avait jeté un petit coup d'œil avant de reposer son téléphone et de se concentrer sur son cours. Déterminée comme jamais, elle lui envoya un autre.

- Je sens encore tes grosses lèvres dans ma chatte, elle te réclame Sexy Mister. Je suis en petite culotte rouge transparente, très transparente sur mon pubis.

- Tu joues à quoi aujourd'hui Yandé ? Je suis en cours tu me déconcentres.

- Ce n'est pas de ma faute si mon corps réclame le tien, double épice. Dama nam sa koy bi, nam say nourou, nam sa lépeu...

Là, Yandé le vit caresser inlassablement son petit bonhomme.

- Il ne me reste que dix petites minutes, attends moi.

Il reposa son téléphone avant de se reconcentrer sur son cours. La fille lui envoya un autre message pour lui dire qu'elle ne pouvait plus attendre mais il n'eut même pas daigné jeter un coup d'œil sur son téléphone.

C'est toujours comme ça avec lui quand Yandé en a envie, il lui fait attendre, mais quand c'est lui, ken dou deg moy raw wegn bou guiss mango, wayé Yandé mi ngui koy khar...

Le cours enfin terminé, les étudiants se mirent à ranger leurs bagages, Yandé n'eut d'ailleurs pas manqué à en faire de même, tout en prenant tout son temps avant de vouloir se lever pour sortir.

- Mademoiselle en rouge, je vous prie de me rejoindre dans mon bureau.

- Qui ? Moi ? Répondit Fifi qui était en rouge le même jour.

Et au professeur de dire :

- Non la voilée, Yandé.

La fille faisait genre. Elle fit comme si elle était confuse avant de le suivre dans son bureau sous le regard inquiétant de certains étudiants.

Vu qu'il détestait quand Yandé mettait le jilbab devant lui, arrivée à destination, sans hésitation, elle l'enleva. À présent, la fille était en soutif devant lui, soutien-gorge rouge, petite culotte assortie au soutien avec des perles de tailles bleu, rouge, marron. Ay cristal you rafet sakh...
Sans oublier son petit collier de cheville, très excitant comme le prof l'aimait.

- Pourquoi tu me fais toujours attendre quand je suis en manque de toi alors que...

Yandé n'avait même pas terminé qu'il lui coupa la parole pour lui dire :

- Ferme ta petite bouche de salope et viens me sucer.

Elle s'exécutait sans broncher. Il avait toujours eu de l'emprise sur elle depuis qu'il gardait ses vidéos compromettantes dans son téléphone.

Arrivée à son niveau, elle s'asseyait sur lui. Sans tarder, il détacha le soutif de la fille avant de lécher ses gros seins, les mordiller, les sucer. À ce moment, elle ne saurait d'écrire la sensation qu'elle ressentait. Nekhon na nekh bo khamni Yandé da ko geuna kotou pour plus sentir son corps...

Ils s'embrassaient fougueusement, tantôt c'etait en slow, tantôt chaud. À un moment, elle se détachait de lui pour s'agenouiller devant lui. Elle lui enleva sa ceinture, fit descendre son énorme caleçon, ce qui fit apparaître son gros bangala.

- Tu vois ma bite comme est dure, comme elle est dressée pour toi ma pute ?

- Oui Sexy Mister, j'ai bien vu comment il est gros et noir aussi sans parler des veines ressortissantes, comme je les aime.

La fille passa de petits coups de langue sur son gland pour ensuite mettre toute sa bite dans sa bouche. S'ensuivirent des mouvements de va-et-vient. Apres sila Yandé dieul glaçon si sagam sekh ko soga sekhaat koyam bou ngandeh bi si bouche bi rek mou youkhou...

- Yoh héeee liii lan la niiii...

Falewouko sakh... Yandé continua ses va-et-vient par le biais de sa bouche.

- Da nga don dof dof lou sank amga chance bamala yeremée. Souma boléwonn glaçon bi ak menthe digaaa teudj sa gat gui...

- Woooy khalé bi yangui may ray...

- Doméram bi koula diongal ? Wakhmako ma décorer ko... Lui dit Yandé.

Il n'arrêtait pas de lui tirer les cheveux tellement que le plaisir était intense.

- Wouy wouy cheutt non... Comme tu suces bien. T'es une très belle cochonne maintenant.

- Sa formation la diarr...

Puisqu'ils se remettaient à s'embrasser jusqu'à ce qu'il lui demanda...

- J'ai envie de descendre si souf... Sank ba legui niamoumako, écartel sa tank yi...

Elle s'exécuta. Là, le prof se mit à lecher sa chatte.

- Mon Dieu ! Yaw doooo nittt...

Elle enchaîna :

- Woooy sama ndeye katt ma, je n'en peux plus katt ma...

- Yandé, qu'attends-tu pour venir prier ?

Yandé qui se souvient de ses torrides moments passés avec son prof Aziz Mbodj entend son papa, l'imam du quartier, hurler son nom pour qu'elle sorte prier.

À suivre...👨🏾‍🦯👨🏾‍🦯

L'université des délires Où les histoires vivent. Découvrez maintenant