Après notre victoire contre le Kosovo , Silas part comme il l'avait promis. Dans mon cœur c'est comme si quelque chose manquait. Peut-être que je suis plus émotif que je le pensais. Le coach ne nous a même pas félicité. Pas étonnant que personne ne l'aime ! En tout cas j'ai envie de me réconcilier avec Silas. Je vais donc au quartier islandais mais malheureusement je tombe sur Ozron comme par hasard. Il m'agresse :
-Dégage de là sale monstre !
-Je veux parler à Silas ! Je l'agresse en retour.
-M'en fou dégage où je me fâche ! Il me crache.
-Tu crois que tu me fais peur ? Je le provoque.
-Tu devrais avoir peur je peux être très méchant ! Il me menace.
-Tu me laisse parler à Silas ! Je le plaque contre le mur violemment.
-Zayen lâche le ! Hurle Silas d'un ton autoritaire.
Je repose Ozron au sol. Et Silas me lance :
-Qu'est ce que tu fais là ?
-Je suis venu m'excuser pour la dernière fois ! Je lui dit.
-Garde les pour tes amis tes excuses déjà toutes prêtes ! Va t'excuser auprès des parents de Théo pour ce que Kade à fait ! Maintenant je ne te parlerais plus ça fait trop mal de voir comme tu ne change pas espèce de machine de guerre. Tu n'est que le toutou du coach. Le joueur méchant par excellence. Tu vois moi au moins je me suis remis en question ! Me dit Silas énervé.
-Tu n'as pas la moindre idée de ce que j'endure ! Tu vois bien ce qui t'arrange comme tous ! Au final personne ne me connait vraiment, vous voyez juste tel que je parais. En fait je suis comme vous sauf que vous avez trop peur pour que je vienne vous le prouver ! Je dis les yeux noyé de larmes.
Je pars en courant et je me tord la cheville. Je boîte jusqu'au stade et le coach s'acharne encore sur moi comme si c'était de ma faute. La conversation est violente alors je me met un bandage (parce que personne ne veut le faire) et je file en boitant dans ma chambre. Personne ne m'adresse la parole. Je pleure sur la photo de ma sœur. Il n'y avait que elle qui m'aimait vraiment pour ce que je suis. Tout les autres me vois comme une machine ! Ces chiens ! Le coach me laissera t'il jouer demain ? J'espère parce que je veux montrer aux autres que je suis comme tout le monde. Moi au moins je suis humain ! Je m'endors la rage au cœur. Avec ma peluche méduse vert fluo. Et oui je suis un grand enfant au final. Le lendemain je me réveille avec ma douleur de la veille. Je boîte toujours. Personne ne dit rien. Le dortoir est pour ainsi dire mort. Le coach me dit :
-Tu ne joueras pas !
-Coach s'il vous plaît ! Je le supplie.
-En deuxième mi temps mais si il t'arrive quelque chose c'est ton problème ! Il soupire agacé.
-J'en suis conscient ! Je réponds.
J'ai vraiment envie d'aller sur le terrain mais je ne veux pas abuser du coach. Le match commence et Omer passe à Silas. Ah non c'est vrai il est plus là ! Il me manque plus qu'il ne le croit. La balle arrive dans les pieds de ma remplaçante Nancy. Je ne l'ai jamais vu jouer. Elle dribble les joueurs japonais sans même s'arrêter. Un salto par ci , une feinte par là. J'avoue elle a un énorme talent et elle mérite d'être ma remplaçante. Elle tire "missile d'automne" et elle marque ! 1-0. Les japonais parte à l'assaut et Sun et Arius tire "nénuphar lumineux" notre goal lutte car Kade s'est fait feinter. Le ballon passe et c'est l'égalisation. Si seulement j'étais sur le terrain ! Je serre les poings sur mes genoux et je grogne. Nancy riposte directement avec une technique impressionnante "été passionné" et elle marque une seconde fois malgré la résistance des défenseurs japonnais et de la gardienne. Au cours de cette mi temps les buts s'enchaînent et c'est l'égalité de 5-5 à la fin de la première mi temps. Nancy s'excuse :
-Désolé capitaine je n'ai pas été à la hauteur !
-Ne dis pas ça tu es meilleure capitaine que moi alors je te remet officiellement le brassard de capitaine ! Je lui assure.
-Non je ne peux pas c'est toi notre capitaine ! Elle proteste.
-Je ne peux plus et puis tu es meilleure que moi ! Je lui dit pour me justifier.
Elle me serre dans ses bras et me demande :
-Tu vas jouer maintenant ?
-Oui mais je veux jouer à la loyale. Je lui dit.
-T'inquiètes je m'en occupe ! Elle m'assure.
Elle dit alors :
-Changement Kade sur le banc Zayen sur le terrain !
-Tu n'as pas le droit sale chienne ! Dites lui coach ! Proteste Kade.
-Elle est en droit de le faire car elle est maintenant officiellement capitaine de l'équipe alors fait ce qu'elle dit ou je te ramène là où je t'ai trouvé ! Dit le coach en prenant la défense de Nancy.
Le coach lui a cloué le bec et Nancy aussi. Le match reprend et je passe à Nancy elle m'a mise en défense à cause de ma cheville. Heureusement ce n'est pas celle avec laquelle je tire. Je suis les mouvements de mon équipe attentivement et je me rends compte que niveau stratégie Nancy est nettement supérieure à moi. L'équipe est tellement bien coordonnée que c'est presque artistique. Le match est passionnant j'arrête un tire avec mon "épée d'Ouranos" et Nancy enchaîne avec "chant du printemps" et on marque. La lutte est acharnée et finalement on perd le match 9-8. Je suis un peu triste mais content de moi tout de même. Nancy me serre dans ses bras encore une fois et me dit
-Encore une fois merci Zayen de m'avoir permis d'être titulaire et capitaine de cette équipe formidable !
Je suis ému et je verse une larme. Le commentateur annonce donc le prochain match :
-Après ce match plein d'émotions nous verrons demain un autre match tout aussi bien la Belgique contre l'Afrique du Sud. Qui pourra l'emporter ? La suite demain !
Nous rentrons au quartier grec. Je vais me coucher sans parler à personne toujours souffrant. Je repense à ma sœur et je m'endors avec ma méduse.
VOUS LISEZ
Le FFI du siècle
أدب الهواةVivez des aventures palpitantes dans ce FFI où d'anciennes connaissances connues lors de l'attaque du nouvel âge (une relation difficile) , de nouveaux arrivants et nos personnages préférés vont s'affronter dans des matchs épiques. Mais un protocole...