Chapitre 1

11 4 0
                                    

Que , de ma chaise, je pouvais lire à l'envers sur la vitre de ma porte.
Ce fut comme une oasis dans le désert , une pépite dans une mine d'or désaffectée,une tranche de foie gras au menu de la cantine , une réplique spirituelle dans Hélène et les garçons, comme un rayon de soleil dans cette journée maussade qui succédait.je Crus tout d'abord qu'il s'était trompé ou bien qu'il s'agissait du préposé de L'E.D.F. venu relever la consommation de mon ampoule de vingt-cinq watts. Pourtant,il y avait dans cette silhouette quelque chose que j'avais souvent eu l'occasion d'observer . Un air à la fois gêné et méfiant , une façon d'hésiter un moment d'entrer . Celui -là sait qu'il est sur le point de prendre une décision grave, qui engage son avenir.

-sale temps,dit-il
-c'est un microclimat, dis-je on me l'a installer par erreur .on se connait ??
- j'ai essayé de te parler l'autre jour au stade , mais je n'ai jamais réussi à courir assez lentement pour que tu me rattrape . Je craignais un instant qu'il ne fasse partie de la race pénible des clients moqueurs. Mais non , il disait la vérité . Je le vis tout de suite à ses longues jambes et à son corps d'athlète.
  - je m'appelle Oumar
-Assieds-toi ,Oumar
C'était nouveau . Je veux dire la seconde chaise , pour le client .un investissement dont j'avais beaucoup espéré mais  qui tardait à porter ses fruits.
- je n'aime pas trop demander aux autres de régler mes problème, dit-il .
- personne n'aime. Les rarement pour le plaisir . Ce sont des relations d'intérêt . Je m'en voulus d'avoir insisté si tôt sur cet aspect de la question. Cette période de chômage prolongé me rendait fébrile.
- et de confiance , ajoutai-je .
- ça à l'air calme , dit-il . Les affaires ne vont pas fort.
Pas une question, une affirmation .comme pour m'indiquer qu'il était sensible à mes difficultés.
-j'avoue qu'il ya des jours où le boudin blanc n'est truffé qu'à un pour cent .
-je m'appelle Oumar répéta-t-il .
-pas de quoi en faire un drame .y a bien autres choses qui te tracasse ?
- je suis amoureux, KARIM fou amoureux.
J'eus un moment d'angoisse .
- tu ne me prends pas pour le marabout Youssouf , j'espère ? Un portefeuille, ça se retrouve.mais l'amour perdu .... En tout cas ,ce n'est pas de mon ressort .
Il me jeta un regard un peu surpris.
-si c'est comme ça , KARIM il va falloir t'habituer au boudin truffé à zéro.
Il avait raison . Le moment était mal choisi pour décourager les bonnes volontés.
- juste une mise au point m'enpressai-je de dire . Histoire de rappeler que je penche plutôt côté courrier du cœur mais tu m'a l'air d'un garçon intelligent . Tu n'es certainement pas venu là pour demander à Oncle keï de sauvé ton ménage.
-il faut que je sache.
J'ouvris mon carnet , decapuchonnai mon feutre noir d'un coup de dents .
   





Coucou mes amours votée s'il vous plaît🥺🙏

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 15, 2022 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Cascade policierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant