La montre du diable

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Patrick habitait depuis bien longtemps seul. Cela faisait désormais 5 ans que sa femme était partie. Pour trouver le réconfort de cette mort, il avait un chat qu'il chérissait plus que toute choses au monde. Il était à la retraite depuis bien des années.

Comme chaque jour, il prit son chapeau melon noir et le mit sur ses cheveux blancs tous ébouriffés. Comme chaque jour, il s'apprêta à partir se balader.

Ce jour-là, on était mercredi, jour du marché. Il prit donc un panier et sortit de son appartement. Il prit ensuite son trousseau de clefs et ferma la porte. Il descendit ensuite pour aller faire son petit tour.

Patrick habitait dans un immeuble de trois étages avec une cave et pas d'ascenseur. Quand il sortit dehors, l'air pollué lui rentra dans les poumons, lui qui avait longtemps habitait la campagne détesté cette odeur. Il marcha ensuite quelques mètres avant d'arriver à son marché. Ce jour-là, il acheta des poirotes, des carottes, des tomates, des olives, des pommes de terre, des melons, des prunes, des fraises et enfin...une étrange montre. Il avait demandé au marchand qu'elle était ses origines. Celui-ci lui avait répondu qu'elle avait été créé pour contrer le diable. Patrick, qui aimait ce style d'objet, l'avait acheté sans hésitation.

Quand enfin, il essuya ses pieds sur le paillasson, il décida de s'occuper de son chat. Il le caressa. Le doux pelage sur sa main chaude lui donner une sensation de bien-être. Après ces douces caresses, qui durèrent une bonne dizaine de minutes, il se releva et se mit à concocter un plat. Il coupa les carottes, les tomates et mangea une ou deux olives au passage.

Quand le soir survint, le vieil homme était fière de son travail passait sur cette délicieuse soupe. Il la but très rapidement. La chaleur de la boisson lui fit un bien fou. Il se doucha puis se mit en pyjama. Avant de se mettre au lit, il servit une petit portion de nourriture à son chat et le caressa une dernière fois. Puis il s'installa pour lire. Il prit son bouquin qu'il avait entamé la veille. Après seulement quelques minutes, l'homme s'étira et bailla. Il posa donc son ouvrage sur sa table de chevet et coupa la lumière avant de s'endormir.

Quand l'homme se réveilla, il était tout en sueur. Il avait peur. Il ne savait pas de quoi. Il avait peur. Il était terrifier. Il était paralysées. Il ne savait pas pourquoi. La sueur dégoulinait le long de sa nuque. Son tee-shirt lui coller à la peau. Il ne savait pas comment son corps pouvait réagir comme cela.

Après de longues minutes, il réussi enfin à bouger. Il essaya d'allumer sa lampe mais en vînt. Il se leva, aveugle et sans lumière pour le guider dans sa maison. Il mit ses pantoufles et se dirigea vers l'entrée de son logis. Il chercha une lampe torche dans un tiroir. Il prit ensuite ses clefs et alluma sa seule source de lumière. Avec ce mince faisceau de lumière, il pouvait distinguer quelques détails mais toutes étaient encore extrêmement flou. Là ! Il remarque que son chat ne dormait pas à sa place habituel. Une goutte de sueur restait coincé dans sa chevelure descendit le long de sa nuque. Il prit la poignée dans sa main et l'abaissa pour ouvrir la porte de son appartement.

Quand il eut refermé celle-ci, il entendit un rire maléfique qui vous glace le sang provenir des étages inférieur. La peur le saisit, ses jambes se mirent à tremblaient ainsi que ses mains. Il respira un grand coup, des gouttes de sueur suivirent le chemin des précédente, le long de sa nuque. Il resta encore quelques minutes à respirer. Enfin il se mit à descendre les trois étages, un à un, ses jambes tremblaient de plus en plus. Pour compléter le tout, le rire maléfique se faisait entendre de plus en plus souvent et sa lampe perdait en luminosité.

Enfin arriver devant la porte de la cave, il introduit l'une des clefs de son trousseau et il en ouvrit la porte. Le générateur se trouver dans cette pièce. Il leva sa lampe quand celle-ci s'éteignit. Il transpira encore un peu.

Après une longue attente, il se décida à avancer, il mit ses mains en avant et marcha à l'aveuglette. Il marchait prudemment prenant bien soin de ne pas trébucher. Pourtant, le boitier pour que Patrick reparte dans son appartement ne se trouvait nulle part comme ci la salle ne contenait rien.

Soudain, il se heurta à une chose étrange et gluante. Un rire encore plus horrible, déchirant et stridant se fit entendre, Patrick comprit que cette voix venait de la masse. Il hurla de terreur. Ses jambes le lâchèrent et il tomba à la renverse. Le choc avec son derrière et le sol lui fit pousser un cri de douleur mélanger à celui de la terreur.

Il se releva et sortit de sa poche un petit couteau suisse. Il chercha sans relâche l'individu ; mais en vain. Il chercha encore quelques minutes et donna des coups dans le vide. Soudain il trébucha sur une nouvelle chose. Il se rattrapa comme il le put puis il se rua sur cet créature mais celle-ci était plus rapide que lui. Une terribles griffes lui entailla le ventre. Il sentit un liquide chaud se répandre sur son tee-shirt. Il hurla de terreur.

– Où es-tu ? hurla-t-il.

Aucune réponse ne lui vint. Il recommença ses recherches. Soudain, il sentit un poing lui arriver en pleine figure. Son nez enflé. Il donna plusieurs coups de couteau dans le vide avant que l'un ne fendit l'air et vint atterrir dans la créature.

Il poussa un cri de joie.

Elle poussa un cri de douleur.

Après ça, la bête l'attrapa par les deux pieds, il sentit ses chaussons le quitté . Elle enfonça ensuite une griffe dans son ventre. L'homme cracha du sang, elle le lança contre le mur. La dernière chose qu'il vu se fut son visage car sa lampe s'était réallumer. Il perdit connaissance.

A son réveil, il était allongé dans son bon lit douillet, son chat avec lui, il le caressa rassurer que ce ne soit pas arriver. Il regarda sa montre, elle s'était arrêter sur la dernière et première heure de la journée : minuit ! Il se leva et là il remarqua que ces pantoufles n'était plus à leur place. Il chercha partout mais aucune trace. Pour ce rassuré, il souleva son tee-shirt et fut content que son ventre était toujours en parfait état. Il voulut ensuite sortir prendre l'air, il chercha ses clefs mais aucune trace. Il se décida donc à prendre son trousseau de clefs de rechange. Il sortit et prit soin de bien fermé sa porte. Il descendit ensuite les différents étages jusqu'à la cave.

A sa grande surprise, ses clefs qui ils avaient sans cesse cherché se trouvait encore sur la porte de la cave qui était encore ouverte. Il prit la peine de regarder à l'intérieur, son cœur s'emballa. Et là il vu qu'au milieu de la pièce, il y avait ses pantoufles au milieu d'une gigantesque flaque de sang. Il referma la porte horrifié. Le marchand de la montre lui devait des explications sur l'attitude de l'objet qui lui avait acheté la veille.

Le mercredi suivant, il se rendit au marché en quête de l'individu. Il chercha désespérément parmi les différentes étales. Aucune trace. Il allait décider d'abandonner quand, du coin de l'œil, il vu son bonhomme. Il s'avança vers lui et lui dit :

– Bonjour ! C'est vous qui m'avez vendu cette montre ? Elle n'a déjà plus de pile.

– Montrez la moi !

Patrick décrocha la montre de son bras et la tendit au commerçant. L'homme le regarda les yeux grands ouverts, il remballa rapidement, très rapidement son étable avant de s'enfuir. Patrick récupéra l'objet. Il était accompagné d'un message qui disait : je ne peux pas vous aidez, changer de vie !

Patrick regarda et relu le mot plusieurs fois sans le comprendre avant de se mettre à exploser de rire et de jeter celui-ci à la poubelle.

Quelques mois plus tard, Patrick disparu mystérieusement. Les nombreux enquêteur qui s'étaient penché sur l'enquête n'arrivait pas à l'expliquer. La seule chose qu'ils avaient retrouvé, c'était un chat assis sur des vêtements et mangeant du pâté.

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