Avant-propos
La couverture a été faite à partir d'un fanart de Elivrayn, je tiens à le préciser pour ne pas que l'on m'accuse injustement de voler un dessin.
J'ai eu l'idée de cet OS avec ce couple si beau mais malheureusement si peu exploité dans la sphère Harry Potter française, alors quelques clics et me voilà. Bonne lecture !
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- Merde, merde, merde ! éructait Harry Potter, le visage défait, tournant en rond dans son dortoir de Gryffondor.
Ses mains ébouriffaient en des gestes nerveux ses cheveux déjà habituellement désordonnés, faisant ressortir ses épis en tous sens. Le Survivant s'arrêta au milieu de la pièce, se laissant tomber sur son lit aux tentures rouges ; ses mains retombèrent mollement sur ses genoux, sans qu'il ne tente quoi que ce soit pour les retenir. Non, il était trop préoccupé par ce qu'il venait de découvrir.
Hermione était amoureuse. Hermione, son Hermione, était amoureuse. Sa sœur de cœur était amoureuse. Amoureuse. Hermione était amoureuse. Foutu, il était foutu. Parce que maintenant qu'il savait, il voulait, il devait, savoir. Qui ? Qui ?
Par les caleçons sales de Merlin, de qui est-ce qu'Hermione était amoureuse ? De qui, pour qu'elle le lui cache, à lui, à eux, à ses meilleurs amis ? Parce qu'Harry savait qu'il était le seul à savoir. Il avait mis un temps fou pour le découvrir, et il était certain que ni Ginny ni Ron n'étaient au courant.
Il n'avait pas compris tout de suite, mais ça avait commencé longtemps auparavant. Ça avait commencé pendant les vacances d'Octobre, et ils étaient en plein milieu des vacances de Décembre. Il lui avait fallu un peu plus d'un mois et demi pour comprendre, lui qui croyait connaître Hermione par cœur.
Harry se prit la tête dans les mains en gémissant, profitant du sommeil profond de ses camarades pour laisser libre court à ses pensées et réflexions. Son regard vert restait fixé sur le tapis alors que, consterné, il se repassait les évènements des derniers mois.
La première fois, il n'avait même pas été suspicieux ; pas même curieux. Hermione était restée tard à la Bibliothèque, mais Hermione restait toujours tard à la Bibliothèque alors personne ne s'était inquiété : de toute façon, la jeune fille détestait être dérangée pendant qu'elle étudiait alors mieux valait la laisser en paix.
Lorsqu'elle était rentrée, cependant, elle arborait une mine éclairée et un air anormalement rêveur qui aurait fait tiquer ses amis, si tant est qu'ils y auraient fait attention ce soir-là. Seulement à ce moment précis, Ginny discutait avec Dean et Ron et Harry disputaient une partie d'échecs, alors personne n'avait rien vu.
Mais ce genre de scène s'était reproduite quasiment tous les jours des semaines qui avaient suivies, et Harry avait finit par le remarquer, son regard vert surveillant ses amis en un réflexe de vigilance dû à la guerre et qu'il ne perdrait sûrement jamais vraiment. Oh, il y avait eu des variantes, bien-sûr, mais toutes étaient plus ou moins les mêmes : Hermione partait tôt à la Bibliothèque, y restait des heures, et rentrait à pas d'heures avec un air rêveur et naïf qui ne lui allait pas.
Harry avait alors commencé à s'inquiéter, persuadé que quelque chose n'allait pas. Quelqu'un jetait-il des sorts d'Allégresse à Hermione à la Bibliothèque, sans que qui que ce soit ne s'en rende compte ? Hermione était tout sauf naïve et idiote, alors Harry se rendit vite compte que sa théorie ne tenait pas : la jeune sorcière aurait massacré quiconque aurait tenté de lui jeter un sort.
Il aurait laissé tomber si, par un soir en fin d'Octobre, autre chose n'était pas arrivé. Le même schéma s'était reproduit : Hermione avait déserté la table de repas en disant qu'elle allait à la Bibliothèque, et elle était remontée dans la salle commune de Gryffondor juste à temps pour ne pas outrepasser le couvre-feu. Et, Harry le percutait maintenant, après la fermeture de la Bibliothèque.
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De Qui ?
FanfictionOne-Shot. Hermione est rêveuse ces temps-ci. Elle est distraite. Ou plutôt non, elle est amoureuse. Harry le sait, et il compte bien découvrir de qui. Parce que si elle ne le lui dit pas, à lui, son presque frère, alors c'est louche. Très louche. T...