𝘣𝘦𝘴𝘵 𝘰𝘧

⛄️XXVI. 𝐫𝐚̀𝐥 𝐱 𝐜𝐭𝐧𝐫

Info : ce bonus traite en partie d'une histoire non terminée (ctnr). Cependant, le chapitre ne comporte pas de spoil, vous découvrirez au pire, juste le premier chapitre de CTNR mais pas plus !

Principaux protagonistes : Oria Moreau, Ken Samaras

Oria

- En conséquence, la Cour criminelle le condamne, à la majorité, à la peine de six années d'emprisonnement. Monsieur, cet arrêt de condamnation est susceptible de recours d'un appel, dans le délai de dix jours. L'audience est levée.

Le monde autour de moi s'écroulait. La pièce semblait se rapetisser jusqu'à n'être qu'un petit cube de un mètre carré qui m'empêchait de respirer. Sous mes yeux impuissants et mes lèvres tremblantes, je regardais Hakim et Nour échanger deux-trois paroles, sans que je ne réussisse à tout comprendre.

À ma droite, Idriss fut le premier à quitter la salle d'audience, très vite suivie par Tatiana, sa copine, histoire qu'elle calme ses émois. Qu'il ne se retrouve pas aussi jugé à cause d'un acte non commis, mon cœur avait déjà assez souffert comme ça.

Alors que moi-même j'avais besoin d'être consolée, je serrais mon copain dans mes bras jusqu'à en perdre le souffle. Ses mains se posaient fébrilement sur mon dos tandis que son nez plongeait dans mon cou, où il retenait très certainement des pleurs. Si moi je perdais un de mes amis les plus fidèles, Ken c'était bien un de ses frères qui allait se retrouver derrière des barreaux.

Cette vision d'Hakim dans une cellule me donnait presque la nausée, j'allais pas réussir à survivre à ça.

- On va continuer à se battre pour toi Hakim. murmurais-je finalement en enroulant mes bras autour du cou de mon grand ténébreux, juste après que Nour ait obtenu l'autorisation pour qu'il nous dise au revoir.

- Ouais... Fais attention à tout le monde. demandait Hakim à Ken, gardant ses mains dans les miennes.

Vu que ce n'était plus ma conversation et que je comprenais que les deux devaient discuter entre hommes, j'écrasais grossièrement mes lèvres sur les joues d'Hakim avant de sortir de la salle pour prendre l'air. Et même après avoir passé les grandes portes sinistres, je ressentais encore un malaise palpable dans la poitrine, dont la douleur était abominable.

Repérant Idriss dehors avec Tatiana qui essayait de lui parler, en vain, je décidais de les rejoindre, affrontant la température peu élevée de ce mois de septembre. Mes pas firent suffisamment de bruit pour être remarqués par la métisse qui me souriait tristement, ses yeux eux-mêmes remplis de larmes.

- Nour a eu un délai de vingt minutes pour que l'on discute encore avec Hakim. disais-je en pinçant mes lèvres entre elles, comme si j'annonçais le décès imminent de notre frère.

- Je vais aller le voir. déclarait Tatiana avant de faire un signe de tête envers son copain, me faisant comprendre de rester avec lui.

- Idriss, tu veux pas qu'on aille voir Hak-