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Gavi admirait Lewy... C'était inconnu à personne au sein de l'équipe du FC Barcelone. Depuis que Lewy était arrivé, le jeune Pablo était en total idolâtrassions pour le polonais.
« Bordel, je n'ai jamais vu un pot de colle pareil ! » se moque Marc André, suivant Robert vers le vestiaire après leur séance d'entrainement « Sérieux il ne va pas te lâcher le gosse ? »
« Même Pedri est pas aussi lourd » ris à son tour Sergio Busquets. « Sérieux frère, quand je pense qu'il ne t'a pas lâché du ballon d'or, t'a même pas pu profiter de ta mère et ta sœur, ni de ta soirée. »
Lewy soupire alors que ses amis, « les vieux » de l'équipe continue de se moquer du pauvre petit Pablo. Bordel qu'ils étaient lourds, surtout avec les jeunes de l'équipe.
Lewy ne pouvais pas se plaindre, son accueil au Barça avait été super chaleureux, il en était super heureux... même si l'Allemagne lui manquait. Il y'avais passé une bonne partie de sa carrière et même s'il était heureux d'être là, une partie de son cœur était resté en Allemagne... et pas la totalité en bavière...
« Pablo ! »
Le jeune prodige espagnol se retourne à l'interpellation de son coéquipier et ne peux s'empêcher de rougir. Gavi n'avait que 18 ans et de savoir que le grand Robert Lewandowski l'appréciait le rendait toujours un peu intimidé. Pourtant il y'avais d'autre jeune à Barcelone. Il y avait Torre, Pedri, Ferran, Casado et même Ansu Fati dans ses amis les plus proche. Il y'en avais d'autre, Barcelone misait sur le renouveau et le groupe des mini Catalan, petit surnom donné par le grand Carles Puyol était là pour assurer l'avenir de l'équipe.
Et parmi tous ces jeunes, Robert avait choisi Gavi...
« Hum ? »
« Ne les écoute pas Pablo ok ? »
« Ouais je sais mais... »
« Mais quoi ? Le plus flatté de nous deux c'est moi ! »
« Ne dis pas de bêtise Rob... »
« Tu as dix-huit ans et tu es un putain de prodige ! Tu as toute ta carrière devant toi Pablo. Moi je suis bientôt fini. Je suis donc flatté que tu veuille trainer avec un vieux machin comme moi ! »
« Arrête Lexy ! Tu es encore dans le coup ! Tu es toujours une machine à but ! »
« Mais je vieilli... »
Gavi souris alors que le polonais lui adresse un petit clin d'œil. Robert aimait beaucoup Gavi car malgré son jeune âge il était parfois bien plus sérieux que des vieux briscards comme Dembouz, Busquets ou même Sergi Roberto.
Et il faut dire que Robert aimait ça, prendre les petits jeunes sous son aile comme il l'a fait avant pendant plusieurs saisons.
« Merci Rob... »
« De ? »
« M'avoir pris sous ton aile... »
« C'est mon truc à moi. Regarde à Munich... Ben, Leroy, Joshua... Même Serge... J'aime bien transmettre mes petits trucs. »
« Tu n'es pas obligé tu sais... »
« Mais ça me fait plaisir. Vous êtes l'avenir les enfants ! Allez champions viens on va à la douche ! »
Tout sourire le polonais et l'espagnol entre dans le vestiaire là où la plupart des joueurs se trouvent déjà. C'était l'un de leur dernier entrainement tous ensemble, ensuite chacun allait rejoindre sa sélection pour la coupe du monde. Enfin du moins, ceux qui étaient convoqué.
« Ramenez la coupe à la maison, allez les bleus allez !!! »
« Ta gueule Dembouz' ! » Sergi lui balance son maillot d'entrainement à la tête. « Tu nous fais chier avec ta chanson ! Mec je te rappel la malédiction ou bien ? Tu ne passeras pas les poules ! »
« Ou pas ! » le fusille du regard Jules « Non seulement on va les passer mais en plus je suis sûr qu'on passera les huitièmes ! »
« Mort de rire » se moque Marc André « et pourquoi pas allez en finale hein ? D'abord tu dis ça alors que tu ne joueras peut-être même pas Jules ! »
« Tu es vache Marc André » le reprend Robert avec colère « Jules est doué ! Il a sa place en bleus. »
« Mais ils ont Pavard à sa place, poste pour poste ! »
« Pour être très objectif car j'ai côtoyé les deux... Jules mérite plus le poste de titulaire que Benjamin ! »
« Merci Robert » lui souris le petit français « et toc ! Gardien de mes deux ! »
« Ah là là Roby... » se moque Sergio à son tour « Tu aimes ça prendre leurs défense aux gosses ? C'est que les kiffs les petits jeunes hein ! »
« Ta gueule Busquets » Gavi prend à son tour la défense de Robert « Fou lui la paix ! »
« Qu'est-ce que t'a Pablito ? Tu nous fais une petite crise de jalousie ? »
« Je t'emmerde putain ! »
« Stop ! » les coupe Robert en élevant la voix « Bordel les mecs ! Foutez-lui la paix putain. »
« Mais... » essaye de s'exprimer Sergio
« Moi je trouve ça super mignon au contraire qu'il se comporte de la sorte avec moi. Ça veut dire qu'il a du respect pour moi ! Qu'il a du respect pour nous »
« Mais quel respect mec ! » s'énerve soudain Marc André en se levant de son banc « Il nous casse les couille le gosse. Sérieux Robert on dirais qu'il est limite transit amoureux de toi voir même à vouloir devenir ton meilleur ami alors que...»
« Alors que quoi ? »
« Mec... Ta relation avec Reus ! »
« Ça ne vous regarde pas ! »
« Et tu crois pas que Reus il apprécierais pas vraiment la blague non ? »
« Marco a la mêle relation avec Julian Brandt. Et je ne lui en ai jamais tenu rigueur... »
Tous ses vieux coéquipiers restent bouche bée alors que Gavi relève la tête, son regard s'encrant dans les yeux bleus de Lewy, cherchant une explication. Le polonais souris au jeune prodige avant de se retourner vers ses amis, ceux à qui il allait désormais donner le surnom de « les vieux chieurs » !
« Laissez-moi vous racontez comment Marco a pris sous son aile Julian... C'était en décembre 2019, l'année ou Julian est arrivé à Dortmund... »
