Chapitre 9

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Une fois installer, une servante vint nous demander si nous avions besoin de quelques choses, j'ai demandé une tarte au citron meringuée, Natalia elle ne demanda rien si ce n'est un verre d'eau. En attendant que notre commande n'arrive je lui ai raconter ce qu'il s'était passer durant son absence, notamment l'arrivée de notre inviter quelques peu inattendue. Et si tous le long de mon monologue elle avait semblé relativement calme, elle eu une légère réaction quand je l'ai cité.

- En tout cas ça fait du bien de te revoir après tout ce temps. Essayais-je finalement pour détendre l'atmosphère qui d'un coup semblait un peu plus lourde.

- De même, tu as l'air d'avoir beaucoup muri depuis l'époque. Me dit-elle dans un léger rire, je suppose que c'est un aspect que je dois malheureusement à la mort de notre bien aimée Sorya, le feu sacrée veille sur elle.

Sur le coup je ne pu rien faire d'autre qu'un rire nerveux cependant je ne savais pas si c'était la formulation, le ton de sa voix ou autre chose mais cette phrase me mis instantanément dans une position d'inconfort profond. Elle sembla le remarquer et continua.

- Excuse-moi si la formulation de ma phrase à pu être un peu maladroite, tu sais très bien que je ne pensais pas à mal. S'excusa-t-elle en portant ses mains à sa bouche.

- Choisis simplement mieux tes mots à l'avenir Natalia. Répondis-je un peu plus froidement que ce que j'aurai voulu.

- Bien sûr, je ferai plus attention à l'avenir, mais sans plus m'attarder, il ya quelques choses dont j'aimerai te parler.

Sur ses mots, je n'aurai pas su dire pourquoi mais je sentis les problèmes arriver.

- Je t'écoute...

- Tu vois, durant mon séjour j'ai appris beaucoup de chose, rencontrer plusieurs personnes aux mentalités diverses. Ça m'a permis d'élargir mon horizon vois-tu.

- Continue.

- Et bien, pour faire simple, je ne suis plus vraiment sur de vouloir appartenir à la noblesse.

- C'est-à-dire ? demandais-je cette fois réellement intrigué.

- Tu ne vois peut-être pas d'ici, de cette prison dorée, mais dehors il y a des gens qui souffre vraiment. Cependant, nous la noblesse et même la famille impériale, c'est comme si on nous conditionnait à être imperméable à toute cette souffrance. Pourquoi nous plus que les autres devrions nous posséder autant d'argent, de pouvoir, de confort. M'expliqua-t-elle en observant un rouge-gorge se poser aux abord de la fontaine.

- Qu'est-ce que tu raconte Natalia, je veux dire, je pourrai comprendre venant de quelqu'un du peuple mais toi. Tu sais très bien qu'un tier de la fortune impérial est utiliser pour le bien du peuple, les premiers cours qu'on nous donne sont ceux qui nous permettrons d'être utile à notre nation. Chaque famille qui à un statut de « noble » comme tu dis, à massivement contribuer à notre développement sur plusieurs aspects différents et sur plusieurs générations. Alors je ne vois vraiment pas de quoi tu parles.

- Bien sur que tu ne vois pas, tu as été conditionner pour ne pas voir et ne pas croire la vérité mon pauvre Ignis.

- Je veux bien débattre avec toi Natalia mais pour l'amour du ciel tu te retiendras de me parler avec autant de condescendance à l'avenir. Lui répondis-je sèchement.

Après quoi, un silence pesant s'installa dans toute la pièce, nous n'entendions plus que le bruit du vent sur les feuilles du sol pleureur et les chants des oiseaux. Cette conversation me semblait lunaire, nous avions toujours été sur la même longueur d'onde alors d'où lui venait ce genre d'idée. Je veux dire, je sais très bien que notre empire n'est pas parfait que des gens continue de mourir dans les rues malgré tous. Mais de là à penser que les nobles ont obtenu leur puissance gratuitement et que la famille impérial ne fait rien pour remédier aux problème du peuple. Après un moment, elle interrompit finalement le silence qui régnait.

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