▪️22▪️ Julian Draxler / Marquinhos

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« Oui, ils étaient coupables... Coupable d'avoir cru qu'ils pouvaient y arriver...

Coupable d'avoir cru qu'il pouvait l'oublier...

Coupable d'avoir cru qu'ils pourraient s'aimer... »

Julian Draxler y pense en ce 22 décembre 2033

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Julian Draxler y pense en ce 22 décembre 2033. A un an de la Coupe du monde et surtout à l'après de ses quarante ans. Assis là, sur un banc de la capitale française... Paris...

C'est ici que tout à commencer, en 2017, il y'a seize ans. Seize longues années. Tout avait commencé ici, au Paris Saint Germain, club de la capitale française.

C'est ici que Julian avait aimé de tout son être, et qu'il en avait souffert...

Malgré un beau mariage et des enfants, sa vie n'était pas parfaite, elle ne le sera jamais. Parce qu'il avait toujours ce trou béant dans la poitrine. Celui qui fais si mal, celui qui lui déchire les entrailles. L'amour, le vrai, le véritable.

Julian croyait depuis tout petit aux âmes sœurs et quoi que les gens lui disent, quoi que son mari dise... Il avait rencontré son âme sœur il y'a seize ans et il l'avait perdu...

Marcos avait 39 ans... et il y'a seize ans, lui aussi avait aimé Julian de tout son être...

Le brésilien y pense dans le métro parisien alors que ses yeux se posent sur son bracelet, celui qu'il ne quitte plus depuis seize ans. Malgré le mariage, l'amour, les enfants... Marcos ne serait jamais comblé.

Il sort du métro, grognant car le froid de Paris lui déchire les entrailles. Il était bien content de ne plus vivre ici et d'être retourné dans son brésil....

Cela faisait trois ans qu'il n'avait pas vu Julian.

La première année, Maria sa première fille avait été très malade.

La deuxième, sa femme lui avait fais une surprise en l'emmenant en voyage...

La troisième... c'était Toni Kroos qui avait foutu la merde en emmenant Julian en voyage.

Mais cette fois, Marcos ne voulait pas louper Julian. Alors il le harcelait depuis les quarante ans de ce dernier pour le voir. Julian avait fini par céder... mais ils ne se verraient pas longtemps, c'est bientôt noël... Et leur petit dernier y crois encore au père noël donc Toni voulait que Julian rentre à temps.

Le petit Marco, un petit bout de chou de cinq ans qu'ils avaient eu par mère porteuse Toni et lui.

Marcos ne comprenait pas parfois comment depuis toute ces années Carole et Toni avaient continué à s'accrocher. C'est peut-être ça l'amour...

Il savait que Julian et lui ne faisait pas autant d'effort avec leurs conjoints. La preuve, seize années après le début de leur histoire, ils continuaient à se parler et à se voir. Et à chaque fois, Carole et To ne disaient rien.

Marcos a le cœur qui bat à mille à l'heure alors qu'il s'approche de l'endroit où Julian lui a donné rendez-vous. A-t-il changé depuis tout ce temps ? Sur les photos, il n'y parait pas mais bon... On ne sait jamais.

Il y'a effectivement un homme avec un long manteau et un béret sur la tête assis seul sur un banc. Marcos fronce les sourcils. Mon dieu, c'est bien lui. Julian a adopté le look des vieux allemands. Ça le fait sourire malgré lui...

Sans un mot, le brésilien s'assoit à côté de l'allemand, dans ce parc presque désert. Il n'y a pas de bruit sauf au loin des rires d'enfants et le bruit des oiseaux. Aucun d'eux n'a vraiment envie de briser le silence.

Et puis, la main de Marcos, main où son poignet porte le bracelet viens trouver celle de Julian. Celle où à son poignet, le bracelet de l'allemand s'y trouve encore... Comme le sien.

Juste le silence et des doigts qui s'entrelace, un beau geste d'amour...

« Tu m'as manqué Julian... »

« Toi aussi Marcos... Joyeux noël... »

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