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❣︎ 2006 :
— Vous allez voir le jour où l'un de vous deux se fera kidnapper, c'est moi qui viendrais à la rescousse ! Oui, mais c'est ça moquez-vous de moi ! En attendant, je coupe tout lien avec vous !
Sur ces mots, je claquais violemment la porte derrière moi en sortant. Je traversais l'allée jusqu'au trottoir et entendu mon téléphone vibrer. J'avais reçu un message de Seishu. Je lus et relus attentivement son message avant de me retourner. Les deux garçons étaient à la fenêtre.
Sans doute, qu'ils voulaient voir jusqu'où j'irais. Malheureusement pour eux, je ne comptais pas faire demi-tour. Je rangeai mon cellulaire dans la poche de mon gilet avant de leur tirer la langue et de m'en aller.
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Je marchais sans aucun but précis sous le ciel nocturne. J'étais en pyjama et avais tout juste enfilé un gilet avant de sortir. Quelle erreur. Pourquoi est-ce qu'une bonne grosse doudoune n'est-elle pas passée sous ma main dans mon élan ?
De plus, devinez qui marchait en chausson dans les rues de la ville alors qu'il pleut des cordes ? Je pense que vous avez deviné.
Je mis ma capuche et avançais les mains dans les poches. Sur mon passage, je shootais les pauvres cailloux qui n'avaient rien demandé.
— T'as un problème, bouffon ?!
Une bagarre ? Dès que j'entendis une voix brailler des insultes, je m'étais dites qu'il pouvait s'en passer des choses, même la nuit.
Bizarrement, il n'y avait qu'une voix qui parlait. L'autre personne ne se défendait pas ? Elle ne répondait pas ? Si j'avais été à sa place, croyez-moi que l'on m'aurait bien entendu.
Je me précipitai sur le lieu où la tension semblait être montée.
Des bruits de coups ? Personne ne fait rien ?
Lorsque je fus assez proche, puisque me cacher ne servirait à rien, je ne vis rien d'autre qu'un gars encapuchonné frappé contre un pneu avec lequel il... parlait ?
Ce monde me fascine.
Je comptais passer mon chemin, mais de drôles de couleurs étaient apparues sur le pneu.
— T'es totalement malade de te défoncer les mains !
Ce n'était pas mon problème, en temps normal, j'aurai joué aux aveugles, mais cette fois-ci, j'avais comme l'impression que je ne devais pas laisser cet inconnu continuer.
