L'obsession de te suivre , tome 3

Chapitre 14 - Jennifer

   Je ne suis pas rassuré de le savoir en plein milieu de toutes ces filles qui seraient prêtes à tout pour le mettre dans leur lit. Surtout maintenant qu'il a gagné sa première place sur le podium. Je sens le regard de Lucie qui m'observe.

- C'est juste une soirée mon Kinder, tu peux lui faire confiance.

Je lève les yeux, elle ne peut pas comprendre, elle ne sait pas à quoi rime la vie d'un champion, j'ai lu des articles et ça me donner envie de gerber d'apprendre tout ce dont sont capable des petites minettes qui veulent se taper un nom. Même avant ça, il a toujours plus, pourquoi il a fallu que je tombe amoureuse d'un putain de playboy.

- J'ai confiance en lui, sait en elles, il a ce truc qui fait que toute les nanas aimerait le voir nu, s'il pouvait juste être moins sexy.

Lucie se moque de mes propos. Je commence à m'agacer.

- Ma meilleure amie serait-elle possessive ?

Je hoche un non, il m'appartient c'est tout.

- Alors pourquoi tu serres autant ton collier dans ta main ?

Je n'avais même pas remarqué mon geste, jusqu'à présent.

- J'en sais rien, je n'aime pas l'idée qu'une femme s'approche de lui, c'est comme ça. Je n'ai jamais ressenti cette sensation. Puis entre nous, il n'était pas un sage non plus, je te rappel.

Suis-je jalouse ? Surement, sinon pourquoi je ressens cette envie de meurt, à l'idée qu'une fille pose ses doigts sur ce corps qui m'appartient. Mon corps s'enflamme de colère.

- C'est ça l'amour, entre la joie, la peur et la jalousie. Quand on aime quelqu'un, on voit le danger partout.

C'est sur je vois des risques partout où nous nous baladons, c'est un putain de cauchemar. Je n'avais jamais ressenti ça pour Brandon, je pensais l'aimer au début de notre relation mais je me suis trompé quand je vois dans l'état que je suis avec Luca. Il me fait ressentir tellement de choses à la fois, les frissons, la tristesse, le réconfort et bordel cette façon dont mon corps réagis quand il s'approche de moi où juste quand ses yeux se posent sur moi. Je n'arrive pas à contrôler toutes ses émotions. Je me sens vide depuis qu'il n'est plus chez nous. Tout ça me manque. Notre histoire, c'est comme rouler sur un circuit, il y a l'adrénaline de la vitesse, qui représente nos moment où tout va pour le mieux et cette peur de tout perdre à cause d'une mauvaise manœuvre qui évoque l'instabilité de notre situation actuelle, c'est excitant autant que c'est terrifiant. Je laisse le groupe et préfère rentrer, je n'ai plus le cœur à faire la fête. Penny et Jack me crient de rester, je leur explique que je suis crevé, je vais me coucher.

Je ne peux pas continuer de sourire alors que dans mon crane, tout va de travers. L'alcool et moi c'est pas l'amour fou, nous sommes les pires ennemies alors on va éviter d'empirer mon état.

Je leur souhaite une bonne soirée et m'avance vers l'extérieur. Plus je m'approche de ma porte, plus je me sens seule, je laisse mes larmes ruisseler après mettre retenue depuis que je l'ai eu au téléphone. Je déteste me sentir si vulnérable mais c'est plus fort que moi. J'ai beau essayer de garder la tête haute, c'est évident il n'est toujours pas rentrée.

Je m'installe dans le canapé et m'effondre, son odeur a commencé à disparaître, que ce soit dans la maison ou sur son t-shirt que je porte chaque soir. Même la salle de bain me rappelle sans arrêt qu'il n'est pas là, sa brosse à dent ne se trouve plus à côté de la mienne, il me reste seulement sa voiture d'apparence car même elle, elle ne sent plus la menthe. Je finis par m'assoupir en citant chaque endroit qui me fait me sentir seule.