Prologue

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Une sage-femme enceinte : FARAH
     
PROLOGUE

La vie professionnelle et personnelle d’une maïeuticienne particulièrement réputée pour son travail est mise en jeu lorsqu’elle se rend compte qu’elle porte une grossesse de 6 mois. FARAH, personnage au cœur de cette chronique se retrouvera au milieu d’un conflit d’hormones dans un milieu totalement inapproprié pour ça.

Depuis l’école on nous apprend qu’une sage-femme  travaille conjointement avec des femmes pour leur donner un appui essentiel, ainsi que des conseils et des soins nécessaires au cours de la grossesse, lors de l'accouchement et dans la période post-partum. La sage-femme joue un rôle important comme conseillère en matière de santé et d'éducation, non seulement pour les femmes mais aussi au sein de la famille et de la communauté.
Son travail devrait comprendre l'éducation prénatale et la préparation au rôle de parent. Son intervention peut aussi s'étendre à la santé de la femme, à la santé sexuelle ou reproductive et aux soins des enfants. Tout cela pour démontrer l’envergure de la pratique de notre profession. Pourtant on ne nous enseigne pas comment gérer une femme enceinte tout en étant une femme enceinte soi-même. Le portrait idéal d’une sage-femme ici en AFRIQUE mêle les vertus telles que : prudence, courage, charité, piété, modestie, chasteté, décence, douceur, sensibilité, dévouement. Aussi des conduites imposées par la profession comme : sang-froid, discrétion, sobriété. C’est évidement grâce à ces vertus et talents que je projetais mon avenir dans le but d’être recommandable
étant jeune, je venais de terminer, "SORTANTE" c’est ainsi qu’on se faisait appelés, dument reconnu dans les structures universitaires ou nous pratiquions.
Cette profession implique de lourdes responsabilités et des conditions de travail souvent difficiles, comme des horaires irréguliers, des gardes de nuit, un stress…. De ce fait une grande résistance à la fatigue physique et nerveuse est donc nécessaire. Hormis le fait que nous n’avions aucun revenu nous étions dévouées.

AYITO ma mère eu 3 enfants, dont un avant mariage mon grand frère RUBIN, un autre après mariage ma petite sœur LIVIA, puis moi FARAH. Je suis cette enfant issue du mariage mais la moins aimer (c’est le sentiment que j’ai toujours éprouvé en leurs présence)
Je vis seule maintenant depuis que j’ai terminé l’école, sans enfant et je cherche désespérément à en avoir, c’est une pression sociale du fait que ma mère me questionne à tout moment à ce propos, sans compter mon frère ainé Rubin qui s’est marié il y’a deux ans seulement et a déjà eu un fils. Tandis qu' au regard des années qui passent je perds petit à petit espoir. Aucun examen n’a montré un problème lié à ma fertilité.
Je me résumais à accepter cette vie, sans savoir qu’elle pouvait basculer d’un moment à un autre.

UNE SAGE-FEMME ENCEINTE: FARAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant