1- Demi quoi?

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Il faudrait déjà que je prenne la peine de me présenter, je suis Victor. Et je m'apprête a témoigner sur ma vie, ma quête, une quête identitaire j'imagine. A vrai dire, rien n'est réellement simple, trouver sa place ne se fait pas au premier coup. Car comme un chapitre, il fait réaliser plusieurs jet, plusieurs essaies avant d'en arriver à une conclusion. C'est comme pour la vie. Voyons les choses sous cet angle, notre vie est un livre dont les pages sont encore vierges et c'est à nous, c'est à nous seuls d'écrire sur ces pages. Nous ferons des ratures, nous nous tromperons, et nous réessayerons jusqu'à obtenir un résulta optimal. Mais ce résultat est propre à chacun.

Mes pages, à moi, étaient toutes raturés. Elles ont été raturées lorsque j'ai commencé à me poser des questions sur mon genre et mon orientation.
Ce que je n'avais pas compris c'est que ces pages ont été raturés mais ne sont pas retiré a jamais. Je garderai dans mon coeur une trace indélébile de ce dur passé. Je dû endurer milles souffrances pour en arriver là où j'en suis aujourd'hui. Je ne regrette rien. Vous m'auriez demandé quand j'avais entre 13 et 19 ans ou je me voyais dans le futur, je vous aurait répondu de manière sarcastique avec une pointe d'ironie mais véridique "Au bout d'une corde"

Je n'avais avais deux amis uniques Eric et Isaac. Ils étaient des frères avec qui j'ai fait les 400 coups. Des amis en or. Je me souviens un jour on jouait dehors a la balle quand je dit a Isaac qu'il serait pas capable d'envoyer la balle dans la vitre de Mr. Smith, le voisin barjot qui jettait des cailloux sur les gamins qui passaient un peu trop près de sa pelouse, cet homme était là définition du mot "aigri". Et donc résultat des courses Isaac l'a fait, il avait brisé la vitre comme il faut, on s'est enfui en courants comme des dératés. C'était effrayant car le cher Smith s'était mit a courir après nous, malgré son âge, il semblait avoir une soixantaine d'année. (Il avait la forme le papy) on l'a semer et on s'était posé sous un arbre pour reprendre du souffle, et c'est dans une grande respiration qu'on éclata de rire. Je vivais dans une souffrance constante en repensant au passé. Car justement, c'est passé. Le plus dur n'a pas été de tourner la page, le plus dur à été de surmonter cette blessure profonde que nous laisse le temps. Tout en sachant que rien au monde ne pourra apaiser cette douleur.

Je vivait dans une famille très traditionnel a vrai dire, un père avocat gérant d'un cabinet et une mère directrice de plusieurs chaines d'hôtels donc a priori je vivait confortablement sans manquer de rien, mais seulement a première vu. Seul manquait l'amour familial semble t-il. Ma famille ne tolérait pas les bavures, erreurs, caprices, elle fonctionnait même avec une sorte de hiérarchie mafieuse. Ce n'était pas mes parents qui m'avait élevé, ma Grand-Mère, la sorte de Boss de la famille, avait placer comme nounous trois homme, qui a l'époque était ado. Hikaru, un homme fort, doux et attentionné, Lewis, la petite brute du dimanche je le vois plus comme un frère immature et Clint le gentleman de la bande, ensemble ils m'ont élevé. Ils ont été engagé dans les "affaires familial" pour X ou Y raisons et ont joué le rôle de nounou pour moi, j'était un enfant capricieux a fort caractère parait-il. J'avais tenté de me jeter par la fenêtre apparemment..... Et pas qu'une seule fois..... Au final, j'ai toujours fui la vie comme la peste. Ironique je pense, pas vous?

Pour moi tout a commencer a déraper vers mes 13ans, je me sentais comme si j'était la moitié de moi-même, j'ai dit a mes parents que je me sentait plus trop fille,- qu'a l'intérieur je me sentait plus garçon mais pas trop non plus. En fait tout était encore flou, moi-même j'était complètement paumé dans tout ca. Je me souviens cependant encore du dégout présent dans leurs yeux, je pouvais y lire un mépris sans nom impressionnant; j'ai dit que j'avais fait des recherche sur le sujet et que désormais je pensais être Demi-Boy. (Demi-boy, terme utiliser pour designer un genre, ou l'individu se sent en partie masculin et d'un autre genre de l'autre côté)
Ma mère s'est lever brusquement et s'est mis a jurer et prier les yeux aux ciel, et a dire que Satan avait eu raison de moi. Mon père ne me regardait même pas. Et m'ordonna d'un ton sec, de quitter la table. Je crois qu'ils n'avaient pas très bien pris la nouvelle...

Victor (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant