Chapitre 4

1.1K 5 0
                                    

Les doux rayons du soleil me firent ouvrir les yeux et en me redressant, je vis un plateau posé sur le petit bureau. Au bout de plusieurs minutes à contempler le plafond, je sorti du lit pour aller prendre le petit-déjeuner très simple mais ce qui m'intéressée c'était d'observer à travers la fenêtre. La fenêtre donnait une vue dégagée sur ce qui semblé être l'entrée d'un parking, de nombreuses personnes faisaient des allers-retours pour charger des très grosses malles de bois ou de fer dans des sortes de grosses Jeep noires, Les hommes qui s'occupé des caisses étaient taillés comme des armoires à glaces. Cependant, une voiture sortait du lot car celle-ci à une allure plus sportive, plus agressive et surtout plus confortable.

Une fois mon observation terminée, je revêtit les mêmes habits depuis mon kidnapping et me posa sur le lit car je n'avais strictement rien pour me divertir car même la chambre était vide de toute chose pour m'amuser. Après plusieurs minutes de réflexion, mon regard se posa sur la porte de la chambre que je n'avait même pas touché depuis le début de mon kidnapping, et, honnêtement celle-ci m'intrigué énormément car j'ignoré si elle était ouverte ou gardé par des hommes ou bien les deux. J'avais envie d'ouvrir cette porte malgré les conséquences  qu'ils pourraient y avoir après. Je me leva du lit et me mis devant cette fameuse porte et je mis plusieurs minutes à prendre mon courage à deux mains pour saisir la poignée et l'actionner, celle-ci s'ouvrit et j'attendis quelques minutes avant de passer la tête et de voir que la chambre donnée sur un long couloir qui contenait différents photos d'hommes, et plus loin je vis en escalier qui donnait je ne sais ou. En sortant de la chambre, je pris la direction des escaliers pour essayer de m'enfuir de cette endroit que je ne connais pas et également d'éviter de me faire attraper par les hommes. Une fois arrivée en bas des escaliers, une grande baie vitrée donnait sur un immense jardin avec un chemin de pierres avec une immense piscine au bout avec des transats et des parasols.

_ Qui t'a autorisé à sortir ? 

Un homme me saisit par les bras pour me plaquer et me menotter et m'enfiler un sac sur la tête, une fois cela fais, il frappa l'intérieur de mes jambes pour me faire avancer plus vite. Il s'arrêta je ne sais ou, il toqua sur quelque chose 

- Entré 

_ Bonjour Monsieur, je vous emmène la jeune fille car celle-ci se trouvée au niveau de la piscine 

_ Comment s'est t'elle retrouvé là ?

_ Je l'ignore Monsieur 

_ Très bien, laisse là ici, je vais m'occuper d'elle 

_ Oui Monsieur 

Il sorti de ce qui semblé être un bureau et s'en suit un long silence, un bruit de chaise brisa le silence et des bruits de pas se firent entendre en provenance de ma position. Une violente claque s'abattit sur ma joue droite et une seconde encore plus violente me fit perdre l'équilibre, l'homme saisit mes cheveux et de reçu une rafale de claques qui dura une éternité selon moi 

_ J'espère que cela va te servir de leçon, ne tente jamais de nous défier car notre colère est très dangereuse  

_ Oui 

_ Garde le silence et ne fais aucun mouvement brusque 

_ oui

Il retira ma cagoule d'un geste violent et me poussa en direction de la chaise. Une fois dessus, je peux voir l'homme qui venait de me violenter, son physique était très grand et imposant, il portait un costume noir taillé sur mesure, ses yeux étaient d'un bleu persan et ses cheveux courts et bruns, ses mains sont tatouées de vieilles cicatrices et sur celle de droite un serpent noir semblé guetter mes moindres faits et gestes

_ Tu vas répondre à mes questions concernant ton beau-père

_ Oui Monsieur

_ Possède-t-il des comptes bancaires à l'étranger ?

_ Je ne sais pas Monsieur

_ Quels sont ses biens les plus précieux ?

_ Je l'ignore Monsieur

_ Où sont ses différents comptes bancaires ?

_ pour être honnête avec vous, je ne sais rien de l'argent de mon beau-père car il ne m'a jamais accepté dans la famille et ne m'a jamais inclus dans les discussions qui traitait de l'argent

_ Donc tu ne sais strictement rien du tout ?

_ C'est ce que je viens de dire

L'homme saisit son téléphone et se mit à parler dans un dialecte inconnu, mais il semblait être en colère et je pense savoir d'où cela venait. Mais je disais la vérité, David ne m'a jamais intégré aux discussions en lien avec l'argent au centre de "la Famille" et personnellement ça me convenait.

_ Je vais te répéter la question une dernière fois pour être sûr que tu aies bien compris, tu ne sais absolument rien sur les comptes bancaires de ton beau-père ?

_ je ne sais absolument rien sur ces comptes bancaires Monsieur

_ Bien

L'homme me tourna le dos pour contempler le jardin, j'avais envie de lui poser des centaines voir des milliards de questions pour savoir pourquoi il m'avait kidnappé moi alors que je n'ai aucun lien familial avec mon con de beau-père.
Mais on réfléchissant un peu sur les paroles et les questions de cet homme, un flash m'apparut en tête et celui-ci était un passage où je venais dans le bureau de mon beau-père pour lui donner un papier provenant de ma mère et sur ledit bureau un petit carnet noir ouvert était disposé devant lui, sur ce carnet on pouvait voir des chiffres ainsi que des montants comme une sorte de petit registre de compte. En repassant cette image dans la tête, je me rendis compte que le petit carnet noir pouvait m'aider à sortir de cette enfer

_ Monsieur ?

_ Oui ?

_ Je viens de me souvenir que mon beau-père a dans ses affaires un petit carnet noir ou il y a des chiffres et des montants qui sont dessus, j'ignore si cela peut vous aider mais je sais où il se trouve

_ et où se trouve-t-il ce carnet ?

_ Il est dans la maison dans le bureau au deuxième étage, mais je ne sais pas si il a caché ou détruit avant votre arrivée

_ Bien

L'homme s'avança vers moi et une fois arrivé à ma hauteur, il eu un geste d'affection avec une caresse sur le dessus de ma tête comme si j'étais un chien. Il saisit un verre rempli d'eau et le porta à ma bouche, et cela me fait du bien de boire un petit peu surtout que je n'ai pas d'eau à volonté dans la chambre. Mais après quelques minutes, je sentais comme des bouffées de chaleur qui traversé mon corps et ma tête se mit violemment à tourner, ma vue devenait trouble, je respiré comme une personne qui fait une crise d'angoisse et avec mes dernières forces j'ai tenté de me lever de la chaise pour prendre la fuite mais c'était peine perdue. L'homme me saisit délicatement les bras pour me maintenir en place, puis l'une de ses mains se mit sur ma face droite du visage comme pour éviter que je me cogne contre quelques choses.

_ Reste calme, tout va bien se passer. Tu vas être très bien traitée ici, personne ne te fera du mal alors s'il te plaît laisse toi faire

_ Généralement, ils disent ça dans les films pour que les gens soient plus coopératifs

_ Tu n'as pas faux, mais je peux t'assurer que tu vivra mieux ici qu'au sein d'un hôpital à soigner les malades

Ma tête semble peser une tonne, ma vue est troublée comme si j'avais pleurée, ma gorge est sèche. Mon corps semble m'abandonner, respirer deviens de plus en plus difficile. La dernière chose que je vis fut le plafond de la salle. 


DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant