Le mois d'Avril semblait passer au ralenti. Les pauses entre les Grands Prix étaient bercées par les entrainements et les journées de tournages, auxquelles je participais assidument, suivant Max comme si j'étais son ombre. Il n'y avait pas de temps à perdre, la défaite en Australie était tel un nuage noir au dessus de nos têtes mais malgré tout, l'équipe était confiante. Après tout, ce n'était que le début de la saison, Charles avait beau être en tête du championnat pilote, mais cela ne semblait pas inquiéter Max, mais plutôt de le concerter dans l'idée de gagner. Max était tel un lion, aux aguets et près à sauter sur la moindre occasion si jamais Charles venait à commettre une erreur.
Je n'avais pas beaucoup de temps à consacrer à Charles, et lui aussi, ce qui était compréhensible. Nous nous étions mis d'accord sur le fait d'éviter les messages, pour nous permettre de nous concentrer sur ce qui nous était cher, lui le championnat, et moi, mon travail. Nous essayions de nous appeler tous les soirs, mais parfois cela n'était pas possible, Charles passait la plupart de son temps à Maranello, avec les mécaniciens et son équipe, évaluant toutes les variables qui étaient à prendre en compte lors d'un GP. Max faisait la même chose, surtout qu'avec le DNF en Australie, Max était en ébullition, et l'ambiance à Milton Keynes, au plus bas. Il était hors de question de laisser Ferrari prendre de l'avance, de plus, il faut faire attention à Mercedes, le concept de zéro-pontons ne semblait pas fonctionner aussi bien qu'ils le pensaient.
Les journées s'enchainaient et se ressemblaient, malgré tout, je voyais le bout du tunnel, le Grand Prix d'Imola. Puisque c'était difficile de nous voir, Charles et moi avons pris la décision de concorder nos emplois du temps aux GPs, pour passer inaperçu, du moins, nous l'espérions.
J'étais affairée avec les préparatifs du départ lorsque la sonnette retentit, me sortant de ma bulle. Bizarre, je n'attends personne et je dois être à l'aéroport dans quatre heures.
C'est en ouvrant la porte, révélant ainsi une forme familière que le sentiment d'euphorie s'empare de mon corps.
— Charles! Oh, que fais-tu ici, je pensais que tu étais parti!
Son envisage est enfoui dans le creux de mon cou, inhalant mon odeur, avant de répondre:
— J'avais envie de te voir, et je ne pouvais plus attendre, ton parfum m'avait manqué, dit-il, la voix grave.
— Toi aussi, tu m'as manqué, mais comme nous avions convenu d'éviter les échanges tant que nous étions à Monaco...
— Je sais bien, mais peut être que nous devrions trouver un moyen de se voir, peut-être que ton amie Vera pourrait nous aider? Propose-t-il, l'air prometteur.
— Je n'y avais pas pensé ! Mais tout de même, ce n'est pas judicieux que tu sois là, surtout que l'appartement appartient à Max, comment se fait-t-il que tu saches ou j'habite?
— J'ai demandé à Vera, elle s'est d'ailleurs montrée très disponible, dit-il, on peut même dire que c'est ma nouvelle amie, finit-il, un sourire triomphant aux lèvres.
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Te succomber | Charles Leclerc
Fanfiction« J'aimerais tellement pouvoir combattre cette attraction que j'ai pour toi, mais ça me semble insurmontable, je ne peux que succomber » L'ennemi de mon frère, pourtant je suis attirée inexorablement par lui. La sœur de mon adversaire, mais je ne p...