Le début des emmerdes !

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C'était une magnifique journée d'hiver qui se levait sur la plus prestigieuse et magnifique école de magie du monde : Poudlard. L'air était frais, le ciel arborait un blanc pur où le soleil perçait difficilement pour se refléter gaiement sur la surface lisse du Lac, Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom-Parce-Qu'il-Etait-Moche-Méchant-Magnanime-Et-Impuissant était enfin mort de la main de Celui-Qui-A-Survécu-Et-Qui-Ne-Veut-Décidément-Pas-Crever et c'était le dernier jour de cours pour les nombreux élèves avant trois longues et bienheureuses semaines de vacances. Bref, une journée qui s'annonçait parfaite à tout point de vue... C'était -bien entendu- sans compter sur les terribles jumeaux Weasley.

En effet, Fred et George préparaient, à l'insu de tous, une potion dans les toilettes de Mimi Geignarde pour leur dernière blague en date.

Les produits pour Sorciers Facétieux se vendaient comme des yeux de crapauds et les deux Gryffondors étaient plus que ravis de leur petit marché noir qui leur rapportait énormément de gallions. Malheureusement, les Serpentard, menés par Drago Malfoy, s'amusaient à rapporter à leur Directeur de Maison, le terrible professeur Severus Snape, surnommé amoureusement par les Gryffondors : le bâtard graisseux des cachots, toutes les blagues prévues par les deux fléaux de Poudlard et les noms de toutes personnes qui commandaient des boîtes à flemme ou autres produits Weasley interdits dans l'enceinte de l'école par le bien-aimé concierge, Rusard. Comment le Prince des Serpentard arrivait à avoir toutes ces informations sur les clients des jumeaux ? Personne n'en avait aucune idée mais certains soupçonnaient le Serpentard de les espionner sans vergogne depuis une blague qui avait ridiculisé publiquement le cobaye préféré des deux fléaux. C'est-à-dire que Drago Lucius Malfoy c'était retrouvé à danser la macarena à moitié nu sur la table des Serpentard lors d'un petit déjeuner sous les encouragements virulent des Gryffondors qui félicitaient allégrement les jumeaux pour ce coup de maître.

Les jumeaux, fous de rage que leur commerce perde autant de clients pour cause de retenues plus atroces les unes que les autres avec les deux pires ennemis des élèves (Snape et Rusard, qui d'autre ???), avaient clamé vengeance et les altercations entre les Griffondors et les Serpentards se faisaient de plus en plus violente. On ne comptait plus le nombre d'élèves qui se retrouvaient à l'infirmerie avec des blessures plus ou moins graves au grand damne de Madame Pomfresh. C'est pourquoi Fred et George se retrouvaient, en ce samedi matin, en train de confectionner une potion qui rabattrait le caquet à ces fils de Mangemorts.

Fred se pencha sur le chaudron ou une concoction rose pale bouillonnait paresseusement pour en ajouter l'ingrédient final. Il prit une pincée de bulbe de giron et la plongea dans la mixture bouillante tout en la tournant doucement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La potion se mit à crépiter joyeusement tout en prenant une couleur blanche sous le regard ravi de Fred qui s'épongea le front en soufflant :

.. « Ca y'est ! Elle est prête ! Mouwahahahaha ! J'imagine déjà la tronche que vont tirer les Serpentards quand ils vont se retrouver en couche culotte dans la Grande Salle. Haaaaaa ! Que la vengeance est douce. »

George se tenait debout derrière son frère et notait scrupuleusement chaque étapes qu'ils avaient produites pour obtenir leur concoction. Il délaissa sont petit calepin et se pencha plus en avant pour observer leur mixture avant qu'une petite moue dubitative ne s'installe sur son visage fin. Il prit, dans un sac, un livre de potion qu'il feuilleta rapidement jusqu'à une page précise et se mit à survoler les écrits barbants dont recelait l'ouvrage. Il souleva un fin sourcil tout en lisant un paragraphe précis du bouquin, apparemment, ils s'étaient trompés quelque part, il se pencha vers la potion en froncent des sourcils :

.. « Heu... Fred ? »

Ledit Fred regardait le plafond avec un visage extatique, un sourire béat et franchement niais tandis que ses yeux brillaient comme des diamants. Il était le plus heureux des hommes en cet instant, s'imaginant acclamé par une foule de Griffondors en délire pour cette blague qui hausserait sûrement considérablement leur palmarès de Chapardeur en Chef de Poudlard. Il souffla d'anticipation et répondit d'un ton rêveur :

Bazard à Poudlard (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant