o.s.

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Un doux gémissement flotta dans l'air de la pièce. La télévision jouait toujours en fond, rapidement oubliée par le couple qui avait préféré se retrouver sensoriellement plutôt que de regarder l'émission que des milliers de personnes regardaient déjà. Le bruit humide de leurs hanches se rencontrant et s'emboîtant doucement de manière régulière.

Ils ne recherchaient pas encore à atteindre l'orgasme, seulement à se retrouver, redécouvrir le corps de l'autre, s'aimer mutuellement et montrer cet amour de la manière la plus naturelle et intuitive, se laissant conduire par leurs désirs et leurs sensations.

Ils étaient à fleur de peau, chaque nerf de leur corps sensible à chacune de leurs caresses et de leurs baisers. Ils avaient chaud. C'était tellement et en même temps pas assez. Les gémissements se mêlaient aux soupirs et aux rires doux. Ils s'embrassaient, souriaient et se mordaient, des marques recouvrant leurs deux corps, preuve de leur amour et dévouement à l'autre et à son plaisir.

Le canapé n'était pas confortable pour ce genre de démonstration d'adoration. Il n'y avait pas assez de place pour pouvoir montrer et recevoir convenablement de l'affection avec leurs corps trop grands par rapport au canapé trop petit. Mais c'était bien. C'était authentique. C'étaient eux, là pour l'autre, avec l'autre, en parfait équilibre entre recevoir le plaisir et en donner à l'autre.

Ils échangèrent un nouveau baiser, lent mais ferme, Eijiro remontant sa main pour caresser la joue de Katsuki. Il la fait délicatement glisser, le long de la mâchoire jusqu'au cou, pressant son pouce de temps à autre et le frottant doucement contre la peau lisse et chaude de son mari. Il pencha la tête, intensifiant encore le baiser et passa sa main dans les cheveux blonds. Ils soupirèrent et Kirishima accéléra légèrement son mouvement de hanche et changea légèrement l'angle, faisant sortir un gémissement aigüe de la gorge de Katsuki.

Ils se séparèrent, Eijiro posant son front sur celui de Katsuki et respirèrent tous les deux lourdement, chauffant l'air entre eux. Puis Eijiro se tourna vers la télévision, la voix du commentateur plus forte que précédemment.

Ils allaient lancer le décompte pour le nouvel an. Il restait un peu plus de vingt secondes.

"C'est largement suffisant." pensa Eijiro, un sourire taquin se glissant sur son visage, plissant les yeux dans le mouvement. Il se retourna vers Katsuki qui le regardait maintenant. Ils avaient les yeux dilatés par le plaisir et le visage rouge grâce au peu de quantité de sang qui leur restait en circulation et qui ne stagnait pas dans leurs sexes.

"Et si on terminait ? " dit Eijiro, la luxure et la taquinerie teintant sa voix rouillée. Il embrassa Katsuki sur le coin de la bouche, un baiser léger qu'il réitéra une nouvelle fois sur sa joue, sa mâchoire et le long de son cou puis accéléra ses mouvements de hanches. Leurs corps vibraient et leurs muscles se tendaient, brûlant de la meilleure des façons.

Le plaisir déjà présent s'amassa dans leurs bas-ventre et grossit en eux. Leurs ventres brûlaient alors que les mouvements devinrent plus appuyés et plus hiératiques. Eijiro gémit un son bas, presque retenu dans sa gorge alors que la respiration de Katsuki ne suivait plus le rythme.

Il restait 15 secondes.

La main droite d'Eijiro se glissa sur le torse de Katsuki, caressant les muscles qui ondulaient sous ses doigts, puis remonta jusqu'à son pectoral, le prit dans sa paume et le massa avant de le remonter et de s'y pencher pour l'embrasser. Il y glissa sa langue, laissant une traînée brûlante derrière lui et goûtant la sueur, roulant le muscle sur le mamelon et poussant Katsuki à glisser sa main dans ses cheveux roux et à les empoigner lorsque l'homme le mordilla.

Eijiro glissa sa main libre sur la hanche étroite de son mari, il appuya légèrement de son pouce le côté du ventre bouillant de Katsuki, puis glissa sa main dessus, allant jusqu'au creux des hanches et y fit pression de sa paume. Il lâcha ensuite le pectoral et glissa sa main derrière le dos de Katsuki, il le souleva légèrement, recalculant l'angle et frappant droit vers sa prostate. Katsuki haleta, ses yeux s'ouvrant en grand et soupirant un «oh putain...» à peine retenu. Eijiro refrappa au même endroit, encore et encore, et Katsuki ne put que gémir son contentement.

Six secondes.

"Eijiro... " soupira Katsuki, serrant les jambes autour de la taille ferme de son homme au-dessus de lui et gardant fermement sa prise sur les longs cheveux roux alors que son autre main passa du coussin du canapé sous sa tête à l'épaule forte face à lui.

Leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, leurs respirations lourdes se mélangeant et ne se quittant jamais des yeux.

Trois secondes.

Les coups de rein étaient plus forts, le bruit de leur chaire claquant se répandant dans toute la pièce alors que la respiration de Katsuki se coupa et que ses yeux translucides ne se concentraient plus sur rien, perdus dans le plaisir et ne voyant plus que la jouissance à venir.

"Vas-y bébé... " Le souffle d'Eijiro caressa les lèvres roses sous lui, les douces lèvres enflées de tant d'embrassades.

Une seconde.

Un timide gémissement s'échappa des lèvres de Katsuki avant qu'il n'inspire d'un coup et que ses yeux roulent alors qu'un gémissement de plaisir éclata de lui, son visage se tordant dans une douce grimace de plaisir ultime. Tous ses muscles se contractèrent en réponse à cette enivrante jouissance, les cuisses tremblantes, se resserrant autour du pénis de son amour, le maintenant en place contre cette boule de nerf qui lui procurait tant de bien.

Kirishima ralentit, n'arrêtant cependant pas ses allers-retours, et ricana, un léger rire de victoire personnelle face au défi qu'il s'était lancé. Il attendit patiemment que Katsuki redescende lentement de son high et lui accorde à nouveau de l'attention. Des cris et des applaudissements retentirent de la télévision alors son mari le regardait à nouveau et lui sourit. Un sourire authentique et amoureux que seul Eijiro pouvait recevoir, et qu'il rendait avec un plaisir incommensurable.
Katsuki reprenait son souffle tandis qu'Eijiro l'embrassait un peu partout avant de revenir face à lui et de poser son front sur celui de l'autre.

"Bonne année Katsuki. "
C'était une phrase simple, dans un contexte pas si simple mais tout de même agréable. C'était dit avec tant d'amour que Katsuki ne peut retenir le ricanement lui échappant.

"Bonne année Eijiro." Il glissa sa main de ses cheveux jusqu'à sa joue et la caressa, regardant entre les yeux rouges plongés dans les siens et les lèvres pécheresses tellement tentantes, poussant Eijiro à encore l'embrasser.
"Mais tu n'as pas encore terminé. " chuchota t il, un sourire en coin plaqué sur son visage

"Ne t'en fais pas pour ça, " souffla-t-il. "la nuit est loin d'être finie... "

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Coucou, encore moi!
Ça vous à plu? Vous pouvez me le dire en commentaire ou avec l'étoile ;)
Je vous souhaite une très bonne année et une bonne santé.
À la prochaine এ

~1 170 mots~

Bonne année mon AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant