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Suite du chapitre 233

Attaché comme tu l'es, tu ne vois pas comment tu réussirais à sortir le couteau du sac et la chaise te semble bien trop solide pour être brisée facilement. La chaudière est donc ton seul espoir.

Tes pieds étant solidement attachés à la chaise, le seul moyen que tu as pour te déplacer est de sauter pour faire glisser le meuble en direction de la chaudière. Tu te ramasses autant que tu le peux sur toi-même, puis tu te détends subitement. La chaise bouge... mais de seulement quelques millimètres.

Tu jures et tu recommences. Encore et encore et encore. La chaise glisse avec lenteur dans la direction désirée mais, alors que tu n'as atteint que le quart de la distance qui te sépare de la chaudière, tu es obligé de prendre une pause. Tu as perdu bien trop d'énergie lorsque tu t'es débattu inutilement sous l'effet de la panique.

Il te faut prendre plusieurs pauses durant ton trajet mais tu finis enfin par atteindre la chaudière, tremblant de fatigue et en nage. Tu fais pivoter la chaise et colle le ruban adhésif qui maintient ta main en place contre le métal brûlant.

La chaleur brûle ta peau autant que tes liens, mais tu te forces à rester dans cette position, les dents serrées. Le caoutchouc du ruban chauffe et se déforme et, lorsque tu tires un coup sec, il se rompt enfin. Liberté !

Sans perdre un instant de plus, tu détaches ton autre main et tes jambes, puis tu sautes sur tes pieds, fier de toi. Mais ta sensation d'allégresse est remplacée par un froid glaçant lorsque tu entends le bruit d'une fermeture éclair derrière toi. Au bord de la panique, tu te retournes lentement.

Julie t'observe, son long couteau à la main et les yeux emplis de haine. D'un mouvement lent, elle jette son sac au sol et pointe la lame dans ta direction.

— Tu pouvais pas attendre sagement mon retour, non ?! Pourquoi faut-il toujours que tu me compliques la tâche ?

Sans crier gare, elle s'élance dans ta direction. Elle est si rapide que tu as à peine le temps de relever ta main gauche pour te protéger.

Tiens, c'est pas normal ça, penses-tu lorsque tu aperçois la lame du couteau percer à travers le dos de ta main et s'arrêter à quelque millimètres de ton visage. Ce n'est que dans un second temps que la douleur explose à travers tes nerfs malmenés.

Un long hurlement s'échappe de ta gorge tandis que ton cerveau submergé par la peur et la douleur décide de t'abandonner. Tu écartes brusquement la main sur le côté et, surprise par ton geste, Julie laisse le manche du couteau lui glisser entre les doigts. Tu ne te donnes même pas la peine de retirer la lame de ta chair, tu te contentes de fuir aussi vite que possible, bousculant ta ravisseuse en chemin.

Tu montes les escaliers quatre à quatre et te rues à travers la porte. Malheureusement tu ne te retrouves pas à l'extérieur, mais dans un couloir sombre comportant de nombreux embranchements. Tu ne t'arrêtes pas pour réfléchir, tu ouvres d'un coup de pied chaque porte jusqu'à en trouver une qui mène à un autre couloir que tu empruntes.

Il t'est impossible de savoir combien de temps tu passes à courir à travers les couloirs et tu ne te donnes pas la peine de vérifier si Julie te poursuit ou non. Lorsque tu traverses une énième porte grillagée et te retrouves dans la forêt qui borde l'école, tu ne t'arrêtes toujours pas. Tu continues à hurler en sprintant entre les arbres.

Tu es encore en train de hurler comme une poule qu'on égorge lorsque l'agent de sécurité chargé de patrouiller dans la forêt te trouve et te secoue avec énergie pour te calmer. Ne sachant pas trop quoi faire, il t'assène une claque magistrale qui te permet enfin de reprendre tes esprits.

— S'il-te-plait, ne dis pas à la directrice ou à tes parents que je t'ai giflé. Je perdrais mon boulot.

Enfin calmé, tu expliques la situation à l'agent de sécurité qui appelle aussitôt du renfort et une ambulance. Tu es en train de te faire examiner par l'ambulancière, après avoir reçu une grosse dose d'anti-douleur, lorsque Virginie apparaît et se jette dans tes bras.

— Oh non, ta main ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Les gens disent que Julie a essayé de te faire quelque chose d'horrible, c'est pas vrai hein ?

— Désolée petite, mais c'est bien le cas, déclare l'agent de sécurité en passant ses pouces dans sa ceinture. Ton petit ami a failli finir en morceaux au fond d'un lac.

— Mais pourquoi voulait-elle faire ça ?

Si tu as choisi d'attendre qu'elle te remarque dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des Cupidons :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 273

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 275


Si tu as choisi d'attirer son attention dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des Cupidons :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 277

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 279


Si tu as choisi d'attendre qu'elle te remarque dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des anges :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 281

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 283


Si tu as choisi d'attirer son attention dans la bibliothèque et que vous avez fabriqué des anges :

Lui expliquer que Julie est amoureuse d'elle => Chapitre 285

Lui cacher son rôle dans l'affaire => Chapitre 287

Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant