Suite du chapitre 250
Virginie semble porter une grande importance à l'honnêteté, tu ne peux pas lui mentir, même pour la préserver. Elle n'aimerait pas ça.
— Elle a fait ça parce qu'elle est amoureuse de toi et qu'elle me considérait comme une menace.
— Mais non, elle n'est pas amoureuse de moi. Elle me l'aurait dit depuis le temps qu'on se connait !
— Elle n'en avait pas le courage, elle attendait que tu le remarques par toi-même.
— Je ne l'aurais jamais cru capable de faire du mal à quelqu'un, surtout pas de cette manière...
Elle pose sa tête sur ton épaule et se met à pleurer. Surprise, tu ne sais pas comment réagir et te contentes de rester planter là. L'agent de sécurité secoue ta jambe avec son pied pour attirer ton attention et mime le fait de caresser la tête de Virginie pour te faire comprendre que tu dois la réconforter.
Tu poses ta main valide sur son dos et le tapote doucement en lui murmurant des banalités réconfortantes tandis que l'agent de sécurité lève ses deux pouces en l'air avec un grand sourire.
— Merci de m'avoir dit la vérité, murmure-t-elle.
Tu as le droit à un bisou sur la joue pour ta bonne action, puis Virginie s'écarte de toi en séchant ses larmes.
— Vous avez réussi à attraper Julie ? demandes-tu à l'agent de sécurité.
— Nope, dit-il en glissant à nouveau ses pouces sous sa ceinture. On a retrouvé la salle où elle t'a gardée prisonnière, mais aucun signe d'elle ni de son sac. Elle a pris la poudre d'escampette comme on dit. Mais t'inquiètes pas, ma fille, la police est sur le coup !
Julie a donc réussi à s'échapper, ça ne t'étonne pas vraiment. Tu espères juste qu'elle a décidé de fuir quelque part, dans un pays lointain de préférence, et qu'elle n'est pas en train de planifier sa revanche cachée dans les sous-sols de l'école. Rien que de penser à celle folle furieuse, tu sens la douleurs dans ta paume se réveiller.
— Désolée de vous déranger les tourtereaux, intervient l'ambulancière, mais il faut que je t'emmène à l'hôpital.
Vu l'état de ta main, tu t'y attendais. Soudain, tu te rends compte que tu n'as aucune idée du temps que tu as passé sous terre. Plaie béante ou pas, si tu n'es pas présente au bal tu es fichue.
— On est quel jour ?
— Vendredi après-midi, répond Virginie.
— Est-ce que je pourrais quand même aller au bal si vous m'emmenez à l'hôpital ?
— Je ne suis pas médecin, faudra que tu leur pose la question une fois qu'on sera aux urgences.
— Mais on s'en fiche du bal ! s'exclame Virginie. Le plus important c'est qu'on soigne ta main !
— Moi je ne m'en fiche pas du bal, marmonnes-tu.
Tu montes quand même dans l'ambulance, de toutes façons on ne te laisse pas vraiment le choix, et tu te retrouves dans ce lieu merveilleux et agréable appelé les urgences. Après avoir eu le droit à un scanner cérébral qui ne montre rien de spécial, avoir eu la visite d'un chirurgien de la main peu agréable qui a recousu ta plaie et avoir subi une nuit de surveillance dans un box de consultation glacial, tu es libérée le samedi matin par un médecin au bord du burn out.
Tandis que tu te rends au métro pour rentrer te préparer, tu aperçois un fleuriste qui vend des bracelets floraux que tu pourrais offrir à Virginie ce soir pour le bal. Si tous les bracelets sont composés de roses blanches, toutes comportent une pièce décorative différente au centre de la plus grosse rose. Tu te mets à réfléchir, laquelle aurait le plus de chance de plaire à Virginie ?
+ 1 point
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Choisir le Cupidon => Chapitre 316
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Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive
RomantizmCeci est une histoire à choix, c'est toi qui détiens le destin du héro que tu incarnes. Tes choix lui permettront de survivre ou, au contraire, le conduiront vers la mort. Étudiant sans le sous dans un lycée privée prestigieux, tu coules des jours...