Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive

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Suite des chapitres : 301 ; 303 ; 305 ; 307 ; 309 ; 311 ; 313 ; 315 ; 317 ; 319 ; 321 ; 323 ; 325 ; 327

Tu n'as pas vraiment envie de passer toutes tes soirées pendant un mois entier en détention, enfin si tu ressors vivant de cette soirée, tu préfères donc l'embrasser sur la piste de danse. Avant que tu ne puisses dire quoique ce soit, tu entends Virginie s'exclamer :

— J'adore cette chanson ! Tu veux danser avec moi ?

Elle n'attend pas ta réponse et t'entraîne sur la piste de danse. Tu poses tes mains sur ses hanches tandis qu'elle met les siennes sur tes épaules et vous commencez à onduler lentement au rythme de la musique. Tu arrives même à te débrouiller pour la conduire au milieu de tous les danseurs.

Tandis que vous dansez, tu ne cesses de regarder l'horloge qui se trouve sur le mur de la salle de bal. Plus les aiguilles se rapprochent de l'heure fatidique, plus tu te sens mal.

Soudain, alors que toutes les aiguilles se rejoignent sur le chiffre douze, tu entends des cloches résonner à l'intérieur de ta tête. Sûrement une manigance de Cupidon pour être certain que tu ne rates pas les douze coups de minuits.

Prenant ton courage à deux mains, tu te penches en avant pour poser tes lèvres sur celles de Virginie, étonné par leur douceur. Tu peux sentir ta cavalière cligner rapidement des yeux, étonnée, mais elle ne s'éloigne pas de toi et, une fois la surprise initiale passée, elle te rend ton baiser.

Vous passez un long moment ainsi, collés l'un à l'autre, à onduler au rythme du slow qui se déverse des haut-parleurs. Lorsque la dernière note du morceau résonne dans la pièce, vous vous séparez enfin. Tu avais fini par oublier où tu te trouves et tu remarques avec étonnement que la salle entière vous observe. Nerveux, tu te dépêches de regarder l'heure : minuit trois.

Une immense vague de soulagement t'immerge de la tête aux pieds lorsque tu réalises que tu as réussi l'épreuve de ce sadique de Cupidon. Rassuré, tu rediriges ton attention vers Virginie qui se tient en silence devant toi, rouge comme une tomate.

— Tu veux qu'on aille dans un endroit plus discret ? demandes-tu.

La jeune femme hoche timidement la tête et tu saisis sa main pour traverser la salle de bal. Tous les yeux sont rivés sur vous, tu ignores si c'est en raison du baiser ou de l'attaque de Julie. Tu pousses un soupir de soulagement une fois que vous vous retrouvez à l'extérieur, loin des regards indiscrets de vos camarades.

Le clair de lune rehausse la rougeur sur les joues de Virginie quand celle-ci s'accroche à ton bras et pose sa tête sur ton épaule.

— Je ne savais pas que tu ressentais ça pour moi, je suis si heureuse.

Tu étais tellement obnubilé par la menace de mort imminente qui pesait au-dessus de ta tête que, jusqu'à présent, tu ne t'es même pas arrêté un instant pour réfléchir à ce que tu ressens pour Virginie. As-tu réellement des sentiments pour elle, ou a-t-elle uniquement été un outil nécessaire à ta survie ?

Si tu avais choisi d'accompagner Virginie au magasin de bricolage :

Tu es réellement amoureuse de Virginie => Chapitre 341

Tu n'es pas amoureuse de Virginie => Chapitre 343

Si tu avais demandé à Virginie de te peindre :

Tu es réellement amoureuse de Virginie => Chapitre 345

Tu n'es pas amoureuse de Virginie => Chapitre 347