Suite des chapitre : 343 ; 347
Échauffé par la sensation des lèvres de Virginie sur les tiennes, tu te sens prêt à aller plus loin bien que tu n'éprouves pas d'amour pour elle. Le seul soucis est : comment le lui proposer ? « Eh, tu veux qu'on baise ? » te semble être le pire tue l'amour au monde.
— Tout va bien ? demande Virginie. Tu as l'air tendu.
— Oui, oui. Tout va bien.
Malgré tes paroles, tu sens une grande agitation en toi. Le souffle court de Virginie qui caresse avec douceur la peau de ton visage fait s'emballer ton cœur qui tambourine contre ta poitrine.
Incapable de supporter un instant de plus la courte distance qui vous sépare, tu te penches afin de laisser tes lèvres partir à la découverte de celles de Virginie pendant que ses doigts se perdent dans tes cheveux pour te maintenir fermement auprès d'elle.
Tu glisses lentement tes mains dans son dos et commences à ouvrir lentement la fermeture éclair située dans le dos de sa robe. À regret, tu sens Virginie saisir ta main et s'écarter de toi.
— Je suis désolée, je t'aime. Vraiment. Mais je ne me sens pas encore prête pour ça.
— Je comprends, assures-tu. Ne t'inquiètes pas.
Tu fais de ton mieux pour masquer ta déception et tu résistes à la tentation de laisser ta main se balader sur le corps de Virginie. Vous passez la soirée à vous embrasser et à discuter et, lorsque la fatigue commence à te terrasser, elle te propose de rester dormir dans sa chambre.
Lorsque tu te réveilles, Virginie est assise sur sa chaise de bureau devant le lit, occupée à dessiner sur un chevalet qu'elle a posé en face d'elle.
— Surtout ne bouge pas ! ordonne-t-elle. J'ai presque terminé.
Le soleil inonde la chambre, indiquant que la matinée est déjà bien avancée et pourtant tu es encore en vie, tu as donc réussi l'épreuve de Cupidon. À cette idée, tu sens toute la pression et la peur qui s'étaient accumulées cette dernière semaine quitter ton corps. Mais il te reste encore une dernière chose à régler avant de pouvoir reprendre ta vie habituelle. Tu te lèves et te dépêche d'enfiler tes vêtements.
— Je t'avais dit de ne pas bouger !
— Il faut qu'on parle, Virginie.
— Quelque chose ne va pas ?
— Il n'y a pas de moyen facile de dire ça alors voilà... je ne suis pas amoureux de toi. Je pense qu'il vaut mieux qu'on garde une relation amicale.
Les yeux de Virginie se remplissent de larme et elle écarte le chevalet. Tu peux voir l'incompréhension se dessiner sur son visage.
— Mais... et hier soir ?
— Je n'aurais pas dû te faire croire que je t'aimais, ce n'était pas correct.
Elle se met à pleurer et, ne sachant pas vraiment comment réagir, tu décides de quitter la pièce pour la laisser seule. Pendant que tu rejoins ta chambre, tu as l'impression d'être un horrible monstre et maudit Cupidon qui t'a mis dans un situation aussi délicate.
***
La cérémonie de remise des diplômes a eu lieu la veille et c'est ton dernier jour au campus. Entouré de cartons, tu t'assieds un moment pour repenser à tous les moments, bon et mauvais, que tu as passé dans cette chambre.
Tu n'as jamais revu Virginie après avoir rompu avec elle, elle a préféré changer de lycée pour poursuivre ses études. Depuis, tu as repris ton train train quotidien et a obtenu ton diplôme avec mention, ce qui t'ouvre une voie royale dans l'université de ton choix.
On frappe à ta porte. Ce sont tes parents qui viennent te ramener à la maison. Une fois tous les cartons chargés dans la voiture, tu quittes avec un pincement au cœur le pensionnat. Tu ne sais pas de quoi ton avenir sera fait, mais tu es certain de réussir à surmonter toutes les épreuves qui se dresseront sur ton chemin.
Happy end
Tu as débloqué la fin « Train train quotidien »
Terminer l'histoire => Mot de la fin
Autres fins déblocables avec Virginie :
- Un ciel sans nuage
- Apocalypse
- Le mendiant d'amour
- The Lannisters send their regards
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Cupid's Threat : La Bibliothèque Tome 2 - Histoire interactive
RomanceCeci est une histoire à choix, c'est toi qui détiens le destin du héro que tu incarnes. Tes choix lui permettront de survivre ou, au contraire, le conduiront vers la mort. Étudiant sans le sous dans un lycée privée prestigieux, tu coules des jours...