BLOOD AND SNOW

Prologue

On devait être en été lorsque j'ai cru mourir pour la première fois, je n'ai réalisé seulement quelque mois plus tard que ce ne serai certainement pas la dernière.
C'était l'année d'avant , le jour précédant la rentrée.

Et me voila aujourd'hui, bien vivante, malgré moi.

Mais malheureusement, nous sommes le jour le moins attendu par énormément d'élèves. Aujourd'hui, c'est la rentrée.

Devoir sociabiliser avec de nouvelles personnes, plus bruyantes et immatures les unes que les autres me répugne.

Je pense tout de même à me rendre a l'arrêt de bus le plus proche, et à monter dans le premier bus qui m'emmènerait le plus loin d'ici mais n'ayant pas un seul sous en poche, je ne fis rien.

De toute façon, je suis déjà devant l'établissement où je vais devoir rester une année de plus. Il n'y a que cet énorme mur de pierre devenu grisâtre par le temps qui me sépare de se futur périple qu'allait être cette année.

Mon sac sur l'épaule, je traverse un petit préau rempli de table de pique-nique en bois toutes empilées unes au dessus des autres, je m'avance jusqu'aux grandes fiches où sont inscrit tous les prénoms et les noms de famille de tous le monde.

Je prie pour avoir une bonne classe et pour pouvoir passer mon année tranquille à lire au fond de la classe, mais au fond je me rend bien comte que ce serait trop beau pour être vrai.                    

Anaia Blyce, Anaia Blyce, Anaia Blyce...enfin! Ayant trouvé ma classe je me rend à la salle qui était inscrite sur l'immense fiche. En montant les escaliers, je n'arrive plus à placer un pied devant l'autre. Cela m'arrive de plus en plus fréquemment en se moment.

Alors je me cramponne a la barre qui longe les marches et prend trois grandes inspiration et je finis par monter.

Je ferai une très mauvaise impression si on me retrouvait inconsciente en bas des escaliers.

Cette idée s'envola avec toutes les autres au moments ou j'aperçus Lince.

Elle est la plus populaire de toutes les filles. Elle est habillée d'un tee-shirt vert pale qui s'assortit parfaitement avec ses long cheveux blonds. Son jean bleu ciel est effilé au bout des manches et retombe sur ses chaussures.
Chaussures qui, l'année dernière, avaient beaucoup fait parler d'elles.
J'ai entendu dire que c'était sois disant des baskets au modèle plus que limité,  son père est un très grand PDG dans le monde automobile, et donc j'en ai conclu que Lince n'aurait jamais besoin de se salir les mains pour obtenir quoi que ce soit jusqu'à la fin de sa vie.

Je n'ai plus le temps de rêvasser puisque je sens un regard posé sur moi.
Je fixe tous les autres élèves qui m'entoure, mais je ne trouve personne. J'effectue presque un tour complet sur moi-même pour être sur et certaine d'avoir bien sonder toute la zone.

Mais c'est a ce moment précis qu'un monsieur a la barbe grise nous demande de rentrer dans la salle et d'aller nous assoir aux places qui nous arrange le plus.

Comme a mon habitude, je me dirige le plus rapidement possibles au fond de la salle, je tire l'une des deux chaises et m'y installe. A mon sens, j'ai le don de toujours choisir  les meilleures places.

Je suis au fond mais je vois très bien le tableau, près des fenêtres je bénéficie d'une lumière parfaite quand le temps sera gris, j'ai accès aux stores je peux donc les régler a ma guise, mais mon plus gros avantage, c'est que personne n'osera s'assoir a côté de moi.

Ça ne m'ennuie pas plus que ça. Mais il est vrai que je reverrait d'avoir quelqu'un avec qui rigoler des flirt puériles qui se déroulent entre les professeurs dans les couloirs...