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Leandro est allé sur Paris avec Carol et Marqui.

Marcos est son ami alors il a proposé de le faire un peu sortir.

Ils m'ont aussi proposé de venir mais j'ai refusé en disant que je n'étais pas en forme.

Je me suis donc posé sur le canapé en parlant au téléphone avec ma meilleure amie.

Inès : Alors, avec Leandro ?

- C'est horrible... J'ai l'impression qu'il subit son séjour avec moi... Je suis vraiment irrécupérable sur ce coup là...

Inès : Alors, il a suffit que tu revois Neymar une ou deux fois pour réveiller tes sentiments envers lui à nouveau ?

- Le problème c'est qu'ils ont jamais été aussi forts... J'ai seulement pris la mauvaise décision en pensant que c'était le contraire.

Inès : Donc tu l'aime encore plus enfaite ?

- Et moi qui le jugeait quand il m'a quitté parce qu'il était tomber amoureux de moi...

Elle soupire.

Inès : Et Leandro ?

- Je sais pas... Je ne pense pas avoir de sentiments pour lui.

Inès : Il faut que tu lui en parles Tp.

- Mhm...

Inès : Bon, je te laisse ma mère m'appelle, réfléchis-y !

- Vas-y.

Elle raccroche et je m'allonge sur le canapé désespéré.

- skip de quelques jours -

Ça fait plusieurs jours que je m'enferme dans ma chambre pour déprimer seule.

Il y a quelques jours on a appris que Neymar avait quitté Bianca, il veut pas nous dire pourquoi d'ailleurs.

La porte de ma chambre toque.

- Entrez.

Leandro entre.

Leandro : Cava ?

Je hausse les épaules et il reprends.

Leandro : Ça fait plusieurs jours que tu t'enferme seule dans ta chambre, que tu ne sors pas, que tu dis que t'es fatigué, tu reste seule et tu évite tout contact physique avec moi...

Je relève la tête pour le regarder, il a complètement raison.

Il s'assoit sur le lit et il me prend dans ses bras.

- Je suis désolé...

Leandro : Le fait que tu ne m'accorde aucune attention ne m'importe pas... Ce qui m'importe c'est ton bien être. Ça me fait mal de te voir aussi triste parce que tu es aveuglé.

- Qu'est-ce que tu veux dire...

Leandro : Tu ne m'aime pas, et ne le nie pas ça se voit, c'est pas moi que t'aime Tp...

- Désolé.

Leandro : T'excuse pas s'il te plaît... Tu peux pas te forcer à m'aimer, tu peux pas te forcer à me regarder de la même façon dont je te regarde. Tu me vois plus comme un amis qu'autre chose...

J'essaie d'éviter son regard par la honte qui m'envahit.

- Je suis désolé Leandro... Tu as fais le voyage pour moi et je te remercie comme ça... C'est vraiment honteux de ma part, je m'excuse vraiment...

Leandro : Cava... T'inquiète pas, c'est pas grave, je veux juste t'ouvrir les yeux.

Il prend la chaîne que Neymar m'a offerte en Espagne et il l'observe en souriant tristement.

Leandro : C'est  sûr je peux pas être ton Neymar junior...

On rigole.

Il ouvre ma main et me donne la chaîne avant de la refermé.

Leandro : Par contre lui, il peut le redevenir.

Je le regarde en fronçant les sourcils, pendant qu'il hoche la tête.

Pourquoi il fait ça ?

Leandro : Tu l'aime beaucoup.

- Je pense pas qu'il ressent encore quelque chose pour moi...

Leandro : Tu le saura jamais si tu n'essaye pas... T'es une fille incroyable qui mérite d'être heureuse, mais avec moi, tu n'es pas heureuse...

- Merci, Leandro, tu mérite aussi d'être heureux. Tu es très important pour moi.

Leandro : Toi aussi. dit-il en souriant.

Il me fait un câlin et il se lève pour sortir de la chambre.

J'ouvre ma main et j'admire la chaîne.

PDV NEYMAR

Après avoir quitté Bianca, je ne sais pas ce qui me rends aussi triste...

Constamment.

Je suis allongé sur le ventre dans mon lit, à réfléchir. Sans le savoir je suis en train de caresser la casquette que Tp m'a offerte.

Ça fait longtemps que je l'ai pas mise...

Je la prends et je la regarde en souriant.

Tp me manque énormément...

Cette sensation de mal être venait donc de la ?

Je prend rapidement un gilet et je sort.

Leandro ou pas je m'en fou, il faut que je lui parle.

Je suis tellement pressé que je n'ai pas pris la peine de prendre les clés ma voiture donc comme un idiot, j'ai du courir.

PDV TP

Il faut que j'aille le voir...

Je marche jusqu'à ma voiture et je m'arrête en voyant quelqu'un penché, en train de reprendre son souffle au coin de la rue.

Cette silhouette met familière... C'est lui.

Il a l'air d'avoir couru toute sa vie.

Il relève la tête et remarque ma présence.

La sensation d'avoir échoué à repris le dessus et je me effondre en larmes. Je ne bouge plus, je reste sur place.

Je sens quelqu'un me prendre dans ses bras et je reconnais Neymar a ses chaussures.

« Je crois que je suis amoureux de toi » 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant