Chapitre 17

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Moi : Alors, tu seras avec qui ?

Federico : Je suis avec... Luna...

Moi : ... Oh, génial.

Un goût amer se manifeste dans ma bouche.

Federico : Je voulais te prévenir pour éviter toute mauvaise surprise, mais sache que c'est simplement ma camarade, rien de plus.

Moi : De toute façon, tu fais ce que tu veux.

Ambre : Hey, qu'est-ce que vous faites ?

Federico : Rien, je lui ai juste dit qu'on devait changer de partenaire après la finale.

Ambre : Ah, ouais, j'étais aussi déçue parce qu'on formait une bonne équipe. Mais bon, il faut faire avec, et un vrai patineur peut patiner avec n'importe quelle camarade à ses côtés.

Moi : Bon, qu'est-ce que vous voulez faire ?

Delfina : Est-ce qu'on peut te demander quelque chose ? Pour le prochain open, on va chanter toutes les trois et on aimerait avoir ton avis.

Moi : Bien sûr, et vous, vous participez ?

Federico : Oui, je suis avec Gaston.

Simon : Et moi avec le groupe.

Moi : Montrez-moi.

Elles chantent.

Delfina : On n'a pas de chorégraphie.

Moi : Je vais réfléchir et je vous dirai.

Jasmin : Merci, t'es génial. Bon, on doit y aller, il me semble que nous avons tous cours demain.

Leon : C'est exact. Salut, à demain Francesca.

Le lendemain, l'ambiance était excessivement tendue, car je ne parlais plus aux filles pour le moment.

Ludmila : Pssss, qu'est-ce qui se passe ?

Moi : Tu demanderas à tes copines, elles se feront une joie de te répondre, tu vas voir.

Ludmila : Ah, d'accord.

Je me rendis dans la salle de danse pour souffler un peu, soupirant.

Moi : Tu comptes rester là encore longtemps ?!

Camilla : Oui, on doit parler.

Moi : Je ne savais pas que tu parlais aux gens qui ont changé, apparemment.

Camilla : Mais ce n'est pas ce que je voulais dire, je voulais...

Moi : Arrête, il n'y a qu'un sens à ce mot, laisse-moi tranquille !

Camilla : Bon, d'accord...

Elle s'en alla, et j'ai dû faire de même car Gregorio avait cours, alors je me suis rendu à la salle de chant. Non mais c'est pas vrai, personne ne veut me laisser tranquille, ma parole !

Moi : Quoi encore ?!

Violetta : Si tu nous laissais parler, on pourrait te dire. Tu ne nous adresses même plus la parole, on voudrait comprendre.

Moi : J'espère que c'est une blague ? Même un enfant de 4 ans aurait compris pourquoi. Je n'ai pas envie de vous parler, un point c'est tout, foutez-moi la paix !

Violetta : Mais... bon, très bien...

Enfin, une larme coula. Je l'essuyai immédiatement car j'entendis des pas derrière moi.

Moi : Non mais s'il vous plaît, c'est pas possible là, laissez-moi respirer deux se...

En me retournant, je vis Federico.

Et un jour, on s'est retrouvés...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant