Et un jour, on s'est retrouvés...

Chapitre 18

Je me suis réveillé, encore troublé par l'annonce de Leon la veille. Je pensais que c'était un rêve, alors j'ai décidé de l'appeler.

----------Conversation téléphonique----------

Leon : Allo.

Moi : Coucou, ça va ?

Leon : Oui, et toi ?

Moi : Ça va...

Leon : Tu as quelque chose à me dire ?

Moi : Euh... On a parlé hier ?

Leon : Oui, on a été au téléphone pendant au moins 2 heures.

Moi : Ah, c'était pas un rêve ?

Il rit.

Leon : Non non, c'était pas un rêve.

Moi : Mais tu es vraiment plus avec Violetta ?

Leon : Ah non, je suis célibataire. Tu verras bien aujourd'hui de toute manière. Je viens te chercher ?

Moi : Vas-y, on va parler.

Leon : Alors, à toute.

Moi : Bisous.

----------FIN

Leon arriva quelques minutes plus tard, et nous marchâmes.

Moi : Bon, alors comment tu es, toi ?

Leon : Comment veux-tu que je sois ? Je suis triste, en colère, ouais, mais bon, on verra bien comment ça se passe.

Moi : J'attends de voir avec grand plaisir sa tête pour savoir comment elle est. Si elle est heureuse ou quoi, je te jure que je refais la déco du Studio, je l'encastre dans le mur, et je te ramène sa tête.

Leon : Bah, si elle est heureuse, ouais, il n'y avait pas tant d'amour que ça au final.

Moi : Non, mais j'espère que ce n'est pas à cause de moi ou quoi, parce que ça, je ne laisserai pas passer.

Leon : Écoute, c'est sa faute, pas la mienne.

Moi : Oui, vraiment, je ne comprends pas. Elle le sort d'où, son ultimatum, là ?

Leon : Je ne sais pas. Bref, on va en cours.

On alla au Studio. Arrivés devant la porte, Leon hésita longuement avant d'entrer, appréhendant le pire, je pense.

Moi : Qu'est-ce qui se passe ?

Leon : Rien, c'est juste que je n'ai pas trop envie de croiser Violetta.

Moi : Elle n'est pas là. Regarde, viens.

Il éprouva un sentiment de soulagement avant d'entrer. Sauf que, quand on entra, je vis Violetta et elle s'approcha de nous.

Violetta : Leon, je...

Il ne la laissa pas finir sa phrase.

Leon : Je crains que ce ne soit pas le bon moment pour parler. Tu vois, j'aimerais qu'on puisse se parler sans se gueuler dessus à chaque fois que l'autre dit quelque chose qui ne lui plaît pas.

Violetta : Oui, je comprends, et je suis d'accord, mais je t'assure que...

Leon : Excuse-moi, mais Francesca et moi, comme tu le vois, on était en train de parler et on va continuer. Alors, on va y aller... Salut, Camilla !

Violetta nous regarda partir. On alla dans la salle de chant, et j'eus un coup de stress soudain.

Leon : Ça ne va pas ?